Neuf ans après les attentats de New York et la guerre d’invasion de l’Afghanistan
«Les Etats-Unis n’ont qu’une seule option : se retirer», selon les talibans
Les Américains ont commémoré hier le neuvième anniversaire des attentats du 11 septembre qui ont coûté la vie à 3 000 personnes en 2001. Les attaques ont été perpétrées par des islamistes qui se revendiquaient de la présumée nébuleuse islamiste d’El Qaïda d’Oussama Ben Laden. Ces criminels avaient détourné quatre avions de ligne dont deux se sont écrasés contre les tours jumelles du World Trade Center de New York.
Les cérémonies de cette année sont marquées par la polémique qu’a suscitée le révérend d’une Eglise protestante qui avait renoncé au dernier moment à mettre à exécution son plan : brûler des exemplaires du Coran en signe de protestation au projet de construction d’une mosquée à proximité du lieu des attentats. Le vif débat suscité par cet incident ne peut toutefois éclipser la question de la présence des forces armées américaines sur le sol afghan depuis maintenant neuf ans. Les deux événements, celui des attentats de New York et la guerre d’invasion américaine de l’Afghanistan au nom de la lutte contre le terrorisme
international, sont en fait intimement liés. Au lendemain de la tragédie qui a coûté la vie à 3 000 personnes, l’ancien président George Walker Bush a envoyé ses troupe en Afghanistan où était censé se cacher Oussama Ben Laden, le numéro un de la présumée
nébuleuse islamiste El Qaïda. Mais neuf ans après, les forces internationales ont échoué dans leur mission en perdant la trace du terroriste le plus recherché de toute la planète. Pis, les troupes de l’OTAN se sont engouffrées davantage dans le bourbier afghan, poussant l’opinion publique occidentale à demander leur retrait.
Les talibans qui livrent une bataille acharnée à la présence militaire étrangère dans leur pays pensent aussi qu’il est temps que Washington reconnaisse sa défaite et quitte l’Afghanistan le plus tôt possible. Pour les combattants islamistes afghans, «neuf ans après le 11 septembre, et après avoir tenté toutes les solutions militaires possibles en Afghanistan, ils ont perdu toute chance d’y instaurer la paix». Dans un communiqué publié hier et signé «Emirat islamique d’Afghanistan», nom de l’ancien régime taliban (1996-2001), et diffusé à Kandahar (sud), sa capitale de l’époque, les insurgés ont estimé que les Etats-Unis «n’ont désormais plus qu’une option : retirer leurs forces d’Afghanistan sans conditions préalables».
Le texte écrit en pachto (langue locale) a ajouté que les Américains «n’ont pas le droit d’imposer des conditions ou conditions préalables à leur retrait d’Afghanistan, d’une part parce qu’ils ont envahi et occupent le pays de manière illégale et, d’autre part, parce qu’ils sont défaits», a repris l’AFP. Depuis l’invasion du pays, plus d’un millier de soldats étrangers ont été tués par les talibans qui sont passés à l’offensive depuis 2005, causant des pertes de plus en plus lourdes aux 150 000 militaires des forces internationales, dont deux tiers sont des Américains, déployées en Afghanistan. Plus de 500 ont été tués depuis le début de cette année, contre 521 pendant toute l’année 2009.
La tribune
«Les Etats-Unis n’ont qu’une seule option : se retirer», selon les talibans
Les Américains ont commémoré hier le neuvième anniversaire des attentats du 11 septembre qui ont coûté la vie à 3 000 personnes en 2001. Les attaques ont été perpétrées par des islamistes qui se revendiquaient de la présumée nébuleuse islamiste d’El Qaïda d’Oussama Ben Laden. Ces criminels avaient détourné quatre avions de ligne dont deux se sont écrasés contre les tours jumelles du World Trade Center de New York.
Les cérémonies de cette année sont marquées par la polémique qu’a suscitée le révérend d’une Eglise protestante qui avait renoncé au dernier moment à mettre à exécution son plan : brûler des exemplaires du Coran en signe de protestation au projet de construction d’une mosquée à proximité du lieu des attentats. Le vif débat suscité par cet incident ne peut toutefois éclipser la question de la présence des forces armées américaines sur le sol afghan depuis maintenant neuf ans. Les deux événements, celui des attentats de New York et la guerre d’invasion américaine de l’Afghanistan au nom de la lutte contre le terrorisme
international, sont en fait intimement liés. Au lendemain de la tragédie qui a coûté la vie à 3 000 personnes, l’ancien président George Walker Bush a envoyé ses troupe en Afghanistan où était censé se cacher Oussama Ben Laden, le numéro un de la présumée
nébuleuse islamiste El Qaïda. Mais neuf ans après, les forces internationales ont échoué dans leur mission en perdant la trace du terroriste le plus recherché de toute la planète. Pis, les troupes de l’OTAN se sont engouffrées davantage dans le bourbier afghan, poussant l’opinion publique occidentale à demander leur retrait.
Les talibans qui livrent une bataille acharnée à la présence militaire étrangère dans leur pays pensent aussi qu’il est temps que Washington reconnaisse sa défaite et quitte l’Afghanistan le plus tôt possible. Pour les combattants islamistes afghans, «neuf ans après le 11 septembre, et après avoir tenté toutes les solutions militaires possibles en Afghanistan, ils ont perdu toute chance d’y instaurer la paix». Dans un communiqué publié hier et signé «Emirat islamique d’Afghanistan», nom de l’ancien régime taliban (1996-2001), et diffusé à Kandahar (sud), sa capitale de l’époque, les insurgés ont estimé que les Etats-Unis «n’ont désormais plus qu’une option : retirer leurs forces d’Afghanistan sans conditions préalables».
Le texte écrit en pachto (langue locale) a ajouté que les Américains «n’ont pas le droit d’imposer des conditions ou conditions préalables à leur retrait d’Afghanistan, d’une part parce qu’ils ont envahi et occupent le pays de manière illégale et, d’autre part, parce qu’ils sont défaits», a repris l’AFP. Depuis l’invasion du pays, plus d’un millier de soldats étrangers ont été tués par les talibans qui sont passés à l’offensive depuis 2005, causant des pertes de plus en plus lourdes aux 150 000 militaires des forces internationales, dont deux tiers sont des Américains, déployées en Afghanistan. Plus de 500 ont été tués depuis le début de cette année, contre 521 pendant toute l’année 2009.
La tribune
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