Exercices militaires au Sahel: les forces spéciales américaines forment les armées locales
Hakim Arous
L'opération « Flintlock », de formation par l'armée américaine des troupes des pays du Sahel pour améliorer leur capacité de lutte contre le terrorisme, entre dans sa dernière semaine. Entamé le 3 mai, cet exercice militaire, sous l'autorité de l'Africom, le commandement militaire américain en Afrique, a mobilisé notamment 200 « bérets verts » des forces spéciales américaines et 500 soldats africains, déployés au Mali, en Mauritanie et dans les pays voisins.
Les principaux pays qui participent à cette opération sont la Mauritanie, le Mali, le Sénégal, le Burkina Faso, le Niger, le Nigeria et le Tchad. Au total 1.200 hommes prennent part à cet exercice, dont 300 à Ouagadougou, la capitale burkinabé où le centre de commandement temporaire a été installé. En revanche, l'Algérie ne participe pas à cet exercice, malgré sa situation de première puissance militaire de la région et son expérience dans la lutte contre le terrorisme.
Le manque de formation et le faible équipement des armées de la région rendaient plus que nécessaire cet exercice. Pour les Occidentaux, cette opération est également motivée par le fait que la région du Sahel est devenue une zone stratégique dans la lutte contre le terrorisme. Selon les spécialistes du renseignement qui opèrent dans cette région, 400 combattants islamistes d'Al Qaida au Maghreb auraient établi leur base arrière au nord du Mali. Les islamistes sont aujourd'hui soupçonnés de coopérer avec les trafiquants de drogue et d'armes qui ont fait du Sahel la nouvelle zone de passage vers l'Europe.
TSA
où est le Maroc ? pourquoi ils font de la désinformation ?
Hakim Arous
L'opération « Flintlock », de formation par l'armée américaine des troupes des pays du Sahel pour améliorer leur capacité de lutte contre le terrorisme, entre dans sa dernière semaine. Entamé le 3 mai, cet exercice militaire, sous l'autorité de l'Africom, le commandement militaire américain en Afrique, a mobilisé notamment 200 « bérets verts » des forces spéciales américaines et 500 soldats africains, déployés au Mali, en Mauritanie et dans les pays voisins.
Les principaux pays qui participent à cette opération sont la Mauritanie, le Mali, le Sénégal, le Burkina Faso, le Niger, le Nigeria et le Tchad. Au total 1.200 hommes prennent part à cet exercice, dont 300 à Ouagadougou, la capitale burkinabé où le centre de commandement temporaire a été installé. En revanche, l'Algérie ne participe pas à cet exercice, malgré sa situation de première puissance militaire de la région et son expérience dans la lutte contre le terrorisme.
Le manque de formation et le faible équipement des armées de la région rendaient plus que nécessaire cet exercice. Pour les Occidentaux, cette opération est également motivée par le fait que la région du Sahel est devenue une zone stratégique dans la lutte contre le terrorisme. Selon les spécialistes du renseignement qui opèrent dans cette région, 400 combattants islamistes d'Al Qaida au Maghreb auraient établi leur base arrière au nord du Mali. Les islamistes sont aujourd'hui soupçonnés de coopérer avec les trafiquants de drogue et d'armes qui ont fait du Sahel la nouvelle zone de passage vers l'Europe.
TSA
où est le Maroc ? pourquoi ils font de la désinformation ?
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