La station balnéaire israélienne d'Eilat a essuyé lundi 2 août des tirs de roquettes qui n'ont pas fait de victimes côté israélien, mais ont tué une personne à Aqaba, le port jordanien voisin, où une roquette de type Grad est tombée en pleine ville. "Nous dénonçons fermement cet acte terroriste d'une roquette tirée hors du territoire jordanien, qui s'est soldé par la mort d'un Jordanien et en a blessé cinq autres", a réagi le ministre de l'information jordanien.
Un chauffeur de taxi de 51 ans a été tué dans l'explosion, et cinq autres Jordaniens ont été blessés, a indiqué un responsable des services de sécurité jordaniens. Ces attaques, qui interviennent trois jours après un tir lancé de la bande de Gaza contre Ashkelon, dans le sud d'Israël, semblent provenir de la péninsule égyptienne du Sinaï, selon des indications de la police israélienne. Visiblement désireux de ne pas embarrasser l'Egypte, avec laquelle Israël coopère dans le contrôle de la frontière, les dirigeants israéliens se sont abstenus d'en faire mention.
QUESTIONS SUR L'ORIGINE DES TIRS
"Deux roquettes sont tombées dans la mer", deux autres "sont apparemment tombées en territoire jordanien" et les débris d'une cinquième roquette sont recherchés dans le nord de la ville d'Eilat, a indiqué un responsable de la police israélienne. Il a estimé que les tirs "venaient du sud" en allusion à la péninsule égyptienne du Sinaï, située à une dizaine de kilomètres.
Un responsable de la sécurité égyptienne dans la région a, pour sa part, assuré que "les roquettes ne venaient pas du Sinaï". "Tout tir de ce genre depuis le Sinaï impliquerait une logistique et des équipements qui ne sont pas envisageables compte tenu de l'importance du dispositif de sécurité dans cette péninsule", en particulier le long de la frontière avec Israël, a-t-il déclaré.
Les villes d'Aqaba et d'Eilat sont nichées au fond du golfe d'Aqaba, un étroit bras de mer d'une largeur de quelques kilomètres, limité d'un côté par le Sinaï égyptien et, plus loin au sud, sur l'autre rive, par l'Arabie saoudite. Compte tenu de l'imprécision des roquettes de type Grad, de 20 kilomètres de portée, et de la proximité des deux villes, un tir qui vise Eilat peut atteindre par erreur Aqaba.
Le 22 avril, deux roquettes étaient tombées sans faire de blessés près de la ville d'Eilat. L'une a explosé en mer, où des débris ont été retrouvés, l'autre dans le port d'Aqaba, endommageant un entrepôt. Ces attaques n'avaient pas été revendiquées. Des sources sécuritaires israéliennes les avaient attribuées à des réseaux djihadistes, actifs, selon elles, dans le Sinaï, liées à des groupes de contrebandiers et en conflit avec les autorités égyptiennes.
Un chauffeur de taxi de 51 ans a été tué dans l'explosion, et cinq autres Jordaniens ont été blessés, a indiqué un responsable des services de sécurité jordaniens. Ces attaques, qui interviennent trois jours après un tir lancé de la bande de Gaza contre Ashkelon, dans le sud d'Israël, semblent provenir de la péninsule égyptienne du Sinaï, selon des indications de la police israélienne. Visiblement désireux de ne pas embarrasser l'Egypte, avec laquelle Israël coopère dans le contrôle de la frontière, les dirigeants israéliens se sont abstenus d'en faire mention.
QUESTIONS SUR L'ORIGINE DES TIRS
"Deux roquettes sont tombées dans la mer", deux autres "sont apparemment tombées en territoire jordanien" et les débris d'une cinquième roquette sont recherchés dans le nord de la ville d'Eilat, a indiqué un responsable de la police israélienne. Il a estimé que les tirs "venaient du sud" en allusion à la péninsule égyptienne du Sinaï, située à une dizaine de kilomètres.
Un responsable de la sécurité égyptienne dans la région a, pour sa part, assuré que "les roquettes ne venaient pas du Sinaï". "Tout tir de ce genre depuis le Sinaï impliquerait une logistique et des équipements qui ne sont pas envisageables compte tenu de l'importance du dispositif de sécurité dans cette péninsule", en particulier le long de la frontière avec Israël, a-t-il déclaré.
Les villes d'Aqaba et d'Eilat sont nichées au fond du golfe d'Aqaba, un étroit bras de mer d'une largeur de quelques kilomètres, limité d'un côté par le Sinaï égyptien et, plus loin au sud, sur l'autre rive, par l'Arabie saoudite. Compte tenu de l'imprécision des roquettes de type Grad, de 20 kilomètres de portée, et de la proximité des deux villes, un tir qui vise Eilat peut atteindre par erreur Aqaba.
Le 22 avril, deux roquettes étaient tombées sans faire de blessés près de la ville d'Eilat. L'une a explosé en mer, où des débris ont été retrouvés, l'autre dans le port d'Aqaba, endommageant un entrepôt. Ces attaques n'avaient pas été revendiquées. Des sources sécuritaires israéliennes les avaient attribuées à des réseaux djihadistes, actifs, selon elles, dans le Sinaï, liées à des groupes de contrebandiers et en conflit avec les autorités égyptiennes.
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