Le constat s’impose : l’actuelle entité sioniste doit disparaître.
par Daniel Vanhove - Journal Mondialisation - Ce 08 Juin 2010.
A suivre ...
par Daniel Vanhove - Journal Mondialisation - Ce 08 Juin 2010.
La dernière agression de l’entité sioniste à l’encontre du bateau turc Mavi Marmara est probablement la signature de la fin du projet colonial des extrémistes israéliens. Et tout démocrate qui se respecte ne peut relâcher la pression sur les dirigeants politiques du monde, afin que justice soit rendue aux victimes de cette ignoble agression. Prémices d’une justice plus large à tous ceux qui ont injustement souffert du projet colonial sioniste, depuis plus de 62 ans.
Pour comprendre, revenons sur la chronologie des faits qui se sont déroulés face aux côtes de Gaza, et décortiquons quelque peu leur présentation par les autorités israéliennes:
1. dans les jours qui ont précédé le départ de la flottille humanitaire pour Gaza, les autorités israéliennes ont préparé le terrain médiatique, affirmant que l’accès aux côtes de Gaza serait interdit à toute embarcation ;
2. en pleine nuit du 31 mai, le Mavi Marmara suivi par un sous-marin (!), des vedettes et des hélicoptères de combat, subit l’assaut d’un commando israélien héliporté, dans les eaux internationales, ce qui constitue en soi une enfreinte aux lois maritimes et transforme de facto les assaillants israéliens en pirates ;
3. avant même de monter à bord et depuis leurs bâtiments de guerre, les militaires israéliens ont fait usage de leurs armes à feu, tuant et blessant plusieurs militants, ce qui est formellement interdit par les Conventions internationales et qui dans un contexte de guerre, constitue un crime contre l’humanité ;
4. les pacifistes issus d’une quarantaine de nationalités différentes, pris de panique par la violence extrême de cet assaut, loin de se résigner tentent de se défendre avec ce qui leur tombe sous la main et un pugilat s’ensuit ;
5. plusieurs humanitaires sont tués à bout portant dont certains sont même jetés par-dessus bord ;
6. dans une brutalité inouïe faite à l’encontre de civils, les militaires prennent le contrôle du Mavi Marmara et le détournent vers le port israélien d’Ashdod, ce qui constitue un enlèvement et une séquestration de civils étrangers au conflit ;
7. les informations sur le déroulement de cette opération sont manipulées et tronquées par les responsables israéliens, tant à l’intérieur d’Israël que dans les capitales étrangères, ainsi du nombre de victimes où le flou le plus absolu persiste toujours et illustre le mépris d’Israël pour toute vie humaine non juive ;
8. des photos et des vidéos prises par l’armée sont passées en boucle sur les chaînes internationales pour démontrer la violence de militants pacifistes et dénoncer leur agressivité à l’égard des forces armées israéliennes, dans le but de jeter le doute sur leur bonne foi et leur engagement humanitaire ;
9. les agresseurs israéliens surarmés tentent de se faire passer pour les agressés et de retourner les informations à leur profit, poussant le ridicule à exhiber les armes des humanitaires : rasoirs, couteaux de cuisine, barres de fer (issues du matériel de bord), frondes et sacs de billes ;
10. les versions des officiels israéliens ne concordent absolument pas avec les versions des militants pacifistes et il faut donc constater qu’en plus de leurs crimes, les représentants d’Israël, tous autant qu’ils sont, mentent sans vergogne et utilisent des vidéos datant de 2003 et 2006 afin de travestir la vérité en propagande ;
11. non contents d’arraisonner le convoi humanitaire, de brutaliser les civils et de mentir sur la version des faits, les soldats ont volé les victimes de tous leurs effets personnels, y compris leurs cartes de crédit ;
12. cerise sur le gâteau : les chaleureuses félicitations du 1er Ministre Netanyahu au retour de cette inacceptable et criminelle expédition maritime ;
13. le gouvernement israélien continue d’interdire l’accès aux côtes de Gaza à tout navire étranger et a déjà détourné le Rachel Corrie et sa cargaison vers le port d’Ashdod ;
14. non contentes d’intervenir contre des convois humanitaires, les autorités israéliennes détiennent le contenu des bateaux et ne semblent pas vouloir restituer les bâtiments à leurs propriétaires ;
15. face aux habituelles hésitations de l’administration américaine pour condamner cette intervention, il reste à déterminer si les autorités US ainsi que l’OTAN n’étaient pas informées de l’opération israélienne, voire si elles n’ont pas encouragé l’assaut du Mavi Marmara pour punir la Turquie de ses initiatives dans le dossier du nucléaire iranien.
Pour comprendre, revenons sur la chronologie des faits qui se sont déroulés face aux côtes de Gaza, et décortiquons quelque peu leur présentation par les autorités israéliennes:
1. dans les jours qui ont précédé le départ de la flottille humanitaire pour Gaza, les autorités israéliennes ont préparé le terrain médiatique, affirmant que l’accès aux côtes de Gaza serait interdit à toute embarcation ;
2. en pleine nuit du 31 mai, le Mavi Marmara suivi par un sous-marin (!), des vedettes et des hélicoptères de combat, subit l’assaut d’un commando israélien héliporté, dans les eaux internationales, ce qui constitue en soi une enfreinte aux lois maritimes et transforme de facto les assaillants israéliens en pirates ;
3. avant même de monter à bord et depuis leurs bâtiments de guerre, les militaires israéliens ont fait usage de leurs armes à feu, tuant et blessant plusieurs militants, ce qui est formellement interdit par les Conventions internationales et qui dans un contexte de guerre, constitue un crime contre l’humanité ;
4. les pacifistes issus d’une quarantaine de nationalités différentes, pris de panique par la violence extrême de cet assaut, loin de se résigner tentent de se défendre avec ce qui leur tombe sous la main et un pugilat s’ensuit ;
5. plusieurs humanitaires sont tués à bout portant dont certains sont même jetés par-dessus bord ;
6. dans une brutalité inouïe faite à l’encontre de civils, les militaires prennent le contrôle du Mavi Marmara et le détournent vers le port israélien d’Ashdod, ce qui constitue un enlèvement et une séquestration de civils étrangers au conflit ;
7. les informations sur le déroulement de cette opération sont manipulées et tronquées par les responsables israéliens, tant à l’intérieur d’Israël que dans les capitales étrangères, ainsi du nombre de victimes où le flou le plus absolu persiste toujours et illustre le mépris d’Israël pour toute vie humaine non juive ;
8. des photos et des vidéos prises par l’armée sont passées en boucle sur les chaînes internationales pour démontrer la violence de militants pacifistes et dénoncer leur agressivité à l’égard des forces armées israéliennes, dans le but de jeter le doute sur leur bonne foi et leur engagement humanitaire ;
9. les agresseurs israéliens surarmés tentent de se faire passer pour les agressés et de retourner les informations à leur profit, poussant le ridicule à exhiber les armes des humanitaires : rasoirs, couteaux de cuisine, barres de fer (issues du matériel de bord), frondes et sacs de billes ;
10. les versions des officiels israéliens ne concordent absolument pas avec les versions des militants pacifistes et il faut donc constater qu’en plus de leurs crimes, les représentants d’Israël, tous autant qu’ils sont, mentent sans vergogne et utilisent des vidéos datant de 2003 et 2006 afin de travestir la vérité en propagande ;
11. non contents d’arraisonner le convoi humanitaire, de brutaliser les civils et de mentir sur la version des faits, les soldats ont volé les victimes de tous leurs effets personnels, y compris leurs cartes de crédit ;
12. cerise sur le gâteau : les chaleureuses félicitations du 1er Ministre Netanyahu au retour de cette inacceptable et criminelle expédition maritime ;
13. le gouvernement israélien continue d’interdire l’accès aux côtes de Gaza à tout navire étranger et a déjà détourné le Rachel Corrie et sa cargaison vers le port d’Ashdod ;
14. non contentes d’intervenir contre des convois humanitaires, les autorités israéliennes détiennent le contenu des bateaux et ne semblent pas vouloir restituer les bâtiments à leurs propriétaires ;
15. face aux habituelles hésitations de l’administration américaine pour condamner cette intervention, il reste à déterminer si les autorités US ainsi que l’OTAN n’étaient pas informées de l’opération israélienne, voire si elles n’ont pas encouragé l’assaut du Mavi Marmara pour punir la Turquie de ses initiatives dans le dossier du nucléaire iranien.
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