LE PRÉSIDENT SERA TOUJOURS UN MOUBARAK
Les Egyptiens ont le choix entre Hosni et Djamal
Fermeture de médias et contre-feu caractérisent l’avant-campagne électorale en Egypte.
Hosni Moubarak, président à vie. C’est la crainte des Egyptiens. Mais ce n’est pas pour cette raison qu’ils veulent un autre Moubarak au sommet de la hiérarchie politique. Rien n’empêche l’actuel président de solliciter un nouveau mandat. Ce n’est pas la déclaration de Alâa-Eddine Hlal, un chargé de l’information au Parti national démocratique qui va clore le débat sur une éventuelle intronisation de Djamel à la tête de l’Etat. Si cette hypothèse se concrétise, il faut s’attendre à ce que le fils de 46 ans enflamme les relations de l’Egypte avec d’autres pays arabes.
C’est ce qu’il a fait, avec son frère, à propos de l’Algérie à l’occasion des rencontres qui ont opposé les équipes nationales de football des deux pays à l’occasion des éliminatoires de la Coupe du Monde de 2010. Les Egyptiens et leurs dirigeants, ont prouvé qu’ils sont de mauvais perdants. La défaite amère a conduit à l’évaporation du rêve du clan Moubarak de conduire une transition en douceur, voire dans l’euphorie.
Le comportement des médias égyptiens envers l’Algérie était inadmissible. Journalistes et artistes ont complètement mis de côté toutes les règles de déontologie en accusant l’Algérie de tous les maux. Les insultes fusaient sur les plateaux de télévision devant des milliers de téléspectateurs après l’élimination des Pharaons allant jusqu’à entretenir un climat frôlant l’état de guerre contre l’Algérie.
Les journalistes égyptiens n’étaient pas les seuls à agir de la sorte. Les descendants du président égyptien Hosni Moubarak ne se sont pas privés de s’attaquer à l’Algérie gratuitement. Ils accusent les Algériens d’être des terroristes. Ils n’ont pas hésité à tenter de faire endosser à l’Algérie la responsabilité des incidents qui se sont produits à Khartoum.
Accusations assorties de menaces, en déclarant que les instigateurs de ces incidents devraient payer. Un sursaut de nationalisme étant toujours bon en période pré-électorale. Ce penchant est assorti de tentatives de parasiter les prochaines élections législatives et présidentielle. La communication officielle sur la controverse à propos du futur président entre dans ce cadre.
Le débat enfièvre la rue. La candidature éventuelle de Djamal ayant l’avantage d’éclipser le débat sur les problèmes de société. C’est du moins la conviction profonde de l’opposition. Elle soutient que Djamal n’a pas d’assise populaire, ce qui est un handicap pour accéder au pouvoir suprême. Ce n’est pas le choix entre Djamal et Hosni qui ralentit la machine de la répression et de la censure, tout comme celle de la fermeture des médias. L’Egypte a suspendu la licence d’Al Baraheen International et de ses quatre chaînes satellitaires, notamment Ennas, depuis le mardi 12 octobre.
Pour les journaux, il y a eu le limogeage du rédacteur en chef d’un quotidien égyptien indépendant, très critique envers le pouvoir, ce qui est interprété comme un exemple supplémentaire des pressions exercées sur la presse avant les législatives prévues fin novembre. Ibrahim Aïssa, rédacteur en chef d’Al-Dostour, n’a même pas été informé des raisons exactes de son limogeage, qui lui a été notifié récemment par les propriétaires du journal. D’autres rédactions subissent également des pressions.
L'expression
Les Egyptiens ont le choix entre Hosni et Djamal
Fermeture de médias et contre-feu caractérisent l’avant-campagne électorale en Egypte.
Hosni Moubarak, président à vie. C’est la crainte des Egyptiens. Mais ce n’est pas pour cette raison qu’ils veulent un autre Moubarak au sommet de la hiérarchie politique. Rien n’empêche l’actuel président de solliciter un nouveau mandat. Ce n’est pas la déclaration de Alâa-Eddine Hlal, un chargé de l’information au Parti national démocratique qui va clore le débat sur une éventuelle intronisation de Djamel à la tête de l’Etat. Si cette hypothèse se concrétise, il faut s’attendre à ce que le fils de 46 ans enflamme les relations de l’Egypte avec d’autres pays arabes.
C’est ce qu’il a fait, avec son frère, à propos de l’Algérie à l’occasion des rencontres qui ont opposé les équipes nationales de football des deux pays à l’occasion des éliminatoires de la Coupe du Monde de 2010. Les Egyptiens et leurs dirigeants, ont prouvé qu’ils sont de mauvais perdants. La défaite amère a conduit à l’évaporation du rêve du clan Moubarak de conduire une transition en douceur, voire dans l’euphorie.
Le comportement des médias égyptiens envers l’Algérie était inadmissible. Journalistes et artistes ont complètement mis de côté toutes les règles de déontologie en accusant l’Algérie de tous les maux. Les insultes fusaient sur les plateaux de télévision devant des milliers de téléspectateurs après l’élimination des Pharaons allant jusqu’à entretenir un climat frôlant l’état de guerre contre l’Algérie.
Les journalistes égyptiens n’étaient pas les seuls à agir de la sorte. Les descendants du président égyptien Hosni Moubarak ne se sont pas privés de s’attaquer à l’Algérie gratuitement. Ils accusent les Algériens d’être des terroristes. Ils n’ont pas hésité à tenter de faire endosser à l’Algérie la responsabilité des incidents qui se sont produits à Khartoum.
Accusations assorties de menaces, en déclarant que les instigateurs de ces incidents devraient payer. Un sursaut de nationalisme étant toujours bon en période pré-électorale. Ce penchant est assorti de tentatives de parasiter les prochaines élections législatives et présidentielle. La communication officielle sur la controverse à propos du futur président entre dans ce cadre.
Le débat enfièvre la rue. La candidature éventuelle de Djamal ayant l’avantage d’éclipser le débat sur les problèmes de société. C’est du moins la conviction profonde de l’opposition. Elle soutient que Djamal n’a pas d’assise populaire, ce qui est un handicap pour accéder au pouvoir suprême. Ce n’est pas le choix entre Djamal et Hosni qui ralentit la machine de la répression et de la censure, tout comme celle de la fermeture des médias. L’Egypte a suspendu la licence d’Al Baraheen International et de ses quatre chaînes satellitaires, notamment Ennas, depuis le mardi 12 octobre.
Pour les journaux, il y a eu le limogeage du rédacteur en chef d’un quotidien égyptien indépendant, très critique envers le pouvoir, ce qui est interprété comme un exemple supplémentaire des pressions exercées sur la presse avant les législatives prévues fin novembre. Ibrahim Aïssa, rédacteur en chef d’Al-Dostour, n’a même pas été informé des raisons exactes de son limogeage, qui lui a été notifié récemment par les propriétaires du journal. D’autres rédactions subissent également des pressions.
L'expression
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