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Sahara occidental Les dommages collatéraux du décès de Beiba

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  • Sahara occidental Les dommages collatéraux du décès de Beiba

    Cet acteur sahraoui, connaisseur du dossier, estime que «pour répondre à cette question, il faut d’abord cerner le statut du défunt dans le centre de prise de décision au sein du Polisario». Car explique notre interlocuteur.

    Beiba ne disposait pas de suffisamment d’appui «la plupart des membres de sa tribu sont installés au Maroc. Il a compensé ce manque d’appui par ses positions radicales sur le dossier. Cela en plus de son statut d’homme de confiance qu’il a acquis auprès du pouvoir algérien». D’une autre part, étant issu d’une tribu minoritaire (Izzerguiyyine) donc en dehors du cercle du pouvoir dominé par les Rguibates, le défunt était souvent sollicité, comme c’est de coutume dans la société sahraouie, pour des missions d’arbitrage entre les hommes forts des Rguibat. Pour reprendre le raisonnement de notre source, la perte donc d’un arbitre, un conservateur aux positions radicales et un proche d’Alger, bref une «soupape de sécurité» pour le Polisario, «aura certainement de grandes répercussions sur le cercle du pouvoir à Tindouf».

    Ce qui pourrait influer, affirme notre source, sur le cour des négociations. «Mais, dans un sens comme dans l’autre. Cela dépend de son remplaçant». En effet, explique notre interlocuteur, ce décès pourrait être bénéfique pour le processus de négociations. Si son remplaçant s’avère d’une forte personnalité, le processus pourrait avancer. Car, soutient la même source : «négocier c’est se montrer capable de reprendre les armes ou alors faire des concessions.

    Beiba n’était dans aucun de ces deux cas
    ». Une autre personnalité de la trempe de Bachir Mustapha Sayed, estime notre source, «pourrait certainement faire avancer les négociations et sortir de l’impasse». En attendant, les quelques semaines à venir promettent des «surprises». Cela d’autant que «de nombreuses voix se sont levées pour exiger une enquête pour éclaircir les circonstances de ce décès». Certains membres influents de sa tribu, rapporte la publication algérienne «Algérie Times», n’écartent pas la thèse d’un assassinat.



    taharabouelfarah | 7 juillet 2010

  • #2
    incroyable comment catastrophe apres catastrophe s'abat sur ce mouvement qui n'a plus de mouvement que le nom vu qu'il ne bouge plus.

    Deconfiture totale dans un debut de la fin qui s'amorce comme etant tres aigri...

    Je sens qu'on va voir des defections durant les negociations..

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    • #3
      Moi je retiens cette phrase :

      «négocier c’est se montrer capable de reprendre les armes ou alors faire des concessions.

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      • #4
        Un vieil article pour cerner le remplacant eventuel:

        Le Conseil de sécurité de l’ONU appelle les parties au conflit
        du Sahara à des “négociations sans préalable”.
        Côté Polisario, Bachir Mustapha Sayed sera-t-il
        le négociateur-clé? Portrait et parcours.

        L’homme de l’autonomie

        Par Mouna Izddine



        Bachir Sayed



        Moins de 20 jours après la présentation par le Maroc de son projet d'autonomie des provinces sahariennes devant l'ONU, et par le Polisario de sa proposition du 10 avril 2007, la résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies sur la question du Sahara occidental a été adoptée à l'unanimité, le lundi 30 avril 2007 à New York. Dans deux mois, plus exactement le 30 juin 2007, Ban Ki-moon, le Secrétaire général de l'ONU, devra présenter devant le Conseil de Sécurité un rapport sur l'état d'avancement des négociations entre les différentes parties, pourparlers placés par ailleurs sous l'auspice de l'instance internationale. Un délai relativement court. Un deadline qui montre également, s'il le faut, la détermination de la communauté internationale à mettre fin à une impasse qui n'a que trop duré. Aussi divergentes que soient les positions du Maroc, du Front Polisario et, partant, de l'Algérie, sur l'épineux dossier du Sahara, il faut croire que ce statu quo de plus de 30 ans a fini par avoir raison de la patience de tous.
        C'est ainsi que, le dimanche 29 avril 2007, Mohamed Yeslem Beïssat, représentant à Alger du Polisario, a dit son organisation prête «à des négociations directes avec le Royaume du Maroc sous l'égide du Secrétaire général de l'ONU pour permettre au peuple sahraoui d'exercer pleinement son droit à l'autodétermination».

        Dans cet espoir de résolution pacifique qui se profile à l'horizon, Bachir Mustapha Sayed sera-t-il le négociateur-clé côté Polisario pour «une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable» telle que prônée par l'ONU? Tout porte à croire en tout cas que celui-ci pourrait bien être le négociateur en chef idéal dans le dialogue avec le Maroc.
        Il faut dire que Bachir Mustapha Sayed, l'une des figures de proue du mouvement séparatiste sahraoui, considéré comme son numéro 2, jouit d'une estime et d'une crédibilité certaines aussi bien auprès des défenseurs de la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD) que du Maroc, des Sahraouis et du pouvoir algérien.

        Sa lignée, d'abord, est loin d'être quelconque. Né Bachir Roukaïbi, à Dakhla, au début des années 50, dans une modeste famille de la noble tribu des R'guibate, Bachir Mustapha Sayed grandit à Tan-Tan. Il n'est autre que le frère cadet d'El Ouali Mustapha Sayed, fondateur, en mai 1973, du Polisario et premier président de la RASD (février 1976), assassiné le 9 juin 1976 dans des circonstances mystérieuses à proximité de la capitale mauritanienne, Nouakchott. Certains soutiennent qu'El Ouali était sur le point de rallier le camp marocain, revirement qui aurait déplu à Alger. Mais, à ce jour, on ignore les véritables auteurs de son assassinat.

        L' autre frère de Bachir, Baba Sayed, également un des leaders du Front Polisario, qu'il a rejoint en 1975, a été représentant successif de la mouvance indépendantiste en France, en Suisse puis au Canada. Avant de divorcer, en 1998, du même Front Polisario, dont il a publiquement prédit la faillite inéluctable et qualifié les leaders de «médiocres, sans projet politique et corrompus par l'exercice d'un pouvoir absolu qui considère le combat du peuple sahraoui comme un simple commerce générateur de profits et de privilèges individuels».

        Son parcours, ses positions atypiques et ses réalisations plaident ensuite en sa faveur. En effet, Bachir Mustapha Sayed, arrêté une première fois par les autorités marocaines au printemps 1974 en compagnie d'autres étudiants sahraouis à Agadir, a intégré les rangs du mouvement séparatiste en 1975 et occupé pendant de longues années le poste de ministre des Affaires étrangères de la RASD en remplacement d'Ibrahim Hakim (alias Mohamed Driouech) après la défection de ce dernier et son ralliement au Royaume en 1994. Bachir Mustapha Sayed n'a jamais approuvé la ligne politique «extrémiste et stérile» prêchée par la direction du mouvement séparatiste, notamment par «l'exécutant des ordres d'Alger», Mohamed Abdelaziz (R'guibi de l'Est, natif de Marrakech en 1947 d'un ancien sous-officier de l'armée marocaine), à la tête de la RASD et secrétaire général du Polisario depuis 1976. Bachir Mustapha Sayed a toujours tenu un discours alliant modération, tact et pragmatisme, même dans les moments les plus critiques. Bienséant et d'une grande probité, contrairement à un Mohamed Abdelaziz aigri et grillé auprès des Marocains et d'une partie de la communauté internationale par ses sorties intempestives et son comportement mafieux, Bachir Mustapha Sayed ne s'est jamais montré insultant à l'égard du Maroc, de son Roi ou de son peuple. Un bon point de taille à son actif auprès des hautes sphères du pouvoir à Rabat.

        Bachir Mustapha Sayed a d'ailleurs toujours pris part aux “équipées négociatrices”, officieuses et officielles, avec le Maroc, notamment en janvier 1989, où il s'est rendu en compagnie d'autres responsables du Polisario à Marrakech pour rencontrer le monarque défunt Hassan II; puis le 15 juillet 1993 à Laâyoune, où, à la tête d'une délégation de dirigeants du Polisario, il essaie de parvenir à un accord sur les modalités d'un référendum avec Driss Basri notamment, omnipotent ministre de l'Intérieur sous le règne de feu Hassan II. Il sera également de la partie en septembre 1996 à Tanger pour rencontrer SM Mohammed VI, alors prince héritier.
        En octobre 2006, Bachir Mustapha Sayed a clairement qualifié le Maroc de «grand frère sans lequel il ne peut y avoir de paix ni de vie pour les Sahraouis» et déclaré espérer établir des contacts directs avec SM Mohammed VI. Il avait, auparavant, clairement affiché son désaveu de la hiérarchie actuelle du Front Polisario en boudant le 11ème congrès de l'organisation tenu du 12 au 15 octobre 2003 à Tifariti, à quelques encablures de la ville de Smara.

        Ceux qui ont côtoyé Bachir Mustapha Sayed évoquent un homme de dialogue et d'ouverture. L'écrivain Jean-Pierre Koffel, qui a été son enseignant au début des années 70 à l'internat d'Agadir, se remémore un jeune lycéen au physique élancé, cultivé, obstiné et charismatique. Autonomiste et attaché viscéralement à sa terre natale, le fils des R'guibate s'est toujours davantage prononcé pour une autodétermination des Sahraouis, idéal imprégné du modèle des communautés espagnoles, que pour une indépendance brutale et tranchée. Aurait-il intégré le mouvement séparatiste par dépit, ne pouvant plus, dans sa fougue et son orgueil de jeune militant, supporter les exactions des sécuritaires des années de plomb et le manque d'enthousiasme des dirigeants politiques marocains de l'époque pour entamer la libération des provinces du Sud? Encouragé, comme beaucoup d'autres, par les pétrodollars généreusement offerts par la Libye, dont le guide, Mouammar Kaddafi, plaçait le Maroc en tête de ses ennemis qu'il fallait déstabiliser à n'importe quel prix, et les positions ambiguës des anciennes puissances coloniales espagnole et française, qui voyaient d'un mauvais œil la montée en force du Maroc, Bachir Mustapha Sayed a vite été happé par les thèses indépendantistes. Sans oublier l'attitude algérienne, qui n'a jamais voulu du bien à ses voisins…

        Autre argument de poids, son nom, contrairement à d'autres dirigeants du Polisario, Bachir Mustapha Sayed n'a jamais été cité par les rescapés des geôles ou des camps de Tindouf dans des dossiers d'atteinte aux droits de l'Homme (tortures, viol, déportation, ségrégation tribale, etc), comme cela a été le cas notamment pour Omar Hadrami, alias Mohamed Ali Al Admi, ex-wali de la région de Settat, dénoncé comme un tortionnaire notoire d'opposants sahraouis au Polisario et de prisonniers marocains alors qu'il officiait à la tête des services militaires du Polisario, avant de rallier le Maroc en 1989.
        Bachir Mustapha Sayed est apprécié des populations sahraouies et maintient toujours, malgré les divergences idéologiques, en digne homme du désert, des liens de respect et de considération mutuels avec Khalihenna Ould Errachid, président du Conseil Royal Consultatif pour les Affaires sahariennes (CORCAS). Ce dernier pourrait d'ailleurs fort probablement être son vis-à-vis dans
        d'éventuelles négociations tripartites. Pourquoi ne le serait-il pas?

        Les deux enfants des R'guibate, qui se sont côtoyés dans leur jeunesse durant la lutte commune contre l'occupant espagnol puis au sein de la fronde “anti-marocaine”, connaissent l'histoire mouvementée de leur sol natal, la réalité du terrain sur le bout des doigts, les revendications des populations locales. Ils sont également tous deux conscients de la nécessité vitale d'un accord pacifique entre les différents protagonistes d'un conflit trentenaire.

        Côté adverse, si l'on peut dire, Bachir Mustapha Sayed entretient également de bonnes relations avec le pouvoir algérien, notamment avec Abdelaziz Bouteflika, actuel président d'Algérie, qui l'a placé sous son aile tout comme son frère El Ouali, alors qu'il était ministre des Affaires étrangères sous la présidence de Houari Boumediène, de 1963 à 1979. Même après sa rupture de ban avec le Polisario, Bachir Mustapha Sayed ne s'est jamais permis de critiquer le gouvernement algérien. On raconte même, ici et là, qu'il a volontairement et subtilement été mis en stand-by par Alger depuis quelques années dans l'optique de mieux le préparer à son rôle de médiateur idoine auprès de Rabat. Un “Monsieur Propre” en quelque sorte, carte immaculée que la partie algérienne attendrait de sortir au moment adéquat.

        Bachir Mustapha Sayed, grand seigneur, semble, lui, n’avoir cure des spéculations. Aujourd'hui, tout en demeurant membre du bureau politique du Front Polisario, il a cessé ses activités. Amoureux inconditionnel du désert, de son sable chaud, de ses oasis apaisantes et de ses gens humbles, il aurait choisi de résider en Mauritanie, dans la région de Zouirat. Plutôt que dans la froide opulence des contrées occidentales comme d'autres parmi ses pairs.

        Assagi par l'âge et la dure école de la vie, le vieux guerrier, tout comme ses compagnons de bataille, est probablement plus que jamais prêt à polir ses crocs pour se mettre autour de la table des négociations. La paix au Sahara n'est plus un mirage.

        Maroc Hebdo

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        • #5
          Cela d’autant que «de nombreuses voix se sont levées pour exiger une enquête pour éclaircir les circonstances de ce décès». Certains membres influents de sa tribu, rapporte la publication algérienne «Algérie Times», n’écartent pas la thèse d’un assassinat.

          estime notre source
          Raco : source : taharabouelfarah ??
          Hchamt , pour dire source : LE SOIR ( quotidien marocain )
          posté par ayoub 7
          incroyable comment catastrophe apres catastrophe s'abat sur ce mouvement qui n'a plus de mouvement que le nom vu qu'il ne bouge plus.
          aprés les négociations prochaine , tu peux dire ça !
          -pour ton info : Aujourd'hui , la Libye vient de faire une déclaration officielle , elle appui le droit et la légalité internationale : le passage par l autodétermination …Ni autonomie , ni sidi Zakri ..



          *. prémices , l Afrique va rentrer en jeu …..
          A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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          • #6
            Bachir Sayed ?

            Handicapé par l'historique de son frère ?

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            • #7
              *. prémices , l Afrique va rentrer en jeu …..
              oui ,Ross le sait deja


              ........M. Ross qui s'est rendu à Londres, Paris et Madrid, premières étapes de son périple entamé le 21 juin et qui le mènera à Washington et plus tard à Moscou, a qualifié ses "rencontres de très utiles" reflétant "un regain d'intérêt pour aller au-delà du Statu-quo et trouver une solution" à la question du Sahara, a ajouté le Porte-parole de l'ONU, Farhan Haq.

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              • #8
                posté par nourraja
                *. prémices , l Afrique va rentrer en jeu …
                oui ,Ross le sait deja
                " reflétant "un regain d'intérêt pour aller au-delà du Statu-quo et trouver une solution" à la question du Sahara, a ajouté le Porte-parole de l'ONU, Farhan Haq.
                @nourraja
                -Je crois que tu n avais pas bien saisi les nuances de ces propos ( j ai suivi les propos du porte parole de l ONU à El Jazeera ..) …il avait même parlé , des groupes amis du peuple du sahara occidental vont faire une visite au ROI pour le dissuader du plan de Ross ..

                -Pour sortir de cette crise maghrébine ..les pays visités vont appuyer ROSS dans sa démarche dicté par Washington .. quelques pays africains sont dans le bain ( ADS , Nigeria , Algérie Libye …. ! )
                A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                • #9
                  Communiqué de presse
                  Point de presse
                  Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

                  02/07/2010

                  Sahara occidental

                  L’Envoyé personnel du Secrétaire général au Sahara occidental, Christopher Ross, s’est rendu dans les capitales du Groupe des Amis du Sahara occidental, au cours de la semaine dernière, pour tenir des consultations sur la meilleure manière de faire faire avancer les négociations sur un accord mutuellement respectable et solliciter l’avis concret du Groupe des Amis ainsi que le renouvellement de leur appui.

                  Il s’est rendu à Londres, à Paris et à Madrid, avant de séjourner à Washington puis à Moscou.

                  M. Ross a indiqué que ses réunions ont été très utiles. Elles reflètent, a-t-il dit, un intérêt renouvelé pour surmonter le statu quo et trouver une solution.

                  Les membres du Groupe des Amis avec qui il s’est entretenu, à ce jour, ont tous exprimé leur disposition à travailler avec lui et les parties pour assurer le succès des futures négociations par le biais d’un engagement substantiel. Il a aussi constaté une unanimité sur la nécessité d’intensifier le travail sur les mesures d’établissement de la confiance, y compris la reprise des visites familiales par voie aérienne, l’inauguration rapide des visites familiales par voie routière et l’examen rapide des autres mesures que le HCR a proposées.
                  http://www.un.org/News/fr-press/docs...100702.doc.htm

                  Commentaire


                  • #10
                    M. Ross a indiqué que ses réunions ont été très utiles. Elles reflètent, a-t-il dit, un intérêt renouvelé pour surmonter le statu quo et trouver une solution.
                    Dans le droit et la légalité internationale …( pour préserver la crédibilité de l ONU
                    A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                    • #11
                      houari c'est quand la prochaine réunion?

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                      • #12
                        l’inauguration rapide des visites familiales par voie routière
                        Tres tres interessant.... Il faut bien preparer les retours...

                        Commentaire


                        • #13
                          houari c'est quand la prochaine réunion?
                          Ayrod
                          Le Maroc n a pas encore décidé et donné son avis … mm ! il attend que les camps des réfugiés à Tindouf se vident virtuellement ..ou bien la guérison de la diarrhée au Palais
                          A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

                          Commentaire


                          • #14
                            houari c'est quand la prochaine réunion?

                            Rapport du Secrétaire général sur la situation
                            concernant le Sahara occidental

                            Distr. générale
                            6 avril 2010
                            Français
                            Original : anglais

                            http://daccess-dds-ny.un.org/doc/UND...df?OpenElement

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