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Des juges marocains à Paris pour s'informer sur le droit de la presse

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  • #16
    Fathallah Arsalane
    Porte-parole d’Al Adl Wal Ihssane

    [IMG]http://www.**********.info/photo/655146-798062.jpg[/IMG]«Je condamne l’attitude du makhzen vis-à-vis de la presse ! Et je rappelle que quatre de nos revues ont été interdites. Tout cela prouve que, contrairement à ce que nous dit l’Etat, les droits de l’homme sont en pleine régression au Maroc. La profession de journaliste n’obéit toujours à aucun code».

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    • #17
      Majidi Vs Hassan Alaoui

      L’affaire En mars 2009, Economie & Entreprises, indique dans une petite brève que la société Primarios facture ses produits dix fois leur prix de revient à la Mamounia (filiale de l’ONCF). Primarios, qui fabrique des tapis et des meubles pour le Palais royal, est dirigée par Hassan Mansouri, subalterne de Mounir Majidi, secrétaire particulier du roi. En avril, Hassan Alaoui, Président de Success Publications, éditeur d’Economie&Entreprises, présente des excuses au roi et à tous les concernés. Mais la société Primarios porte plainte. En septembre, le mensuel publie un article dans lequel il est précisé que les petits clubs craignent que le FUS, dont El Majidi est président, soit favorisé, après que le roi ait alloué 250 millions de dirhams à la fédération de football (FRMF). Ce qui provoque la colère de Majidi qui dépose une deuxième plainte, à titre personnel.
      La sentence Le 18 mai 2009, le mensuel est condamné en première instance à verser la somme de 1,8 million de dirhams pour «dommages et intérêts». Hassan Alaoui fait alors appel. Le 30 juin 2009, Economie&Entreprises est condamné à verser 5,9 millions de dirhams pour «diffamation» à l’encontre du holding royal et de l’ONCF, soit trois fois plus que la somme initiale.

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      • #18
        Dans son dernier rapport, Reporters Sans Frontières (RSF) classe le Maroc à la 122e place sur 173 pays en ce qui concerne la liberté de la presse.
        L’ Algérie se classe juste avant !

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        • #19
          @Bachi
          Pourrais-tu nous dire comment il se fait qu'on entend presque jamais parler de ces voix ?
          Est-ce l'unanimité requise par le conflit du SO qui l'expliquerait?
          En partie oui (unanimité sur le SO) mais il faut également reconnaitre que les partis politiques les plus "en fléche" sur cette question de réforme constitutionnelle n'ont pas encore de relais internes et externes (journaux, alliances avec d'autres partis progressistes internationaux puissants, etc.) suffisament puissants pour lutter contre la propagande makhzénienne dans ce domaine !
          Mais lors de la derniére campagne pour les législatives (2007) ils ont quand même réussi à mettre sur le tapis cette question au sein de l'opinion public "politisée" .
          A toutes fins utlies je te livre ci dessous un extrait d'un article de TELQUEL publié un peu avant cette campagne

          Je cite :
          "Hors parlement, des partis exposent leurs thèses. Au sein du parlement, le consensus se prépare lentement. Et le roi laisse venir.
          La saison des surenchères constitutionnelles est ouverte. Suite à la réunion de son Conseil national à Agadir, Al Adl Wal Ihsane a repris à son compte une vieille revendication de la gauche, “l'assemblée constituante”. Vendredi, le Mouvement pour la revendication d'une constitution démocratique (MRCD) a inauguré un mois de rencontres sur le statut du roi, les contours de son pouvoir, le renforcement du rôle du Premier ministre et bien d'autres réformes essentielles. L'un des participants à ce forum, Abdelaziz Nouidi, vient de publier un projet de nouvelle constitution marocaine. Ayant conseillé l'ex-premier ministre, Abderrahmane Youssoufi, il estime avoir “vu de l'intérieur des dysfonctionnements que seule une constitution précisant clairement les rôles de chacun (roi et Premier ministre) pourrait résoudre”. Quant au Rassemblement pour la gauche démocratique (RGD), il est sur le point d'aplanir les divergences entre ses composantes pour rendre publique sa version de la constitution à venir. “Nous partons du principe que le Maroc, n'étant pas un pays où la pratique démocratique est ancrée, a besoin d'une constitution détaillée où les interprétations arbitraires sont réduites au maximum”, explique Mohamed Sassi.
          Vues par la gauche extra-parlementaire, les choses se précisent de plus en plus. A la lecture des deux documents de synthèse, en discussion entre le PSU, le PADS, le CNI et Annahj, la constitution à venir devrait d'abord redéfinir la nature du régime. Les plus radicaux pensent que “le roi devrait dorénavant avoir un rôle symbolique”. Les plus modérés pensent qu'il faudrait, dans un premier temps, “délimiter les pouvoirs du roi, en ôter toute source extra-constitutionnelle et établir l'équilibre entre le Premier ministre et lui”. Concernant la nature du système, mis à part Annahj, qui refuse toujours d'adopter le mot “monarchie” et préfère parler d'“Etat démocratique”, tous les autres optent pour le système de “monarchie parlementaire”. Certes, le chef du PSU, Brahim Yacine, a lancé l'idée d'une “constitution transitoire préparant le terrain pour la monarchie parlementaire”, mais il ne semble pas représenter la majorité. Une nouveauté aujourd'hui, le débat sur la réforme constitutionnelle n'est plus l'apanage des partis politiques. Alternatives a ouvert le bal, en lançant un appel solennel pour une constitution plus laïque, qui redonne au Premier ministre les moyens de gouverner et se débarrasse d'une 2ème Chambre encombrante. " (fin de citation)

          et cette question de réforme constitutionnelle prendra encore plus d'importance à l'approche des prochaines législatives (2012)

          PS : Mille excuses pour le HS ...

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          • #20
            Envoyé par ayoub7
            Wallah vous me faites rire avec vos auto-affirmations. Je vais vous parler d'un fait: La presse au Maroc critique le roi bcp plus que certaines republiques democratiques populaires ne critiquent fakhamatouhou.

            Si vous avez besoin d'articles et de sources, faites moi signe...
            Va lire l'article d'Ali Amar :

            Maroc : Comment Mohamed VI musèle la presse

            http://www.marianne2.fr/Maroc-Commen...e_a189656.html

            Extrait :

            La moindre critique de la monarchie, de ses symboles ou de ses représentants aboutit souvent à des procès kafkaïens intentés à l’encontre des journalistes, à la mise en faillite de leurs journaux pour les faire taire ou les forcer à l’exil. Aussi, pour assurer leur survie, la plupart des publications abdiquent leur vocation critique, adoptant comme charte éditoriale l’horizon tracé par le Palais. Enfin, conséquence d’une offensive menée par l’entourage du roi, la télévision et la radio sont plus que jamais sous le contrôle direct de l’Etat, de groupes d’intérêts liés au pouvoir, ou sommairement confinés à un rôle de divertissement. Internet est, lui aussi, sous haute surveillance, de nombreux blogueurs ont d’ailleurs été récemment embastillés. Résultat de cette prise en étau des médias : le royaume dégringole depuis dix ans dans les classements internationaux de la liberté de la presse.
            Dernière modification par icosium, 06 mars 2010, 20h22.
            "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

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            • #21
              Merci, Ould Omar
              Il y a donc réellement du progrès ( ou quète de progrès) sur cette question...
              Dommage que cela soit étouffé par tous ces salamalecs au makhzene et au monarque .

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              • #22
                D’ailleurs, la presse ne sait rien sur le roi !

                Mahjoubi Aherdane
                la presse marocaine sait beaucoup sur son Roi M6 « Roi des pauvres ? »
                A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                • #23
                  La liberté d’expression implique le respect de la liberté de pensée et d’expression de ceux qui ne sont pas d’accord avec vous.
                  Vous ne pouvez pas convaincre tous les marocains … surtout ceux qui ont souffert sous Hassan II et ceux qui souffrent sous M VI.
                  Les images de la télé et celles du roi des pauvres ne convainquent que les simples d’esprit, c’est à dire la majorité des analphabètes que M VI a hérité de H II.
                  On ne peut malheusement pas accepter qu’un individu, fût-il descendant (supposé) du Prophète, puisse jouir d’une richesse insolante dans un pays pauvre comme le Maroc…Le slogan du "Roi des pauvres" tomber à l’eau et avec lui le masque de la propagande

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                  • #24
                    Ils semblent visiblement plus intéressés par le versant répréhensif des lois françaises qu'autre chose, la Corée du Nord correspondait plus à leurs attentes je pense

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                    • #25
                      La saison des surenchères constitutionnelles est ouverte. Suite à la réunion de son Conseil national à Agadir, Al Adl Wal Ihsane a repris à son compte une vieille revendication de la gauche, “l'assemblée constituante”. Vendredi, le Mouvement pour la revendication d'une constitution démocratique (MRCD) a inauguré un mois de rencontres sur le statut du roi, les contours de son pouvoir, le renforcement du rôle du Premier ministre et bien d'autres réformes essentielles.
                      Et moi qui lisait quelques posts plus haut qu'au Maroc, personne n'avait le droit de critiquer le Roi... Faut savoir...

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                      • #26
                        c'est bien ca!!! il faut pas avoir honte d'apprendre des gens civilisés..
                        Rod, ce n'est pas là où réside la question, mais sur l'efficacité et le sérieux de ce show! Tu crois réellement, avec les moyens techniques qui existent de nos jours, un déplacement de juristes amraocins sur Paris pour apprendre des gens civilisés en matiére de droits a un sens, á part la poudre aux yeux, alors qu'en même temps l'opération" de la chasse aux journalistes marocains vient tout juste de commencer chez toi? Soyons sérieux les amis!

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                        • #27
                          personne n'avait le droit de critiquer le Roi... Faut savoir..
                          ayoub 7

                          ce n est pas un secret ? tous les marocains le savent : la ""sacralité "" par la constitution marocaine
                          A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                          • #28
                            bonne initiative, rien de mieux que de creer une cour speciale pour les delits de presse, mais avant il faudrait reformer les codes de lois qui regissent la presse et surtout enlevé les peines d'emprisonnement prevu jusqu'a present a l'encontre des journalistes qui derappent !! tant que ces des paroles...
                            leternel debat entre ovistes et animalculistes

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