Une plainte avec constitution de partie civile a été déposée auprès du tribunal de grande instance de Paris pour « apologie de crimes de guerre » par la Ligue française des droits de l’homme (LDH) et la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) au nom de l’association Vérité et justice pour Ferhat Hached.
Les faits. Fondateur de l’Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT), Ferhat Hached, né en 1914 en Tunisie, a été assassiné le 5 décembre 1952 par le groupe d’extrême droite colonialiste la Main rouge, à Radès, dans la banlieue sud de Tunis. Blessé une première fois alors qu’il était en voiture par un premier groupe de tueurs, il est achevé d’une balle dans la tête par un autre groupe d’assassins circulant à bord d’une seconde voiture. Ce crime, pourtant revendiqué par la Main rouge, est bien sûr resté impuni. « Avis aux princes aussi haut placés soient-ils, aux grands et petits bourgeois destouriens vendus à l’Amérique comme à la racaille communiste, ce pays est terre de culture française et le restera », pouvait-on lire dans un tract envoyé par cette organisation fasciste à la famille du syndicaliste.
Cinquante-huit ans après les faits, un des membres survivants du commando de tueurs, Antoine Melero, s’est vanté, en toute impunité, sur la chaîne de télévision Al Djazira, d’avoir assassiné le leader syndicaliste. Pis, à l’instar sans doute de son modèle, le général Aussaresses, qui avait revendiqué l’assassinat de dizaines de patriotes algériens, dont Larbi Ben M’Hidi, Antoine Melero a déclaré que si c’était à refaire, il le referait.
Aussi l’association Vérité et justice pour Ferhat Hached a-t-elle organisé hier un rassemblement devant le palais de justice de Paris. Une plainte pour apologie de crime contre l’humanité a été déposée hier à Paris.
L'Humanité
Les faits. Fondateur de l’Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT), Ferhat Hached, né en 1914 en Tunisie, a été assassiné le 5 décembre 1952 par le groupe d’extrême droite colonialiste la Main rouge, à Radès, dans la banlieue sud de Tunis. Blessé une première fois alors qu’il était en voiture par un premier groupe de tueurs, il est achevé d’une balle dans la tête par un autre groupe d’assassins circulant à bord d’une seconde voiture. Ce crime, pourtant revendiqué par la Main rouge, est bien sûr resté impuni. « Avis aux princes aussi haut placés soient-ils, aux grands et petits bourgeois destouriens vendus à l’Amérique comme à la racaille communiste, ce pays est terre de culture française et le restera », pouvait-on lire dans un tract envoyé par cette organisation fasciste à la famille du syndicaliste.
Cinquante-huit ans après les faits, un des membres survivants du commando de tueurs, Antoine Melero, s’est vanté, en toute impunité, sur la chaîne de télévision Al Djazira, d’avoir assassiné le leader syndicaliste. Pis, à l’instar sans doute de son modèle, le général Aussaresses, qui avait revendiqué l’assassinat de dizaines de patriotes algériens, dont Larbi Ben M’Hidi, Antoine Melero a déclaré que si c’était à refaire, il le referait.
Aussi l’association Vérité et justice pour Ferhat Hached a-t-elle organisé hier un rassemblement devant le palais de justice de Paris. Une plainte pour apologie de crime contre l’humanité a été déposée hier à Paris.
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