PARIS, 2 juin 2010 | Le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner s'est prononcé mercredi pour une enquête internationale "crédible" et rapide sur l'opération de l'armée israélienne contre la flottille de militants pro-palestiniens, soulignant que c'est seulement "après enquête" qu'il conviendra de se prononcer sur des sanctions.
AFP | 02.06.2010 | 09:12
Le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner s'est prononcé mercredi pour une enquête internationale "crédible" et rapide sur l'opération de l'armée israélienne contre la flottille de militants pro-palestiniens, soulignant que c'est seulement "après enquête" qu'il conviendra de se prononcer sur des sanctions.
Interrogé au micro de la radio RTL sur d'éventuelles sanctions de la communauté internationale, M. Kouchner a souligné que "la France souhaite que la déclaration du conseil de sécurité votée à l'unanimité soit complètement appliquée".
"On a demandé qu'une enquête crédible soit menée. Il faut le faire très vite, c'est au secrétaire général des Nations unies de choisir la forme (...). Qu'il choisisse la Croix-Rouge ou choisisse une toute autre forme, c'est à lui de décider au plus vite", a-t-il ajouté.
"Quelles sanctions et pourquoi? Il faut avant qu'on connaisse les faits et nous allons les connaître", a-t-il insisté, au sujet des demandes de punition internationale d'Israël après l'opération militaire au large de Gaza.
"C'est après enquête qu'il faudra décider", a-t-il dit.
"Personne n'a le droit d'intervenir" dans les eaux internationales, "ce fut fait de façon extrêmement dommageable pour l'image même d'Israël". "Nous avons crié très fort ce que nous pensions de cette opération", a-t-il dit.
"Ne pensez pas que je réduise à peu de choses ce qui s'est passé. Au contraire, je pense que c'est une très grave erreur, sinon une faute. Aussi bien pour l'idée qu'on a de l'humanitaire --même si l'humanitaire était discutable en cette occasion--, mais aussi pour l'idée qu'on a de la nécessaire poursuite du processus de paix", a remarqué Bernard Kouchner.
"Il y a une forme très particulière d'Etat dont on ne doit pas oublier comment cet Etat a été constitué, mais il ne doit pas y avoir d'impunité", a-t-il répété au sujet d'Israël.
M. Kouchner a rappelé que la France "n'a jamais approuvé ni l'intrusion de l'armée israélienne dans Gaza ni le blocus".
Lundi avant l'aube, des commandos de marine israéliens ont lancé dans les eaux internationales un raid contre une flottille internationale acheminant des militants pro-palestiniens et des tonnes d'aide, au cours duquel neuf personnes ont été tuées, dont au moins quatre Turcs.
AFP | 02.06.2010 | 09:12
Le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner s'est prononcé mercredi pour une enquête internationale "crédible" et rapide sur l'opération de l'armée israélienne contre la flottille de militants pro-palestiniens, soulignant que c'est seulement "après enquête" qu'il conviendra de se prononcer sur des sanctions.
Interrogé au micro de la radio RTL sur d'éventuelles sanctions de la communauté internationale, M. Kouchner a souligné que "la France souhaite que la déclaration du conseil de sécurité votée à l'unanimité soit complètement appliquée".
"On a demandé qu'une enquête crédible soit menée. Il faut le faire très vite, c'est au secrétaire général des Nations unies de choisir la forme (...). Qu'il choisisse la Croix-Rouge ou choisisse une toute autre forme, c'est à lui de décider au plus vite", a-t-il ajouté.
"Quelles sanctions et pourquoi? Il faut avant qu'on connaisse les faits et nous allons les connaître", a-t-il insisté, au sujet des demandes de punition internationale d'Israël après l'opération militaire au large de Gaza.
"C'est après enquête qu'il faudra décider", a-t-il dit.
"Personne n'a le droit d'intervenir" dans les eaux internationales, "ce fut fait de façon extrêmement dommageable pour l'image même d'Israël". "Nous avons crié très fort ce que nous pensions de cette opération", a-t-il dit.
"Ne pensez pas que je réduise à peu de choses ce qui s'est passé. Au contraire, je pense que c'est une très grave erreur, sinon une faute. Aussi bien pour l'idée qu'on a de l'humanitaire --même si l'humanitaire était discutable en cette occasion--, mais aussi pour l'idée qu'on a de la nécessaire poursuite du processus de paix", a remarqué Bernard Kouchner.
"Il y a une forme très particulière d'Etat dont on ne doit pas oublier comment cet Etat a été constitué, mais il ne doit pas y avoir d'impunité", a-t-il répété au sujet d'Israël.
M. Kouchner a rappelé que la France "n'a jamais approuvé ni l'intrusion de l'armée israélienne dans Gaza ni le blocus".
Lundi avant l'aube, des commandos de marine israéliens ont lancé dans les eaux internationales un raid contre une flottille internationale acheminant des militants pro-palestiniens et des tonnes d'aide, au cours duquel neuf personnes ont été tuées, dont au moins quatre Turcs.
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