20 septembre 2010 – Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a tenté en vain vendredi de relancer une liaison aérienne entre la ville de Smara au Sahara occidental, administré par le Maroc, et la ville de Tindouf en Algérie, afin de permettre à des réfugiés sahraouis de rendre visite à leurs familles.
« Nous avons été déçus de constater que les 20 passagers à bord de l'avion n'ont pas été autorisés à débarquer par des représentants du Front Polisario à Tindouf. Le HCR n'a pas eu d'autre choix que de ramener les passagers à Smara », a indiqué l'agence onusienne dans un communiqué publié samedi. Elle a rappelé que la relance de cette liaison aérienne s'était pourtant faite « après des efforts bien coordonnés avec toutes les parties impliquées. »
« Les vols destinés à permettre des visites familiales sont un élément important du programme de mesures de confiance qui a été mis en place en 2004. Les vols ont été suspendus en mars. Le vol de vendredi était destiné à relancer ce programme et était le résultat de négociations intenses mais constructives avec le Maroc et le Front Polisario », a souligné le HCR.
L'agence onusienne a ajouté qu'elle cherchait à clarifier avec le Front Polisario les raisons du refus de débarquer opposé aux passagers. « Nous espérons que le programme de mesures de confiance pourra reprendre le plus tôt possible », a-t-elle conclu.

Des parents de réfugiés sahraouis en Algérie embarquent à bord d'un avion.

« Nous avons été déçus de constater que les 20 passagers à bord de l'avion n'ont pas été autorisés à débarquer par des représentants du Front Polisario à Tindouf. Le HCR n'a pas eu d'autre choix que de ramener les passagers à Smara », a indiqué l'agence onusienne dans un communiqué publié samedi. Elle a rappelé que la relance de cette liaison aérienne s'était pourtant faite « après des efforts bien coordonnés avec toutes les parties impliquées. »
« Les vols destinés à permettre des visites familiales sont un élément important du programme de mesures de confiance qui a été mis en place en 2004. Les vols ont été suspendus en mars. Le vol de vendredi était destiné à relancer ce programme et était le résultat de négociations intenses mais constructives avec le Maroc et le Front Polisario », a souligné le HCR.
L'agence onusienne a ajouté qu'elle cherchait à clarifier avec le Front Polisario les raisons du refus de débarquer opposé aux passagers. « Nous espérons que le programme de mesures de confiance pourra reprendre le plus tôt possible », a-t-elle conclu.

Des parents de réfugiés sahraouis en Algérie embarquent à bord d'un avion.



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