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Vérité pour Ferhat Hached, assasiné à Tunis en 1952

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  • Vérité pour Ferhat Hached, assasiné à Tunis en 1952

    Une plainte avec constitution de partie civile a été déposée auprès du tribunal de grande instance de Paris pour « apologie de crimes de guerre » par la Ligue française des droits de l’homme (LDH) et la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) au nom de l’association Vérité et justice pour Ferhat Hached.

    Les faits. Fondateur de l’Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT), Ferhat Hached, né en 1914 en Tunisie, a été assassiné le 5 décembre 1952 par le groupe d’extrême droite colonialiste la Main rouge, à Radès, dans la banlieue sud de Tunis. Blessé une première fois alors qu’il était en voiture par un premier groupe de tueurs, il est achevé d’une balle dans la tête par un autre groupe d’assassins circulant à bord d’une seconde voiture. Ce crime, pourtant revendiqué par la Main rouge, est bien sûr resté impuni. « Avis aux princes aussi haut placés soient-ils, aux grands et petits bourgeois destouriens vendus à l’Amérique comme à la racaille communiste, ce pays est terre de culture française et le restera », pouvait-on lire dans un tract envoyé par cette organisation fasciste à la famille du syndicaliste.

    Cinquante-huit ans après les faits, un des membres survivants du commando de tueurs, Antoine Melero, s’est vanté, en toute impunité, sur la chaîne de télévision Al Djazira, d’avoir assassiné le leader syndicaliste. Pis, à l’instar sans doute de son modèle, le général Aussaresses, qui avait revendiqué l’assassinat de dizaines de patriotes algériens, dont Larbi Ben M’Hidi, Antoine Melero a déclaré que si c’était à refaire, il le referait.

    Aussi l’association Vérité et justice pour Ferhat Hached a-t-elle organisé hier un rassemblement devant le palais de justice de Paris. Une plainte pour apologie de crime contre l’humanité a été déposée hier à Paris.

    L'Humanité

  • #2
    La mort de Ferhat hachad a eue des conséquences dramatiques au Maroc.
    Dès que la nouvelle de son assassinat a été annoncée plusieurs marches de solidarité ont été menée, et ont dégenérée en affrontement sanglant, et ce à travers tout le royaume.

    Les plus importants affrontement ont eu lieu à Casablanca, connus sous le nom de massacres de decembre 1952, durant lesquels des dizaine de milliers de casablancais furent mitraillés à l'arme lourde. Le bilan a été catastrophique pour les forces du protectorats, il n'est pas connu avec précision mais des centaines de morts ont été recensés. Vraisemblablement entre 400 et 500 morts.

    Eh oué le temps de l'amitié maghrebine. A Casa, les bruit des armes a feu étaient couvert par les slogan et le bruit des voix des militants qui criaient de toutes leurs forces
    "birrouh biddam nafdika ya ferhat" ou simplment "hachad hachad hchad..."

    Il fut un grand homme, c'était vraiment un très grand homme, et le destin de la Tunisie aurait été différent si il avait vécu, ou plutôt survécu.

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