Visite du Secrétaire d’Etat espagnol chargé de l’Amérique latine en Algérie
Messahel : « nous refusons l’ingérence occidentale dans la région Sahélo-saharienne »
Le Secrétaire d’Etat espagnol aux affaires étrangères chargé de l’Amérique latine, Juan Pablo de Laiglesia, a déclaré, hier, lors de la visite qu’il effectue actuellement en Algérie, « que son pays soutient la résolution proposée par l’Algérie, relative à la criminalisation du paiement des rançons aux groupes terroristes », ajoutant que son pays a besoin « de plus d’explications sur cette proposition ». Lors d’une rencontre avec le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, M. Abdelkader Messahel, M. De Laisglesia a démenti les informations faisant état du paiement par son pays d’une rançon à l’AQMI, pour la libération des deux otages libérés récemment ». Dans le même sillage, l’Algérie a exprimé via M. Messahel son opposition à l’ingérence des pays européens dans la région Sahélo-saharienne. « Nous avons débattu longuement avec M. De Laiglesia cette question et nous lui avons précisé que la lutte contre le terrorisme dans cette région relève des compétences des pays concernés ».
Les entretiens qui ont lieu entre M. Messahel et son hôte espagnol se sont étalés jusqu’à la fin de journée d’hier, « à cause des divergences existant entre les deux pays sur la région du Sahel, notamment le refus de l’Espagne de ratifier la résolution onusienne portant sur la criminalisation des rançons, proposée par l’Algérie ».
Pour sa part, le ministre espagnol a interprété les questions des journalistes couvrant la conférence de presse comme une accusation portée à l’encontre de son pays « qui a payé une rançon pour la libération de deux otages ». Il a tenu à démentir cette information, « l’Espagne n’a jamais payé des rançons aux groupes terroristes », a-t-il souligné.
Par ailleurs, le Royaume d’Espagne a réitéré son soutien pour la position algérienne sur le conflit du Sahara Occidental. « En ce qui concerne la question du Sahara Occidental, l’Espagne partage la vision algérienne, c’est-à-dire le règlement du conflit dans le cadre de l’ONU ».
Messahel : « nous refusons l’ingérence occidentale dans la région Sahélo-saharienne »
Le Secrétaire d’Etat espagnol aux affaires étrangères chargé de l’Amérique latine, Juan Pablo de Laiglesia, a déclaré, hier, lors de la visite qu’il effectue actuellement en Algérie, « que son pays soutient la résolution proposée par l’Algérie, relative à la criminalisation du paiement des rançons aux groupes terroristes », ajoutant que son pays a besoin « de plus d’explications sur cette proposition ». Lors d’une rencontre avec le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, M. Abdelkader Messahel, M. De Laisglesia a démenti les informations faisant état du paiement par son pays d’une rançon à l’AQMI, pour la libération des deux otages libérés récemment ». Dans le même sillage, l’Algérie a exprimé via M. Messahel son opposition à l’ingérence des pays européens dans la région Sahélo-saharienne. « Nous avons débattu longuement avec M. De Laiglesia cette question et nous lui avons précisé que la lutte contre le terrorisme dans cette région relève des compétences des pays concernés ».
Les entretiens qui ont lieu entre M. Messahel et son hôte espagnol se sont étalés jusqu’à la fin de journée d’hier, « à cause des divergences existant entre les deux pays sur la région du Sahel, notamment le refus de l’Espagne de ratifier la résolution onusienne portant sur la criminalisation des rançons, proposée par l’Algérie ».
Pour sa part, le ministre espagnol a interprété les questions des journalistes couvrant la conférence de presse comme une accusation portée à l’encontre de son pays « qui a payé une rançon pour la libération de deux otages ». Il a tenu à démentir cette information, « l’Espagne n’a jamais payé des rançons aux groupes terroristes », a-t-il souligné.
Par ailleurs, le Royaume d’Espagne a réitéré son soutien pour la position algérienne sur le conflit du Sahara Occidental. « En ce qui concerne la question du Sahara Occidental, l’Espagne partage la vision algérienne, c’est-à-dire le règlement du conflit dans le cadre de l’ONU ».
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