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Amiri serait un informateur de la CIA depuis longtemps

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  • Amiri serait un informateur de la CIA depuis longtemps

    La saga continue autour du physicien iranien qui assure avoir été enlevé par les Etats-Unis. Des officiels cités par la presse américaine affirment au contraire qu'il est un «indic'» régulier de la CIA.

    Accueilli jeudi en héros dans son pays, Shahram Amiri pourrait bien vite être soupçonné de trahison. Le physicien iranien, qui assure avoir été enlevé par les États-Unis, était depuis plusieurs années un informateur de la CIA, affirme le New York Times, qui cite des sources officielles américaines.

    À son retour en Iran, le scientifique a de nouveau raconté sa version des faits: il a été kidnappé par les services secrets américains lors d'un pèlerinage à la Mecque, emmené de force aux États-Unis où il a été retenu, torturé, et forcé de propager des mensonges sur le programme nucléaire iranien. Pure fiction, à en croire des responsables américains cités par le New York Times.

    Selon ces officiels, qui s'expriment sous couvert d'anonymat, Shahram Amiri était de longue date en lien avec le renseignement américain. Il aurait notamment été l'une des sources du National Intelligence Estimate, un document de synthèse élaboré par les différentes agences américaines de renseignement, consacrée au nucléaire iranien et publiée en 2007. Amiri, précise une des sources du quotidien américain, a fourni des renseignements «significatifs et originaux» sur certains aspects du programme nucléaire iranien.

    Un enlèvement simulé

    Quant à son déplacement en 2007 en Arabie saoudite, au cours duquel le physicien affirme avoir été drogué et enlevé, il aurait en réalité été planifié avec la CIA pour faciliter son exfiltration d'Iran. Amiri s'est ensuite installé en Arizona, puis en Virginie. Là-bas, le Washington Post a révélé qu'il avait reçu 5 millions de dollars, chose normale en pareil cas selon les sources du New York Times.

    En mars dernier, la chaîne américaine ABC avait déjà affirmé que le docteur Amiri avait été débauché par la CIA. S'en est suivie une série de révélations et contre-révélations, Téhéran accusant officiellement Washington d'enlèvement. Jeudi pourtant, le doute a semblé pour la première fois s'insinuer dans le discours des autorités iraniennes. «Nous devons d'abord voir ce qui s'est passé durant ces deux années et nous déterminerons ensuite s'il est un héros ou non», a ainsi déclaré le ministre des Affaires étrangères Manouchehr Mottaki. En l'absence de preuves apportée pour corroborer l'une ou l'autre version, la guerre de propagande pourrait encore durer longtemps.

    Thomas Vampouille
    Le Figaro
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Si son kidnapping par la CIA été réel ,on n'aurait plus entendu parlé de lui .
    Il l'aurais tout simplement disparus .

    Commentaire


    • #3
      Un vaste programme de débauchage

      Envoyé par salamine
      Si son kidnapping par la CIA été réel ,on n'aurait plus entendu parlé de lui .
      Il l'aurais tout simplement disparus.
      Shut ! Il faut laisser croire aux gogos que c'est un héro qui a été kidnapé.

      ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

      Le docteur Amiri ferait même partie d'un programme plus vaste des services secrets américains. Celui-ci viserait à courtiser les spécialistes iraniens du nucléaire qui ont des contacts familiaux aux Etats-Unis. Selon le Times, Ali Reza Asghari, disparu en 2007 lors d'un voyage en Turquie, aurait été débauché de la même manière. L'ancien brigadier général des Gardiens de la révolution est considéré comme le militaire le plus gradé ayant supervisé le programme nucléaire iranien. Pour Téhéran, il a également été kidnappé.

      Bien sûr, les Occidentaux savent que l'Iran a pris ses précautions. Son programme nucléaire est suffisamment compartimenté pour empêcher qu'une fuite ne le mette totalement en péril. Les informations révélées par ces «débauchages» peuvent néanmoins s'avérer cruciales. Ce serait le cas, selon le Times, des renseignements glanés lors du «débriefing» du docteur Amiri. Ce dernier aurait fourni aux Occidentaux la pièce manquante d'un puzzle confirmant la construction clandestine d'un second site d'enrichissement d'uranium par Téhéran. Situé à Fordo, près de la ville sainte de Qom, Téhéran avait révélé son existence en septembre dernier, quelques jours avant que la disparition d'Amiri ne soit rendue publique…

      Du coup, ce geste perçu à l'époque comme un effort de transparence et un signe de bonne volonté de l'Iran, apparaît sous un tout autre jour. Téhéran n'aurait accepté de lever le voile sur Fordo qu'une fois acculé, constatant que le secret avait été de toute façon éventé.
      Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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      • #4
        Shut ! Il faut laisser croire aux gogos que c'est un héro qui a été kidnapé.
        Les gogos sont ceux qui prennent pour argent comptant tout ce que rapporte la propagande occidentale ; il faut faire trés attention au virus du soupçon !
        Rappelez-vous l'intox de la Bleuite qui a sali un de nos plus grands héros national ! Je ne croirais pas un ennemi meme quand il dit la vérité ; si le New York Times dit vrai , c'est que c'est une fuite qui arrange la CIA et non les services iraniens !!!
        La bleuite : le virus anti-FLN

        Comment l’armée française a conduit des militants du FLN à s’entretuer pendant la guerre d’Algérie.

        C’est une rumeur, un virus baptisé Bleuite. En pleine guerre d’Algérie, l’armée française inocule le virus du soupçon aux indépendantistes du FLN. Celui qui l’injecte est un spécialiste de la contre-insurrection, le capitaine Paul Alain Léger.

        Le 25 janvier 1958, il arrête Zora, une algérienne de 18 ans. Le militaire français lui affirme que des cadres du FLN sont des traitres, des balances au service de la France. C’est faux, mais Zora y croit, le capitaine Léger lui montre même des signatures et des tampons authentiques du mouvement indépendantiste.

        Zora, intoxiquée, est relâchée peu après. Elle est le vecteur du virus, le porteur de cette maladie mortelle. Et c’est avec un cynisme assez incroyable, 30 ans après, que le capitaine Léger raconte.

        @ écouter la La chronique de Franck Cognard (4'34") sur France-Info.com

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        • #5
          Mais il est tout content le zek...
          Bizarre!

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          • #6
            Shut ! Il faut laisser croire aux gogos que c'est un héro qui a été kidnapé.
            D'un autre côté, s'il était un espion, les Iraniens lui feraient la peau...
            Et lui-même ne serait pas fou pour se mettre dans la gueule du loup en revenant en iran...

            J'ai tendance à penser que la version américaine est toute cousue de fil blanc
            ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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