PARIS, 20 mai 2010 (AFP) - Le secrétaire d'Etat à la Défense et aux Anciens combattants Hubert Falco n'est "aucunement associé" aux hommages aux victimes de la guerre d'Algérie organisés vendredi à Cannes, jour de la projection du film algérien controversé +Hors-la-Loi+, ont déclaré ses services jeudi.
M. Falco "tient à préciser que la cérémonie organisée vendredi à Cannes est une initiative strictement locale, organisée par la Municipalité cannoise, à laquelle il n'est aucunement associé", ont écrit ses services dans un communiqué.
La mairie de Cannes a organisé une "cérémonie du souvenir (...) en hommage aux victimes françaises de la guerre d'Algérie" avec un dépôt de gerbes suivi d'une "marche silencieuse" d'associations de rapatriés et de harkis. Plusieurs députés UMP se sont associés à cette initiative.
L'un d'eux, Elie Aboud, député de l'Hérault et président du Groupe d'études parlementaire sur les rapatriés avait affirmé disposer de la "caution de "l'exécutif". Selon lui, le sous-préfet des Alpes-Maritimes, missionné par "le secrétaire d'Etat aux Anciens combattants Hubert Falco", devait participer au dépôt de gerbe.
"En aucun cas la préfecture n'a été mandatée par le secrétaire d'Etat pour le représenter lors de cette manifestation", affirme-t-on dans l'entourage de M. Falco.
Celui-ci, rappelle le communiqué de ses services, "n'a pas visionné le film" de Rachid Bouchareb. Il estime en conséquence que "l'honnêteté ne lui permet pas de formuler le moindre jugement à ce stade".
M. Falco, poursuit-on, a toutefois "pris en compte les observations factuelles émises par le Service historique de la Défense à partir d'un synopsis du film, transmis en juin 2009".
"Il appelle chacun à user de retenue et de mesure pour évoquer ce qui reste l'une des périodes douloureuses de notre histoire", ajoute-t-on.
Une vive polémique avait été déclenchée fin avril par le député (UMP) des Alpes-Maritimes Lionnel Luca. Sans avoir vu le film mais se fondant sur un rapport du service historique de la défense, il avait accusé M. Bouchareb de "falsifier" l'histoire et de "raviver les blessures" de manière "irresponsable".
"Hors-la-loi", en sélection officielle à Cannes, évoque la répression par les autorités françaises d'une manifestation de partisan du nationaliste algérien Messali Hadj le 8 mai 1945.
M. Falco "tient à préciser que la cérémonie organisée vendredi à Cannes est une initiative strictement locale, organisée par la Municipalité cannoise, à laquelle il n'est aucunement associé", ont écrit ses services dans un communiqué.
La mairie de Cannes a organisé une "cérémonie du souvenir (...) en hommage aux victimes françaises de la guerre d'Algérie" avec un dépôt de gerbes suivi d'une "marche silencieuse" d'associations de rapatriés et de harkis. Plusieurs députés UMP se sont associés à cette initiative.
L'un d'eux, Elie Aboud, député de l'Hérault et président du Groupe d'études parlementaire sur les rapatriés avait affirmé disposer de la "caution de "l'exécutif". Selon lui, le sous-préfet des Alpes-Maritimes, missionné par "le secrétaire d'Etat aux Anciens combattants Hubert Falco", devait participer au dépôt de gerbe.
"En aucun cas la préfecture n'a été mandatée par le secrétaire d'Etat pour le représenter lors de cette manifestation", affirme-t-on dans l'entourage de M. Falco.
Celui-ci, rappelle le communiqué de ses services, "n'a pas visionné le film" de Rachid Bouchareb. Il estime en conséquence que "l'honnêteté ne lui permet pas de formuler le moindre jugement à ce stade".
M. Falco, poursuit-on, a toutefois "pris en compte les observations factuelles émises par le Service historique de la Défense à partir d'un synopsis du film, transmis en juin 2009".
"Il appelle chacun à user de retenue et de mesure pour évoquer ce qui reste l'une des périodes douloureuses de notre histoire", ajoute-t-on.
Une vive polémique avait été déclenchée fin avril par le député (UMP) des Alpes-Maritimes Lionnel Luca. Sans avoir vu le film mais se fondant sur un rapport du service historique de la défense, il avait accusé M. Bouchareb de "falsifier" l'histoire et de "raviver les blessures" de manière "irresponsable".
"Hors-la-loi", en sélection officielle à Cannes, évoque la répression par les autorités françaises d'une manifestation de partisan du nationaliste algérien Messali Hadj le 8 mai 1945.
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