Abdesselam Aboudrar : "Nous luttons contre la corruption en toute indépendance"
Pour venir à bout d’un mal aux racines séculaires, les autorités marocaines ont mis en place, à la fin de 2008, une instance ad hoc. À la veille de la publication de son premier rapport, son président rappelle ce qui a été réalisé, mais aussi, et surtout, ce qui reste à faire.
La politique de Mohammed VI, visible à l’œil nu, a pour objectif la modernisation accélérée de l’ancien empire chérifien. Pour mener à bien les chantiers ouverts depuis dix ans, il a fait appel à des quadras lauréats des grandes écoles en France ou d’universités prestigieuses aux États-Unis. Pour les réformes des secteurs sensibles – droits de l’homme ou diaspora –, d’anciens gauchistes ont été sollicités. Tous ont payé, à coups d’années d’exil et de prison, ce que le poète Abdellatif Laabi appelle l’« impôt de la dignité ».
Pour venir à bout d’un mal aux racines séculaires, les autorités marocaines ont mis en place, à la fin de 2008, une instance ad hoc. À la veille de la publication de son premier rapport, son président rappelle ce qui a été réalisé, mais aussi, et surtout, ce qui reste à faire.
La politique de Mohammed VI, visible à l’œil nu, a pour objectif la modernisation accélérée de l’ancien empire chérifien. Pour mener à bien les chantiers ouverts depuis dix ans, il a fait appel à des quadras lauréats des grandes écoles en France ou d’universités prestigieuses aux États-Unis. Pour les réformes des secteurs sensibles – droits de l’homme ou diaspora –, d’anciens gauchistes ont été sollicités. Tous ont payé, à coups d’années d’exil et de prison, ce que le poète Abdellatif Laabi appelle l’« impôt de la dignité ».
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