Femmes arabes, les Tunisiennes sont les plus émancipées
Publié le Vendredi 05 Mars 2010 à 10:05
alarabiya - Les droits de la femme ont connu une évolution dans 15 pays sur un total de 18 du Moyen-Orient, au cours des cinq dernières années, notamment au Koweït, en Algérie, en Jordanie, selon une étude américaine publiée à quelques jours du 8 mars, journée mondiale de la Femme.
La fondation "Freedom House" pour la défense des libertés, présidée par le passé par l’épouse de l’ancien président américain Franklin Roosevelt, a estimé dans son rapport publié cette semaine que "les conditions des femmes se sont détériorées dans trois pays du Moyen-Orient, en l’occurrence, l’Irak, le Yémen et les territoires palestiniens".
"Les Tunisiennes jouissent de la plus grande liberté dans la région, talonnées par les Marocaines et les Algériennes, puis les Libanaises. Les femmes yéménites sont classées en queue du peloton", souligne le rapport.
Les Koweitiennes ont obtenu les mêmes droits politiques que les hommes et quatre femmes ont été élues au Parlement en mai 2009, pour la première fois dans l’histoire du pays, relève-t-il.
"En Algérie, les réformes prises en 2005 ont renforcé l’indépendance des femmes au sein de la famille et ont abrogé les disposions les obligeant à l’obéissance à leur mari. En Jordanie, un tribunal spécial a été créé pour statuer sur les crimes d’honneur, c’est le deuxième pays qui suit cette démarche après la Tunisie. Ce type de crimes a connu un accroissement dans plusieurs pays".
Les conditions des femmes se sont détériorées en Irak, au Yémen et dans les territoires palestiniens, étant des zones confrontées à la violence et à la guerre, explique le rapport.
"En Irak, les crimes d’honneur et les cas de viol et de kidnapping ont connu une augmentation sensible au cours des cinq dernières années, ce qui a obligé les femmes à rester chez elles et les a privées du droit à l’éducation. Les femmes occupent toutefois le quart des sièges du parlement irakien".
Le Moyen-Orient compte 28 % de femmes actives, soit le taux le plus bas dans le monde. Mais, la situation évolue dans nombre de pays à l’instar du Qatar qui compte 42 % de femmes actives en 2007 contre 36 % en 2000. Une hausse sensible de la proportion des femmes actives a été, également, relevée en Algérie (+ 6% pour atteindre 38%) et en Libye (+4 pour atteindre 27%), souligne la fondation américaine.

alarabiya - Les droits de la femme ont connu une évolution dans 15 pays sur un total de 18 du Moyen-Orient, au cours des cinq dernières années, notamment au Koweït, en Algérie, en Jordanie, selon une étude américaine publiée à quelques jours du 8 mars, journée mondiale de la Femme.
La fondation "Freedom House" pour la défense des libertés, présidée par le passé par l’épouse de l’ancien président américain Franklin Roosevelt, a estimé dans son rapport publié cette semaine que "les conditions des femmes se sont détériorées dans trois pays du Moyen-Orient, en l’occurrence, l’Irak, le Yémen et les territoires palestiniens".
"Les Tunisiennes jouissent de la plus grande liberté dans la région, talonnées par les Marocaines et les Algériennes, puis les Libanaises. Les femmes yéménites sont classées en queue du peloton", souligne le rapport.
Les Koweitiennes ont obtenu les mêmes droits politiques que les hommes et quatre femmes ont été élues au Parlement en mai 2009, pour la première fois dans l’histoire du pays, relève-t-il.
"En Algérie, les réformes prises en 2005 ont renforcé l’indépendance des femmes au sein de la famille et ont abrogé les disposions les obligeant à l’obéissance à leur mari. En Jordanie, un tribunal spécial a été créé pour statuer sur les crimes d’honneur, c’est le deuxième pays qui suit cette démarche après la Tunisie. Ce type de crimes a connu un accroissement dans plusieurs pays".
Les conditions des femmes se sont détériorées en Irak, au Yémen et dans les territoires palestiniens, étant des zones confrontées à la violence et à la guerre, explique le rapport.
"En Irak, les crimes d’honneur et les cas de viol et de kidnapping ont connu une augmentation sensible au cours des cinq dernières années, ce qui a obligé les femmes à rester chez elles et les a privées du droit à l’éducation. Les femmes occupent toutefois le quart des sièges du parlement irakien".
Le Moyen-Orient compte 28 % de femmes actives, soit le taux le plus bas dans le monde. Mais, la situation évolue dans nombre de pays à l’instar du Qatar qui compte 42 % de femmes actives en 2007 contre 36 % en 2000. Une hausse sensible de la proportion des femmes actives a été, également, relevée en Algérie (+ 6% pour atteindre 38%) et en Libye (+4 pour atteindre 27%), souligne la fondation américaine.
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