Maroc - Salé : Torturé à mort pour outrage à policier
En règle générale, quand on est arrêté fumant du cannabis, on écope d'une amende ou d'une peine de prison. Pour Fodail Aberkane, les conséquences étaient beaucoup plus graves, car après des altercations avec la police, il mourra après avoir été torturé en prison. C’est ce qu’on apprend d’un observateur de France 24, qui a rapporté les faits sur le site de la chaîne.
Les ennuis de Fodail Aberkane, 37 ans, remonteraient au 11 septembre dernier, où il se fait arrêter pour consommation de cannabis, et est incarcéré au commissariat central de Hay Salam à Salé. Libéré, il reviendra plus tard réclamer sa moto et son téléphone portable, saisis lors de sa précédente garde à vue.
Les policiers étant peu enclins à lui restituer ses biens, Fodail se serait emporté, et aurait commencé à vociférer, selon des proches, cités par l’observateur de France 24. S’en suit une autre garde à vue, durant laquelle il aurait été torturé par les policiers. A tel point que c’est en piteux état qu’il se présente le 15 septembre, à son procès pour « Outrage à un agent dans l’exercice de ses fonctions », avant d’être transféré deux jours plus tard de sa prison à un hôpital de Rabat.
Fodail ne survivra pas au supplice que lui auraient infligé ses bourreaux, mais aurait eu le temps de donner deux noms avant de mourir. Des noms qui n’ont pas été rendus publics. La nouvelle du décès en émeut plus d’un dans la ville de Salé. Vendredi dernier, lors de ses obsèques, de nombreuses personnes auraient manifesté pour dénoncer cette dérive des forces de l’ordre, et réclamer que les coupables soient poursuivis.
Les manifestants, brandissaient des photographies de la victime, et des slogans dénonçant les abus de pouvoir des « Hommes en tenue ». Des abus qui auraient fait 9 victimes depuis 2001 pour la seule ville de Salé, souligne France 24.
Curieusement cette affaire a eu très peu d'échos dans la presse marocaine (francophone en tout cas). Seuls quelques blogs et forums ont relaté l’information. Mais auront-ils le poids suffisant pour que soient mises à nu ces violations ?
En règle générale, quand on est arrêté fumant du cannabis, on écope d'une amende ou d'une peine de prison. Pour Fodail Aberkane, les conséquences étaient beaucoup plus graves, car après des altercations avec la police, il mourra après avoir été torturé en prison. C’est ce qu’on apprend d’un observateur de France 24, qui a rapporté les faits sur le site de la chaîne.
Les ennuis de Fodail Aberkane, 37 ans, remonteraient au 11 septembre dernier, où il se fait arrêter pour consommation de cannabis, et est incarcéré au commissariat central de Hay Salam à Salé. Libéré, il reviendra plus tard réclamer sa moto et son téléphone portable, saisis lors de sa précédente garde à vue.
Les policiers étant peu enclins à lui restituer ses biens, Fodail se serait emporté, et aurait commencé à vociférer, selon des proches, cités par l’observateur de France 24. S’en suit une autre garde à vue, durant laquelle il aurait été torturé par les policiers. A tel point que c’est en piteux état qu’il se présente le 15 septembre, à son procès pour « Outrage à un agent dans l’exercice de ses fonctions », avant d’être transféré deux jours plus tard de sa prison à un hôpital de Rabat.
Fodail ne survivra pas au supplice que lui auraient infligé ses bourreaux, mais aurait eu le temps de donner deux noms avant de mourir. Des noms qui n’ont pas été rendus publics. La nouvelle du décès en émeut plus d’un dans la ville de Salé. Vendredi dernier, lors de ses obsèques, de nombreuses personnes auraient manifesté pour dénoncer cette dérive des forces de l’ordre, et réclamer que les coupables soient poursuivis.
Les manifestants, brandissaient des photographies de la victime, et des slogans dénonçant les abus de pouvoir des « Hommes en tenue ». Des abus qui auraient fait 9 victimes depuis 2001 pour la seule ville de Salé, souligne France 24.
Curieusement cette affaire a eu très peu d'échos dans la presse marocaine (francophone en tout cas). Seuls quelques blogs et forums ont relaté l’information. Mais auront-ils le poids suffisant pour que soient mises à nu ces violations ?
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