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qui
valorise cette royale dictature ils s'attachent a montrer la corruption,
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Corruption : L’Algérie classée à la 99e place
vous n'etes pas mieux loti que nous
jeudi 27 septembre 2007.
La corruption fait son nid en Algérie. Dans le classement annuel pour 2007 sur la corruption établie par Transparency international (TI), notre pays arrive à la 99e position sur 180 pays et territoires avec un Indice de perception de la corruption de 3.
L’Algérie recule de 15 places par rapport à 2006. L’année passée, l’Algérie était classée à la 84 position sur 163 pays avec un IPC de 3.1, selon la section locale de Transparency international.
Déterminé grâce à 14 enquêtes et sondages réalisés par des organismes indépendants auprès d’hommes d’affaires et de spécialistes, l’IPC est un indice qui va de 10 pour pays considéré comme « propre » jusqu’à 0 pour un pays où la corruption est très forte. Cet indice analyse les perceptions du niveau de la corruption dans le secteur public.
Dans le classement de TI, le Danemark avec un IPC de 9.4 arrive en tête alors que la Somalie, un pays en guerre civile, est dernier avec 1.4 points. L’Algérie arrive au milieu de ce classement, loin du Qatar (32), le pays arabe le moins corrompu. La Tunisie (61) et le Maroc (72) sont également mieux classés que l’Algérie. Tout comme l’Afrique du Sud et le Cap-Vert. Comme d’habitude, les pays riches arrivent en haut du classement et les pays pauvres en bas de l’échelle, avec certaines exceptions. « En dépit de quelques avancées, la corruption continue de siphonner de manière dramatique les ressources affectées à l’éducation, à la santé et les infrastructures », estime Huguette Labelle, présidente de TI.
Transpareny international appelle les pays développés à aider les pays moins développés à se débarrasser de la corruption.
Souvent pour décrocher des marchés dans les pays en voie de développement, les sociétés des pays développés deviennent des corrupteurs potentiels. Sous-payés, les fonctionnaires dans les pays pauvres et en voie de développement sont souvent la cible facile des corrupteurs. Dans notre pays, la corruption se généralise petit à petit pour toucher à tous les secteurs. « En 30 ans de service, je n’ai jamais assisté à autant de corruption. Même les simples employés demandent des pots-de-vin en échange d’un service », confie un notaire. Aujourd’hui beaucoup de gens sont convaincus que la corruption est le seul moyen pour atteindre leurs objectifs, soit pour obtenir un travail dans une société publique, décrocher un marché avec une administration, etc.
Au lieu de diminuer, la corruption augmente dans notre pays, selon l’ONG basée à Berlin. « Les analystes de la corruption et les auteurs de l’IPC considèrent qu’une note inférieure à 3 signifie l’existence d’un haut niveau de corruption au sein des institutions de l’Etat », note l’Association algérienne de lutte contre la corruption (AACC), section locale de TI.
La lutte contre la corruption tarde à donner des résultats dans notre pays.
Le procès Khalifa qui s’est tenu en mars dernier au tribunal de Blida n’y a rien fait. Pourtant, ce procès devait marquer un tournant dans la lutte nationale contre la corruption et un signal fort aux investisseurs étrangers sur la volonté politique du gouvernement de réduire la corruption. Le renforcement des moyens officiels de lutte contre la corruption comme l’adoption des lois sur le blanchiment d’argent et les mesures prises pour contrôler le commerce extérieur. L’Algérie semble payer le prix fort de la multiplication des scandales financiers et des détournements dans les banques publiques. Les scandales qui entourent la passation de certains marchés publics ont sans doute pesé lourdement dans les réponses des sondés par Transparency international. « La situation sociopolitique et économique catastrophique qui prévaut en Algérie depuis plusieurs années déjà n’a cessé de favoriser les conditions de l’explosion de la corruption à tous les niveaux », ajoute l’AACC.
Le Quotidien d’Oran
La corruption fait son nid en Algérie. Dans le classement annuel pour 2007 sur la corruption établie par Transparency international (TI), notre pays arrive à la 99e position sur 180 pays et territoires avec un Indice de perception de la corruption de 3.
L’Algérie recule de 15 places par rapport à 2006. L’année passée, l’Algérie était classée à la 84 position sur 163 pays avec un IPC de 3.1, selon la section locale de Transparency international.
Déterminé grâce à 14 enquêtes et sondages réalisés par des organismes indépendants auprès d’hommes d’affaires et de spécialistes, l’IPC est un indice qui va de 10 pour pays considéré comme « propre » jusqu’à 0 pour un pays où la corruption est très forte. Cet indice analyse les perceptions du niveau de la corruption dans le secteur public.
Dans le classement de TI, le Danemark avec un IPC de 9.4 arrive en tête alors que la Somalie, un pays en guerre civile, est dernier avec 1.4 points. L’Algérie arrive au milieu de ce classement, loin du Qatar (32), le pays arabe le moins corrompu. La Tunisie (61) et le Maroc (72) sont également mieux classés que l’Algérie. Tout comme l’Afrique du Sud et le Cap-Vert. Comme d’habitude, les pays riches arrivent en haut du classement et les pays pauvres en bas de l’échelle, avec certaines exceptions. « En dépit de quelques avancées, la corruption continue de siphonner de manière dramatique les ressources affectées à l’éducation, à la santé et les infrastructures », estime Huguette Labelle, présidente de TI.
Transpareny international appelle les pays développés à aider les pays moins développés à se débarrasser de la corruption.
Souvent pour décrocher des marchés dans les pays en voie de développement, les sociétés des pays développés deviennent des corrupteurs potentiels. Sous-payés, les fonctionnaires dans les pays pauvres et en voie de développement sont souvent la cible facile des corrupteurs. Dans notre pays, la corruption se généralise petit à petit pour toucher à tous les secteurs. « En 30 ans de service, je n’ai jamais assisté à autant de corruption. Même les simples employés demandent des pots-de-vin en échange d’un service », confie un notaire. Aujourd’hui beaucoup de gens sont convaincus que la corruption est le seul moyen pour atteindre leurs objectifs, soit pour obtenir un travail dans une société publique, décrocher un marché avec une administration, etc.
Au lieu de diminuer, la corruption augmente dans notre pays, selon l’ONG basée à Berlin. « Les analystes de la corruption et les auteurs de l’IPC considèrent qu’une note inférieure à 3 signifie l’existence d’un haut niveau de corruption au sein des institutions de l’Etat », note l’Association algérienne de lutte contre la corruption (AACC), section locale de TI.
La lutte contre la corruption tarde à donner des résultats dans notre pays.
Le procès Khalifa qui s’est tenu en mars dernier au tribunal de Blida n’y a rien fait. Pourtant, ce procès devait marquer un tournant dans la lutte nationale contre la corruption et un signal fort aux investisseurs étrangers sur la volonté politique du gouvernement de réduire la corruption. Le renforcement des moyens officiels de lutte contre la corruption comme l’adoption des lois sur le blanchiment d’argent et les mesures prises pour contrôler le commerce extérieur. L’Algérie semble payer le prix fort de la multiplication des scandales financiers et des détournements dans les banques publiques. Les scandales qui entourent la passation de certains marchés publics ont sans doute pesé lourdement dans les réponses des sondés par Transparency international. « La situation sociopolitique et économique catastrophique qui prévaut en Algérie depuis plusieurs années déjà n’a cessé de favoriser les conditions de l’explosion de la corruption à tous les niveaux », ajoute l’AACC.
Le Quotidien d’Oran
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