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Décès du Marocain Mohamed Bougrine

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  • Décès du Marocain Mohamed Bougrine

    Mohamed Bougrine, le "prisonnier politique des trois Rois" et "plus ancien prisonnier marocain" est décédé lundi 5 avril à l’âge de 74 ans.


    Militant des droits de l’homme jusqu’à sa mort, Mohamed Bougrine est connu pour avoir été emprisonné sous Mohammed V en 1960, sous Hassan II en 1973 et 1983, et en 2007 sous le Roi Mohammed VI. Ces visites régulières à la prison lui auront valu le triste titre de "prisonnier politique des trois Rois".
    Mohamed Bougrine, alors âgé de 72 ans, était devenu le "plus ancien prisonnier marocain" après avoir été condamné à une peine de prison de un an en 2007 pour "slogans attentatoires à la sacralité du Roi".
    Né en 1935 à Tagzirt (Béni Mellal), Mohamed Bougrine rejoint l’Istiqlal à 15 ans et participe à la résistance contre la colonisation française. Militant au sein de l’organisation "La main noire" dirigée par Mohamed Zerktouni, Bougrine est ensuite nommé Secrétaire provincial de l’UNFP à Tadla Azilal. En 1960 il est emprisonné une première fois sous le règne de feu Mohammed V pour avoir participé à une révolte armée à Tadla Azilal.
    Emprisonné par la suite à deux reprises sous le règne de feu Hassan II (1973 et 1983), Mohamed Bougrine, qui aura passé 16 ans de sa vie en prison, retournera une dernière fois derrière les barreaux en 2007.

    MAP
    المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

  • #2
    allah yrahmah
    KechMarra centrum

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    • #3
      Allah yrra7mah w ywassa3 3lih...

      quel pays ou on emprisonne des gens de74 ans parce qu'il demande la moindre des choses: leurs droits... :22: :22:

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      • #4
        Allah yarhamou

        il a emporté dans son cœur la méchanceté des 3 Rois .
        A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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        • #5
          Certaines personnes marocaines ont ou ont dû de drôles de destins quand même. Entre Serfaty, Moumen Diouri et M. Bougrine, c'est des dizaines d'années de prison entre le trio, alors qu'ils n'ont que défendre leur peuple.

          D'autres furent assassinés pour les mêmes raisons, dont cetain MBB.
          ____________________________


          "Bien sûr que j'ai été heureuse quand j'ai appris qu'il a été libéré", dit à l'AFP Fatima Omari, un simple fichu sur la tête. Elle acquiesce quand son mari déclare: "elle m'a rejoint dans toutes les prisons, elle a éduqué nos deux filles et nos quatre garçons, elle partage toutes mes convictions".
          Condamné le 9 août 2007 à trois ans de prison pour "atteinte au respect dû au roi" lors d'un sit-in de solidarité avec des manifestants interpellés lors des défilés du 1er mai, Mohamed Bougrine bénéficiera le 4 avril 2008 d'une grâce royale décrétée par Mohammed VI.

          Ce viel opposant évoque son apport au congrès fondateur du parti de gauche Union nationale des forces populaires (UNFP) créé par le chef charismatique Mehdi Ben Barka au cinéma Kawakib de Casablanca en 1959, ainsi qu'aux réunions de quelques militants ayant conduit à la création de l'Association marocaine des droits humains (AMDH) en 1979, la plus à gauche des ONG de défense des droits de l'Homme.

          Mais c'est en 1973 que Mohamed affirme avoir risqué la peine de mort. Il a été arrêté et accusé d'"avoir mis sur pied et dirigé une base arrière au profit des guérilleros" qui avaient déclenché une lutte armée contre le régime du roi Hassan II dans les montagnes du Moyen-Atlas. "J'ai été condamné à deux ans de prison après avoir passé trois ans dans des centres secrets de détention, et à la prison de Béni Mellal", raconte-t-il. Treize ans plus tôt, Bougrine a été arrêté un 17 mars 1960, sous le règne du sultan Mohammed V. "Sur fond de luttes politiques entre les partisans d'une indépendance assortie de liberté et de démocratie, et les adeptes d'un régime monarchique sans aucun changement depuis l'avant-1912, date de l'établissement du protectorat français", explique-t-il. Bougrine ne sera libéré que six ans plus tard, "au bénéfice du doute", sous le règne du nouveau roi Hassan II.

          Revisitant son itinéraire, cet homme qui fit partie de cette armée modeste de militants de la première heure n'évoque jamais sa situation personnelle. "Il était employé dans une usine de sucre. Après son arrestation en 1973, il a été licencié, et jusqu'à présent, les autorités n'ont pas réglé sa situation, ni sa retraite", explique le responsable de la section locale de l'AMDH, Abbès Abbassi.

          Bougrine garde sa pugnacité militante et réfléchit à la mise sur pied d'un comité pour établir la vérité sur les atteintes aux droits de l'homme.

          Source: Jeune Afrique, 2008

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          • #6
            Mohamed VI n'est pas différent que ses prédécesseurs en matière de droits de l'homme.
            "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

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