Le principal parti de l'opposition malienne, le Rassemblement pour le Mali (RPM), a invité mardi l'Algérie, la Mauritanie et le Mali à "résoudre par le dialogue leurs différends", nés de la libération controversée de quatre islamistes détenus à Bamako. Le mouvement d'opposition "a lancé un appel aux hautes autorités de l'Algérie, de la Mauritanie et du Mali à résoudre par le dialogue et la concertation entre frères africains leurs différends", selon un communiqué tranmis à l'AFP.
Ce parti est dirigé par l'ancien Premier ministre et ancien président de l'assemblée nationale Ibrahim Boubacar Kéita. Le RPM "encourage le gouvernement du Mali à intensifier ses efforts en vue du retour de la confiance et des rapports de solidarité et de bon voisinage entre nos populations, et singulièrement celles de nos frontières communes".
Pour libérer le Français Pierre Camatte enlevé fin novembre dans le nord du Mali, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) avait demandé la libération de quatre de ses combattants détenus au Mali. La justice malienne avait condamné à neuf mois de prison (le temps de leur détention préventive) les quatre islamistes qui ont ensuite recouvré la liberté. Après ces libérations, l'Algérie et la Mauritanie avaient rappelé leurs ambassadeurs à Bamako en signe de protestation. Le RPM s'interroge sur le rôle effectif du pouvoir judiciaire dans le développement de la crise et en appelle à tous les acteurs au strict respect du principe républicain de la séparation des pouvoirs".
TSA par AFP
Ce parti est dirigé par l'ancien Premier ministre et ancien président de l'assemblée nationale Ibrahim Boubacar Kéita. Le RPM "encourage le gouvernement du Mali à intensifier ses efforts en vue du retour de la confiance et des rapports de solidarité et de bon voisinage entre nos populations, et singulièrement celles de nos frontières communes".
Pour libérer le Français Pierre Camatte enlevé fin novembre dans le nord du Mali, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) avait demandé la libération de quatre de ses combattants détenus au Mali. La justice malienne avait condamné à neuf mois de prison (le temps de leur détention préventive) les quatre islamistes qui ont ensuite recouvré la liberté. Après ces libérations, l'Algérie et la Mauritanie avaient rappelé leurs ambassadeurs à Bamako en signe de protestation. Le RPM s'interroge sur le rôle effectif du pouvoir judiciaire dans le développement de la crise et en appelle à tous les acteurs au strict respect du principe républicain de la séparation des pouvoirs".
TSA par AFP