Arabie Saoudite : 24 clous enfoncés dans le corps d'une pauvre sri lankaise

[zek]

C'est faux !...
Au Maghreb, ce sont des actes isolés...
En Arabie, c'est institué... Tous les patrons agissent avec leurs employés comme s'ils étaient leurs esclaves. Avec les immigrées, c'est pire encore, comme si les employés étaient des choses...

Honte à l'Arabie des abrutis...

Parce qu'au Maghreb, c'est des Etats de droit ?

«Ce n'est pas une question de religion mais d'éducation»

Le Franco-Algérien Malek Chebel se réclame de l'islam des Lumières. Il a l'habitude de publier des ouvrages qui remettent en cause la manière dont sa propre religion est «dévoyée». Le dernier en date* est consacré au tabou de l'esclavage en terre d'islam.

Pour le «Matin Dimanche», Malek Chebel a accepté d'analyser l'affaire Kadhafi.

Les violences dont sont accusés Hannibal Kadhafi et son épouse à l'égard de leurs domestiques sont-elles courantes chez les riches arabes?

Il est malheureusement fréquent que les puissants du monde arabe se permettent de maltraiter les gens à leur service. Cette barbarie est favorisée par l'absence totale d'Etat de droit. Ceux qui ont le pouvoir façonnent le droit pour eux-mêmes.

Faut-il comprendre que cette manière d'humilier l'autre fait partie de la culture arabe et islamique?

Non, l'islam n'est pas une religion esclavagiste. Mais certains exploitent des versets du Coran ambigus et vieux de quatorze siècles (!) pour faire croire qu'ils sont en adéquation avec leurs principes religieux. Il s'agit plutôt d'un problème d'éducation individuelle, où chez les nantis, on apprend à disposer du droit de vie et de mort sur tout le reste de la population.

Avez-vous l'espoir d'un changement par rapport à cette «culture esclavagiste» dont vous estimez que l'islam est victime?

Oui, je crois que c'est le bon moment pour venir à bout de ce tabou massif. Je suis invité dans le monde entier pour donner des conférences depuis la publication de mon livre sur le sujet. Il y a dix ans encore, je n'aurais bénéficié d'aucune écoute...

*«L'esclavage en terre d'islam», Malek Chebel, Fayard, 496 pages.

[Bachi]

Parce qu'au Maghreb, c'est des Etats de droit ?

«Ce n'est pas une question de religion mais d'éducation»

Qui te parle d'état de droit ou de religion ?

On parle de relations de travail, de lois, de culture, de mentalité...

Au Maghreb, le patron ne conserve pas le passeport de l'employé immigré, le patron ne punit pas physiquement son employé, ne fait pas de chantage, etc...

En Arabie séoudite, extrêmement rétrograde, le patron est roi, l'employé est esclave, surtout si c'est un immigré. Le riche ecrase le pauvre.
La Sri lankaise cloutée ne pouvait même pas aller se plaindre à la justice séoudienne, car sans aucun droit...

[riati]

Parce qu'au Maghreb, c'est des Etats de droit ?

«Ce n'est pas une question de religion mais d'éducation»

Au Maghreb, il n y a pas d'état de droit. Il a des coutumes, une société avec un certain humanisme.

Oui .. ce n'est pas une question de religion, c'est une question d'éducation religieuse. Trop de nuance à ce que je vois!

[benam]

La Sri lankaise cloutée ne pouvait même pas aller se plaindre à la justice séoudienne, car sans aucun droit...

Et si elle l'avait fait, ça n'aurait pas arrangé ses affaires. Elle se serait retrouvée avec une condamnation et après cela renvoi vers son pays.

En Arabie Saoudite, les employés originaires des pays musulmans ou du Tiers-monde, sont considérés comme des serviteurs qui doivent obéissance totale et soumission à leur employeur. L'employeur est lui, considéré dans le meilleur des cas comme un bienfaiteur (la conception de l'employeur-bienfaiteur du simple fait qu'il "donne" du travail à des "salariés" existe aussi dans des milieux archaïques du secteur privé en Algérie, mais elle ne s'exprime pas de façon franche).

[MisterOver]

@Benam : J'ai déjà eu ça de la part d'un algérien. Quand j'étais étudiant, je bossais comme serveur chez lui, il me disait "Rani Nwaklek", et il n'avait rien compris quand je lui ai répondu "Ah non mon ami, Ana houwa ali rani nwakal tes clients, alihouma rahoum ywaklouk, donc rani nwaklek"

Je travaille depuis 13 ans, j'ai eu pas mal de chefs : Des gaulois, des juifs, des portugais, des indiens, des anglais, des américains, .. et des arabes (2 tunisiens, un algérien, et un libanais), et walah j'ai toujours eu des problèmes avec eux, et ça se passe principalement avec eux.

Du coup, j'évite de bosser sous leurs responsabilités.

[BMW]

Quel sauvage !

[zmigri]

C'est faux !...
Au Maghreb, ce sont des actes isolés...
En Arabie, c'est institué... Tous les patrons agissent avec leurs employés comme s'ils étaient leurs esclaves. Avec les immigrées, c'est pire encore, comme si les employés étaient des choses...

Honte à l'Arabie des abrutis...

exact!
et je rappelle la mémoire de certains concernant le traitement fait par hannibal kadhafi à ses 2 employés tunisiens à genève.
Les moyens-orientaux l'applique en toute impunité à leurs employés qu'ils considèrent comme des esclaves en terre d'islam. Hram 3lihoum!
Mais tu trouveras tjrs sur F.A les partisans de ces pratiques moyen ageuses au nom de je ne sais quoi??