DAKAR - Le président sénégalais Abdoulaye Wade a limogé lundi le ministre de l'Energie, en pleine crise de l'électricité dans le pays, et l'a remplacé par son fils, Karim, qui détenait déjà plusieurs portefeuilles ministériels, a-t-on appris lundi auprès de la présidence de la République.
Samuel Sarr, ancien dirigeant de la Société nationale d'électricité du Sénégal (Sénélec), occupait le poste de ministre de l'Energie depuis plus de trois ans.
"Karim Wade remplace Samuel Sarr, qui devient conseiller financier du président de la République", a indiqué à l'AFP le porte-parole de la présidence, Serigne Mbacké Ndiaye.
Le fils du président dirigeait déjà un super ministère composé de la Coopération internationale, de l'Aménagement du territoire, des Transports aériens et des Infrastructures. "Il conserve chacune de ces attributions, sauf l'Aménagement du territoire", a précisé M. Ndiaye.
Ce remaniement intervient en pleine crise énergétique au Sénégal, qui exaspère les populations.
Depuis plusieurs années, les particuliers et les entreprises sont très régulièrement confrontées à des coupures de courant intempestives, qui peuvent durer plus de douze heures dans certains quartiers de la capitale et d'autres villes.
En pleine saison chaude, fin juillet, le ministre Samuel Sarr avait présenté des "excuses" au peuple sénégalais pour les "ruptures plus qu'insupportables dans la distribution de l'électricité".
Le ministre avait alors soutenu que tout allait rentrer dans l'ordre le 15 août. Mais les coupures avaient repris quelque temps plus tard, notamment à Dakar, entraînant de nouvelles manifestations de colère dans plusieurs quartiers de la capitale et d'autres villes.
Le 30 septembre, le Fonds monétaire international (FMI) avait appelé le gouvernement du Sénégal à régler "sans attendre" les problèmes de fourniture en électricité, l'un des principaux obstacle à la croissance économique.
Le même jour, des imams d'une banlieue de Dakar avaient appelé les Sénégalais à ne pas payer leurs factures d'électricité.
La production électrique au Sénégal est en quasi-totalité d'origine thermique et se fait principalement à partir du diesel. La Sénélec, dont les difficultés de trésorerie sont récurrentes, peine à payer le carburant qu'elle doit importer pour faire fonctionner ses centrales.
(©AFP / 04 octobre 2010 21h19)
Samuel Sarr, ancien dirigeant de la Société nationale d'électricité du Sénégal (Sénélec), occupait le poste de ministre de l'Energie depuis plus de trois ans.
"Karim Wade remplace Samuel Sarr, qui devient conseiller financier du président de la République", a indiqué à l'AFP le porte-parole de la présidence, Serigne Mbacké Ndiaye.
Le fils du président dirigeait déjà un super ministère composé de la Coopération internationale, de l'Aménagement du territoire, des Transports aériens et des Infrastructures. "Il conserve chacune de ces attributions, sauf l'Aménagement du territoire", a précisé M. Ndiaye.
Ce remaniement intervient en pleine crise énergétique au Sénégal, qui exaspère les populations.
Depuis plusieurs années, les particuliers et les entreprises sont très régulièrement confrontées à des coupures de courant intempestives, qui peuvent durer plus de douze heures dans certains quartiers de la capitale et d'autres villes.
En pleine saison chaude, fin juillet, le ministre Samuel Sarr avait présenté des "excuses" au peuple sénégalais pour les "ruptures plus qu'insupportables dans la distribution de l'électricité".
Le ministre avait alors soutenu que tout allait rentrer dans l'ordre le 15 août. Mais les coupures avaient repris quelque temps plus tard, notamment à Dakar, entraînant de nouvelles manifestations de colère dans plusieurs quartiers de la capitale et d'autres villes.
Le 30 septembre, le Fonds monétaire international (FMI) avait appelé le gouvernement du Sénégal à régler "sans attendre" les problèmes de fourniture en électricité, l'un des principaux obstacle à la croissance économique.
Le même jour, des imams d'une banlieue de Dakar avaient appelé les Sénégalais à ne pas payer leurs factures d'électricité.
La production électrique au Sénégal est en quasi-totalité d'origine thermique et se fait principalement à partir du diesel. La Sénélec, dont les difficultés de trésorerie sont récurrentes, peine à payer le carburant qu'elle doit importer pour faire fonctionner ses centrales.
(©AFP / 04 octobre 2010 21h19)
Commentaire