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L'inventeur de la Swatch est mort

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  • L'inventeur de la Swatch est mort


    Nicolas G. Hayek. Crédits photo : AFP
    Nicolas Hayek, fondateur de Swatch Group, est décédé lundi, à l'âge de 82 ans. Entrepreneur exceptionnel, il a sauvé l'horlogerie suisse avec sa célèbre montre en plastique et a bâti un empire.

    «Je me reposerai quand je serai mort.» L'heure est venue pour le fondateur de Swatch Group, numéro un mondial de l'horlogerie, Nicolas G. Hayek, décédé d'une crise cardiaque lundi, en début d'après-midi à son bureau, au siège de l'entreprise à Bienne, en Suisse. À 82 ans, cet infatigable entrepreneur n'avait jamais décroché de sa passion pour son groupe, dont il était toujours président et administrateur délégué, même si, depuis 2003, il en avait confié la gestion opérationnelle à son fils Nick. Arborant toujours au moins trois montres à ses deux bras, cet homme visionnaire a sauvé l'industrie horlogère suisse au bord du gouffre il y a trente ans.
    Nicolas Hayek est né à Beyrouth le 19 février 1928, dans une famille chrétienne. Il fait ses études chez les pères jésuites avant d'obtenir une licence en mathématiques et physique à l'université de Lyon. Sa première expérience professionnelle l'amène à Zurich, où il effectue un stage dans une compagnie de réassurance. C'est là aussi qu'il rencontre sa femme, dont le père possède une fonderie spécialisée dans la fabrication de freins de wagons des trains suisses. Le jeune immigré apprend le suisse-allemand et est propulsé à la tête de l'entreprise lorsque son beau-père est victime d'une attaque cérébrale. C'est là qu'il apprend sur le tas les problématiques industrielles, une découverte qui deviendra le moteur de son existence.
    Fort de cette expérience, il fonde en 1963 son cabinet de conseil Hayek Engineering, à Zurich, qui emploie 250 consultants au bout d'un an. Il obtient à ce moment-là la nationalité suisse. Il devient une sorte de gourou de l'industrie du pays, travaillant aussi bien pour Nestlé que pour l'armée.
    C'est dans ce cadre qu'il est sollicité, au début des années 1980, pour mener une étude sur le sort de l'industrie horlogère suisse, mise à mal par la concurrence du quartz japonais. Son analyse est sans pitié : la Suisse n'a plus qu'une part de marché ridicule dans les montres abordables, campant sur son fortin du très haut de gamme. Il décide de prendre le contre-pied de cette évolution jugée inéluctable. «J'ai décidé d'attaquer le gros du marché avec des montres à moins de 100 euros produites en Suisse», racontait-il.

    Un empire de 19 marques

    Son postulat : une industrie ne peut survivre sans s'appuyer sur des volumes. Partant de ce credo, il propose de fusionner deux sociétés moribondes, SSIH, propriétaire des marques Omega et Tissot, et Asuag, détenteur de Longines, Rado et notamment des composants ETA. La même année, il amorce une révolution en lançant la première montre en plastique, à quartz, fabriquée en Suisse : la Swatch. Vendue à 50 francs suisses (soit 38 euros aujourd'hui). Il en aura écoulé 400 millions d'exemplaires dans le monde entier jusqu'à ce jour. Ce succès populaire lui permet contre toute attente de s'imposer comme le roi de la montre de luxe. Ainsi, il rachète Breguet, Blancpain, Jaquet Droz, Glasshüte Originals, Léon Hatot, et développe les lignes horlogères de Calvin Klein et Tiffany.
    Fort de 19 marques, l'empire pesait en 2009 un chiffre d'affaires de 5,4 milliards de francs suisses (4 milliards d'euros) et emploie 24 000 personnes dans ses quelque 160 usines. Son groupe fournit l'essentiel des composants de l'industrie horlogère suisse, ce qui donne à Swatch l'occasion de faire la pluie et le beau temps, notamment à travers ses menaces régulières d'arrêter de livrer en mouvements les concurrents.
    Cela n'empêchait pas citizen Hayek de garder un œil avisé sur la marche du monde. Consultant, on l'a vu soutenir un rapport devant la commission parlementaire de la défense sur l'achat de chars d'assaut pour faire économiser un milliard de francs suisses à son pays ou refuser de vendre aux Américains des composants de quartz utilisés dans leurs missiles lors de la guerre en Irak.
    Celui qui, dit-on, aurait contribué à créer 350 000 emplois dans le monde refusait de prendre la main-d'œuvre comme une variable d'ajustement. Face à la profonde crise qui a frappé le secteur en 2008 et 2009, il s'est efforcé de ne pas licencier, à l'inverse de la plupart des autres marques. Bien qu'il ait introduit son groupe en Bourse, ce patron à la fois humain et mégalomane invectivait régulièrement les analystes financiers et investisseurs, critiqués pour leur courte vue et leur avidité. «Aujourd'hui encore, je remercie les analystes financiers et tous ceux qui m'ont déconseillé de reprendre en main l'horlogerie suisse dont plus personne ne voulait, il y a trente ans. Ces gens ont fait de moi un milliardaire», nous confiait-il en octobre 2006.
    Sa vision idéalisée du monde moderne s'est parfois heurtée à des contraintes matérielles. La petite voiture conçue en partenariat avec Mercedes, la Smart, a été un échec pour lui. Dernièrement, il investissait dans l'énergie solaire, convaincu que c'était le seul moyen de sauver la planète. «J'ai bu la vie comme un assoiffé, nous confiait-il encore il y a peu, et je peux vous dire qu'elle a un goût sensationnel.»


    Lefigaro

  • #2
    L'une des plus mauvaises montres. Elle est trop chère, mais elle tombe souvent en panne. Je préfere les japonaises CASIO, mois chere mais trés efficace.

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    • #3
      L'une des plus mauvaises montres. Elle est trop chère, mais elle tombe souvent en panne. Je préfere les japonaises CASIO, mois chere mais trés efficace.
      Exact , Mais moi perso je préfere les montres U-Boat 1001 Diver

      Le nom de U-boat désigne les sous marins allemand des deux dérniers guerres
      "La mathématique est la reine des Sciences, mais la théorie des nombres est la reine des sciences mathématiques."

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      • #4
        "Inventeur" de SWATCH à crevé ?

        D'accord.

        Il y'a lieu d emettre les drapeaux en berne peut-être ?
        "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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        • #5
          le temps va s'arreter

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          • #6
            moi je prefére Seiko, efficace, sure et exacte! j ai une seiko automatic,!

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            • #7
              je n ai jamais eu de swatch donc je ne peux pas dire si elle sont mauvaise.en revanche les meileurs montres sont a mon avis

              omega
              seiko
              citizen

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