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LORIENT (France) - Le président français Nicolas Sarkozy a assisté mardi au lancement par un chantier naval de l'ouest de la France d'une nouvelle frégate multi-missions européenne, vantant la construction navale militaire française qui a obtenu dernièrement plusieurs contrats d'exportation.
Mené par la France et l'Italie, le programme des frégates européennes multi-missions (FREMM), plus grand projet naval militaire européen, vise à renouveler la flotte actuelle des frégates de lutte anti-sous-marine et anti-aérienne de la Marine nationale, mais fait l'objet également d'espoirs en matière d'exportations.
Ce navire est le "symbole de l'ambition industrielle" de la France, a déclaré M. Sarkozy lors du lancement par les chantiers DCNS de Lorient (ouest) du premier exemplaire de cette frégate.
"J'ai toujours cru à la vocation industrielle de la France (qui) doit garder une industrie navale forte, civile et militaire, c'est le coeur de la stratégie économique que je souhaite voir retenue pour la France", a déclaré M. Sarkozy en concluant la cérémonie de "dévoilement" du navire.
La France a commandé onze exemplaires, pour un coût d'environ 7 milliards d'euros, l'Italie dix exemplaires (à son chantier naval Orrizonte Sistemi Navali) de ce bâtiment de 142 mètres et 6.000 tonnes, conçu pour être aussi furtif que possible, et automatisé.
Des négociations avaient également été ouvertes avec la Grèce, avant la crise financière qui frappe ce pays, tandis que d'autres pays sont potentiellement intéressés (Algérie, Arabie saoudite et Brésil).
Doté de missiles de croisière SCALP dans sa version anti-sous-marine, il doit être le seul bâtiment de surface susceptible d'effectuer comme ceux de la marine américaine des frappes de précision "dans la profondeur".
Devant la direction et plusieurs dizaines de salariés du chantier naval de Lorient, M. Sarkozy a vanté les succès des chantiers français à l'exportation, citant la vente récente d'une frégate Fremm au Maroc ou la vente de sous-marins à propulsion classique Scorpène au Brésil.
Des négociations se poursuivent également sur la vente à la Russie d'au moins un bâtiment de projection et de commandement (BPC) de classe Mistral, un puissant navire de guerre, pour environ 500 millions d'euros pièce.
De plus, dans la soirée, DCNS a annoncé la réalisation d'un autre navire spécialisé, entre autres, dans la lutte anti-piraterie.
Ce patrouilleur hauturier sera mis à disposition de la Marine nationale pendant trois ans à compter de la fin 2011, a précisé DCNS dans un communiqué.
Ancienne Direction des constructions navales, DCNS est toujours détenu à 75% par l'Etat français. Le groupe d'électronique de défense Thalès en détient 25%.
(©AFP / 04 mai 2010 21h20)
Mené par la France et l'Italie, le programme des frégates européennes multi-missions (FREMM), plus grand projet naval militaire européen, vise à renouveler la flotte actuelle des frégates de lutte anti-sous-marine et anti-aérienne de la Marine nationale, mais fait l'objet également d'espoirs en matière d'exportations.
Ce navire est le "symbole de l'ambition industrielle" de la France, a déclaré M. Sarkozy lors du lancement par les chantiers DCNS de Lorient (ouest) du premier exemplaire de cette frégate.
"J'ai toujours cru à la vocation industrielle de la France (qui) doit garder une industrie navale forte, civile et militaire, c'est le coeur de la stratégie économique que je souhaite voir retenue pour la France", a déclaré M. Sarkozy en concluant la cérémonie de "dévoilement" du navire.
La France a commandé onze exemplaires, pour un coût d'environ 7 milliards d'euros, l'Italie dix exemplaires (à son chantier naval Orrizonte Sistemi Navali) de ce bâtiment de 142 mètres et 6.000 tonnes, conçu pour être aussi furtif que possible, et automatisé.
Des négociations avaient également été ouvertes avec la Grèce, avant la crise financière qui frappe ce pays, tandis que d'autres pays sont potentiellement intéressés (Algérie, Arabie saoudite et Brésil).
Doté de missiles de croisière SCALP dans sa version anti-sous-marine, il doit être le seul bâtiment de surface susceptible d'effectuer comme ceux de la marine américaine des frappes de précision "dans la profondeur".
Devant la direction et plusieurs dizaines de salariés du chantier naval de Lorient, M. Sarkozy a vanté les succès des chantiers français à l'exportation, citant la vente récente d'une frégate Fremm au Maroc ou la vente de sous-marins à propulsion classique Scorpène au Brésil.
Des négociations se poursuivent également sur la vente à la Russie d'au moins un bâtiment de projection et de commandement (BPC) de classe Mistral, un puissant navire de guerre, pour environ 500 millions d'euros pièce.
De plus, dans la soirée, DCNS a annoncé la réalisation d'un autre navire spécialisé, entre autres, dans la lutte anti-piraterie.
Ce patrouilleur hauturier sera mis à disposition de la Marine nationale pendant trois ans à compter de la fin 2011, a précisé DCNS dans un communiqué.
Ancienne Direction des constructions navales, DCNS est toujours détenu à 75% par l'Etat français. Le groupe d'électronique de défense Thalès en détient 25%.
(©AFP / 04 mai 2010 21h20)