Le Pentagone a exigé que le site internet WikiLeaks lui remette immédiatement environ 15.000 documents secrets relatifs au conflit afghan qu'il n'a pas encore divulgués, et qu'il détruise ceux qui ont déjà été mis en ligne.
"Nous leur demandons de faire ce qui convient", a déclaré Geoff Morrell, porte-parole du département de la Défense, en réclamant à WikiLeaks la restitution des documents et le retrait de ceux que le site a diffusés précédemment sur internet.
"Nous espérons qu'ils répondront à nos exigences", a-t-il dit aux journalistes, ajoutant que le seul propriétaire légitime des documents classés secrets était le gouvernement américain et qu'il s'agissait de données purement et simplement dérobées.
WikiLeaks a soulevé un tollé de protestation en publiant le mois dernier plus de 70.000 documents américains confidentiels concernant la guerre d'Afghanistan.
Le site a fait valoir qu'ils fournissaient un nouvel éclairage sur les opérations militaires en Afghanistan. Selon lui, des milliers de civils tués n'auraient jamais été recensés dans ce conflit engagé depuis neuf ans.
Le Pentagone a indiqué mardi ne pas avoir été contacté par WikiLeaks avant la publication des documents. Le secrétaire à la Défense, Robert Gates, a contesté l'initiative du site en jugeant ce dernier "moralement" sinon légalement coupable.
Geoff Morrell a déclaré que la divulgation des documents secrets, où figuraient les noms d'informateurs afghans, avait déjà causé des préjudices. En demandant à WikiLeaks de les effacer définitivement de son site, le Pentagone souhaite prévenir des dégâts encore plus importants, a-t-il dit.
Le porte-parole fait savoir qu'environ 80 spécialistes du renseignement américains passaient au crible les quelque 70.000 documents diffusés et informaient les gouvernements étrangers, ainsi que les ressortissants afghans concernés, des risques auxquels ils pouvaient être exposés.
La semaine dernière, l'amiral Mike Mullen, président de l'état-major interarmes américain, a jugé possible que WikiLeaks devienne responsable de la mort de soldats américains et d'auxiliaires afghans dont il a révélé les identités en provoquant l'une des plus grosses fuites de données de l'histoire militaire des Etats-Unis.
source : Reuters
"Nous leur demandons de faire ce qui convient", a déclaré Geoff Morrell, porte-parole du département de la Défense, en réclamant à WikiLeaks la restitution des documents et le retrait de ceux que le site a diffusés précédemment sur internet.
"Nous espérons qu'ils répondront à nos exigences", a-t-il dit aux journalistes, ajoutant que le seul propriétaire légitime des documents classés secrets était le gouvernement américain et qu'il s'agissait de données purement et simplement dérobées.
WikiLeaks a soulevé un tollé de protestation en publiant le mois dernier plus de 70.000 documents américains confidentiels concernant la guerre d'Afghanistan.
Le site a fait valoir qu'ils fournissaient un nouvel éclairage sur les opérations militaires en Afghanistan. Selon lui, des milliers de civils tués n'auraient jamais été recensés dans ce conflit engagé depuis neuf ans.
Le Pentagone a indiqué mardi ne pas avoir été contacté par WikiLeaks avant la publication des documents. Le secrétaire à la Défense, Robert Gates, a contesté l'initiative du site en jugeant ce dernier "moralement" sinon légalement coupable.
Geoff Morrell a déclaré que la divulgation des documents secrets, où figuraient les noms d'informateurs afghans, avait déjà causé des préjudices. En demandant à WikiLeaks de les effacer définitivement de son site, le Pentagone souhaite prévenir des dégâts encore plus importants, a-t-il dit.
Le porte-parole fait savoir qu'environ 80 spécialistes du renseignement américains passaient au crible les quelque 70.000 documents diffusés et informaient les gouvernements étrangers, ainsi que les ressortissants afghans concernés, des risques auxquels ils pouvaient être exposés.
La semaine dernière, l'amiral Mike Mullen, président de l'état-major interarmes américain, a jugé possible que WikiLeaks devienne responsable de la mort de soldats américains et d'auxiliaires afghans dont il a révélé les identités en provoquant l'une des plus grosses fuites de données de l'histoire militaire des Etats-Unis.
source : Reuters
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