L’AQMI vit ses dernières heures au Sahel
Une action militaire commune aux quatre pays imminente ?
L'Algérie prendra le commandement de cette force interalliée qui sera composée dans un premier temps de 5 000 hommes. Des troupes mixtes mobiles algéro-maliennes et algéro-nigériennes seront constituées incessamment. La moitié de cet effectif sera composé de soldats algériens. L'armée nationale a également mis à la disposition de ces troupes mixtes le matériel militaire nécessaire ainsi que toute la logistique destinée à ces troupes mobiles. Les troupes mixtes utiliseront d’ex-rebelles touarègues qui ont accepté de servir de guides. C'est le souhait des autorités algériennes qui ne veulent plus perdre de temps et laisser cette vaste bande saharienne, huit fois plus grande que la France, aux groupes terroristes. L'Algérie a demandé aux pays riverains de coordonner leurs forces afin de venir à bout de ce fléau qui menace la sécurité de chaque pays. Rappelons que l'Algérie avait, au lendemain du rapt des 7 otages au Niger, dépêché de nouvelles troupes d'élite équipées de matériels sophistiqués le long des ses frontières avec le Mali et le Niger.
Ces éléments aguerris au combat au corps à corps et à la guérilla sont en état d’alerte maximale et n’attendent que le feu vert pour engager le combat en vue de déloger les groupes affiliés à El-Qaïda de cette zone montagneuse et difficile d’accès.
L’armée algérienne a également intercepté des appels téléphoniques des principaux contacts du groupe à l’origine du rapt des sept otages. Toutes les données sécuritaires ont été mises à la disposition des armées des pays membres du comité.
De son côté, un porte-parole, le colonel Mabrouk Sebaâ, a indiqué que la rencontre de Tamanrasset réunissant les chefs d’état-major d’Algérie, du Mali, du Niger et de la Mauritanie traduisait la ferme détermination des pays membres du comité à «prendre en charge de façon autonome et collective leurs questions sécuritaires». Le colonel Sebaâ, cité par l’agence de presse APS, a ajouté que cette réunion intervenait «en temps opportun au regard de la succession des derniers événements survenus dans la région». Selon lui, les participants doivent discuter du renforcement de leur coopération «en vue d’instaurer, ensemble, un mécanisme adapté pour faire face, avec toute la rigueur requise et l’efficacité escomptée, au phénomène terroriste et à ses ramifications». L’Algérie, considérée comme leader dans la région en matière de sécurité et de lutte contre le terrorisme qui affecte de nombreux pays du Maghreb et du Sahel, milite depuis longtemps en faveur d’une coopération régionale accrue pour combattre ce fléau. Sur le front du terrorisme, les sages des tribus touarègues du Niger ont envoyé des émissaires aux différentes tribus touarègues pour les sensibiliser sur le risque que fait peser sur leur communauté et sur leur jeunesse la nébuleuse d’El-Qaïda qui n’hésite pas à faire appel aux jeunes Touaregs à intégrer leurs rangs.
Mahmoud Tadjer
Une action militaire commune aux quatre pays imminente ?
L'Algérie prendra le commandement de cette force interalliée qui sera composée dans un premier temps de 5 000 hommes. Des troupes mixtes mobiles algéro-maliennes et algéro-nigériennes seront constituées incessamment. La moitié de cet effectif sera composé de soldats algériens. L'armée nationale a également mis à la disposition de ces troupes mixtes le matériel militaire nécessaire ainsi que toute la logistique destinée à ces troupes mobiles. Les troupes mixtes utiliseront d’ex-rebelles touarègues qui ont accepté de servir de guides. C'est le souhait des autorités algériennes qui ne veulent plus perdre de temps et laisser cette vaste bande saharienne, huit fois plus grande que la France, aux groupes terroristes. L'Algérie a demandé aux pays riverains de coordonner leurs forces afin de venir à bout de ce fléau qui menace la sécurité de chaque pays. Rappelons que l'Algérie avait, au lendemain du rapt des 7 otages au Niger, dépêché de nouvelles troupes d'élite équipées de matériels sophistiqués le long des ses frontières avec le Mali et le Niger.
Ces éléments aguerris au combat au corps à corps et à la guérilla sont en état d’alerte maximale et n’attendent que le feu vert pour engager le combat en vue de déloger les groupes affiliés à El-Qaïda de cette zone montagneuse et difficile d’accès.
L’armée algérienne a également intercepté des appels téléphoniques des principaux contacts du groupe à l’origine du rapt des sept otages. Toutes les données sécuritaires ont été mises à la disposition des armées des pays membres du comité.
De son côté, un porte-parole, le colonel Mabrouk Sebaâ, a indiqué que la rencontre de Tamanrasset réunissant les chefs d’état-major d’Algérie, du Mali, du Niger et de la Mauritanie traduisait la ferme détermination des pays membres du comité à «prendre en charge de façon autonome et collective leurs questions sécuritaires». Le colonel Sebaâ, cité par l’agence de presse APS, a ajouté que cette réunion intervenait «en temps opportun au regard de la succession des derniers événements survenus dans la région». Selon lui, les participants doivent discuter du renforcement de leur coopération «en vue d’instaurer, ensemble, un mécanisme adapté pour faire face, avec toute la rigueur requise et l’efficacité escomptée, au phénomène terroriste et à ses ramifications». L’Algérie, considérée comme leader dans la région en matière de sécurité et de lutte contre le terrorisme qui affecte de nombreux pays du Maghreb et du Sahel, milite depuis longtemps en faveur d’une coopération régionale accrue pour combattre ce fléau. Sur le front du terrorisme, les sages des tribus touarègues du Niger ont envoyé des émissaires aux différentes tribus touarègues pour les sensibiliser sur le risque que fait peser sur leur communauté et sur leur jeunesse la nébuleuse d’El-Qaïda qui n’hésite pas à faire appel aux jeunes Touaregs à intégrer leurs rangs.
Mahmoud Tadjer
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