Un vrai cauchemar pour les chauffards. Les radars actuels peuvent, à tout casser, suivre la trajectoire de deux à trois véhicules sur deux voies. Le Trafistar SR590, testé par la police cantonale de Genève, peut, lui, traquer jusqu'à 22 voitures simultanément sur quatre pistes sur une distance d'un demi-kilomètre et détecter plusieurs infractions. "Ce super-radar ne se contente pas de détecter les excès de vitesse et le non-respect des feux, il pourra également calculer la distance qui sépare deux automobiles, repérer les véhicules roulant sur des voies de bus ou des pistes cyclables, attester du non-respect d'une interdiction de bifurquer ou du franchissement d'une ligne blanche", énumère Jean-Marc Pecorini, chef de la brigade du trafic de la police cantonale de Genève, conquis par cette merveille technologique.
Le Trafistar SR590 a été installé en juillet sur le quai Général-Guisan, à un coup d'accélérateur du pont du Mont-Blanc, le coin le plus embouteillé de la cité de Calvin. La police cantonale s'est déclarée satisfaite des premiers tests. Les Genevois ont la réputation d'appuyer davantage sur le champignon que les autres Helvètes, et de griller parfois les feux rouges. Ce sera difficile, cette fois, d'échapper à la contravention, le super-radar étant couplé, à partir de fin août, à une caméra haute précision qui tire six images par seconde. Ce nouveau monstre profite d'une technologie utilisée par l'armée suisse.
Pas encore de vente en France
Son concepteur, l'entreprise Multanova, installée à Uster, dans le canton de Zurich, fait des misères aux automobilistes imprudents depuis 1952. Certains de ses appareils, comme le Multanova 6F, sont utilisés en France depuis deux décennies. Quant au Trafistar SR590, il faut tout de même débourser 90.000 francs suisses (65.500 euros) par appareil. La police cantonale de Genève dispose d'un budget annuel de 500.000 francs (363.500 euros) pour s'équiper en radars dernier cri et en a déjà commandé deux.
Toutefois, pour rentabiliser le super-radar via une pluie d'amendes, la police cantonale doit encore attendre l'homologation définitive par l'Office fédéral de métrologie, de Berne, qui tombera à la fin du mois d'août. "Le Trafistar va remplacer des appareils également conçus par la société Multanova. Il n'y aura donc pas d'investissements supplémentaires pour modifier les emplacements, car il s'adapte à nos boîtiers conventionnels", souligne Jean-Marc Pecorini.
Normalement, les automobilistes français ne devraient pas être inquiétés avant longtemps. "Ce n'est pas à l'ordre du jour", a affirmé le préfet Jean-Jacques Debacq, responsable du contrôle automatisé, qui a cependant précisé travailler sur d'autres projets. Pour le moment, la société Multanova n'a reçu d'autres commandes que des cantons du Tessin et de Winterthour.
source : Le Point

Trafistar SR590.
Le Trafistar SR590 a été installé en juillet sur le quai Général-Guisan, à un coup d'accélérateur du pont du Mont-Blanc, le coin le plus embouteillé de la cité de Calvin. La police cantonale s'est déclarée satisfaite des premiers tests. Les Genevois ont la réputation d'appuyer davantage sur le champignon que les autres Helvètes, et de griller parfois les feux rouges. Ce sera difficile, cette fois, d'échapper à la contravention, le super-radar étant couplé, à partir de fin août, à une caméra haute précision qui tire six images par seconde. Ce nouveau monstre profite d'une technologie utilisée par l'armée suisse.
Pas encore de vente en France
Son concepteur, l'entreprise Multanova, installée à Uster, dans le canton de Zurich, fait des misères aux automobilistes imprudents depuis 1952. Certains de ses appareils, comme le Multanova 6F, sont utilisés en France depuis deux décennies. Quant au Trafistar SR590, il faut tout de même débourser 90.000 francs suisses (65.500 euros) par appareil. La police cantonale de Genève dispose d'un budget annuel de 500.000 francs (363.500 euros) pour s'équiper en radars dernier cri et en a déjà commandé deux.
Toutefois, pour rentabiliser le super-radar via une pluie d'amendes, la police cantonale doit encore attendre l'homologation définitive par l'Office fédéral de métrologie, de Berne, qui tombera à la fin du mois d'août. "Le Trafistar va remplacer des appareils également conçus par la société Multanova. Il n'y aura donc pas d'investissements supplémentaires pour modifier les emplacements, car il s'adapte à nos boîtiers conventionnels", souligne Jean-Marc Pecorini.
Normalement, les automobilistes français ne devraient pas être inquiétés avant longtemps. "Ce n'est pas à l'ordre du jour", a affirmé le préfet Jean-Jacques Debacq, responsable du contrôle automatisé, qui a cependant précisé travailler sur d'autres projets. Pour le moment, la société Multanova n'a reçu d'autres commandes que des cantons du Tessin et de Winterthour.
source : Le Point

Trafistar SR590.
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