interviews : On vivra un choc pétrolier après l’année 2010 en Algérie
jeudi 19 mars 2009.
L’expert international et directeur du bureau de MP Strategy Consulting, un des ex consultants de Sonatrach et membre du club de Consulting en Europe, a révélé que le l’Algérie sera contraint à réduire les enveloppes budgétaires et à annuler quelques projets suite à la baisse des prix du pétrole,
Et ainsi, il prévoit que le monde fera face à un choc pétrolier après 2010, avec le redressement de la demande et la stabilité de l’offre. Ila révélé que les réserves pétrolières Algériennes sont estimées à 16. 5 années contre 50 années environ pour le gaz.
El Khabar : L’Opep a décidé de ne pas baisser sa production pétrolière durant sa dernière réunion à Vienne, quelle est votre lecture par rapport à cela ?
Mourad Preure : Cette décision était attendue, notamment après que l’organisation de l’Opep ait revu en baisse sa production à 4. 2 millions de barils par jour, et les répercussions de la décision de la variabilité des prix aux environs de 40 dollars le baril. Fort est de constater que les pays de l’organisation ont appliqué les décisions prises à raison de 80 %, ce qui est un événement non négligeable. Mais, un tiers des capacités de production de l’Opep n’est pas exploitée, et ces pays ne pouvaient sacrifier plus que ça, sinon ils se seraient exposés aux impacts négatifs.
El Khabar : Comment voyez vous la situation de l’Algérie en plein chute des prix du pétrole et la continuité de la hausse des importations ?
Mourad Preure : L’Algérie traverse une situation très difficile, car on importe en moyenne 40 milliards de dollars, et on prévoit pour cette année des recettes aux environs de 35 ou 36 milliards de dollars, et donc on aura de grandes difficultés, entre autres, on enregistrera un déficit dans la balance commerciale. Et on constate que les réserves pétrolières en Algérie représentent 1 % des réserves mondiales, contre 2. 5 % de réserves gazières, et la durée de la réserve pétrolière Algérienne atteint 16. 8 années, contre 50 années pour le gaz.
El Khabar : Mais, qu’en est-il de la situation financière et des indices économiques ?
Mourad Preure : S’agissant des indices économiques, on se retrouvera devant des paris et des défis des plus difficiles, avec la baisse des revenus aux environs de 36 milliards de dollars et la hausse des importations à plus de 40 milliards de dollars. Cette situation nous contraindra à des prélèvements du budget, auxquels on ne peut échapper. L’industrie en Algérie représente 5 % seulement du produit local brut alors qu’il état de l’ordre de 24 %, et dés lors, la notion du patriotisme en économie, c’est d’aider notamment les petites et moyennes entreprises et garantir la l’aptitude concurrentielle est nécessaire dans un proche avenir afin d’éviter la disparition de l’industrie Algérienne.
El Khabar
jeudi 19 mars 2009.
L’expert international et directeur du bureau de MP Strategy Consulting, un des ex consultants de Sonatrach et membre du club de Consulting en Europe, a révélé que le l’Algérie sera contraint à réduire les enveloppes budgétaires et à annuler quelques projets suite à la baisse des prix du pétrole,
Et ainsi, il prévoit que le monde fera face à un choc pétrolier après 2010, avec le redressement de la demande et la stabilité de l’offre. Ila révélé que les réserves pétrolières Algériennes sont estimées à 16. 5 années contre 50 années environ pour le gaz.
El Khabar : L’Opep a décidé de ne pas baisser sa production pétrolière durant sa dernière réunion à Vienne, quelle est votre lecture par rapport à cela ?
Mourad Preure : Cette décision était attendue, notamment après que l’organisation de l’Opep ait revu en baisse sa production à 4. 2 millions de barils par jour, et les répercussions de la décision de la variabilité des prix aux environs de 40 dollars le baril. Fort est de constater que les pays de l’organisation ont appliqué les décisions prises à raison de 80 %, ce qui est un événement non négligeable. Mais, un tiers des capacités de production de l’Opep n’est pas exploitée, et ces pays ne pouvaient sacrifier plus que ça, sinon ils se seraient exposés aux impacts négatifs.
El Khabar : Comment voyez vous la situation de l’Algérie en plein chute des prix du pétrole et la continuité de la hausse des importations ?
Mourad Preure : L’Algérie traverse une situation très difficile, car on importe en moyenne 40 milliards de dollars, et on prévoit pour cette année des recettes aux environs de 35 ou 36 milliards de dollars, et donc on aura de grandes difficultés, entre autres, on enregistrera un déficit dans la balance commerciale. Et on constate que les réserves pétrolières en Algérie représentent 1 % des réserves mondiales, contre 2. 5 % de réserves gazières, et la durée de la réserve pétrolière Algérienne atteint 16. 8 années, contre 50 années pour le gaz.
El Khabar : Mais, qu’en est-il de la situation financière et des indices économiques ?
Mourad Preure : S’agissant des indices économiques, on se retrouvera devant des paris et des défis des plus difficiles, avec la baisse des revenus aux environs de 36 milliards de dollars et la hausse des importations à plus de 40 milliards de dollars. Cette situation nous contraindra à des prélèvements du budget, auxquels on ne peut échapper. L’industrie en Algérie représente 5 % seulement du produit local brut alors qu’il état de l’ordre de 24 %, et dés lors, la notion du patriotisme en économie, c’est d’aider notamment les petites et moyennes entreprises et garantir la l’aptitude concurrentielle est nécessaire dans un proche avenir afin d’éviter la disparition de l’industrie Algérienne.
El Khabar
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