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Quelques questions réponses pour comprendre le conflit du Sahara occidental

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  • #16
    Tu as une drôle de conception de la représentativité. Tu veux que je te donne le nom de 10, 15 personnes qui ne se reconnaissaient pas en De Gaulle durant la seconde guerre mondiale ?

    Apparemment, tu t'es embrouillé entre représentativité et unanimisme
    J'ai bien dit QUE quatre personnages qui font tomber ta certitude en doute.

    Sinon il y a plus de 20 000 sahraouis qui vivent paisiblement au sahara, plus paisiblement qu'a certain quartier d'alger

    Hahahaha ! Voilà ce que dit la cour :

    hahaha Tu fais de la lecture selective qui demontre tres bien ta mouvaise foi!

    Ceci est la conclusion de la CIJ:

    "Les éléments et renseignements portés à la connaissance de la Cour montrent l'existence, au moment de la colonisation espagnole, de liens juridiques d'allégeance entre le sultan du Maroc et certaines des tribus vivant sur le territoire du Sahara occidental. Ils montrent également l'existence de droits, y compris certains droits relatifs à la terre, qui constituaient des liens juridiques entre l'ensemble mauritanien, au sens où la Cour l'entend, et le territoire du Sahara occidental. En revanche, la Cour conclut que les éléments et renseignements portés à sa connaissance n'établissent l'existence d'aucun lien de souveraineté territoriale entre le territoire du Sahara occidental d'une part, le Royaume du Maroc ou l'ensemble mauritanien d'autre part. La Cour n'a donc pas constaté l'existence de liens juridiques de nature à modifier l'application de la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée générale des Nations Unies quant à la décolonisation du Sahara occidental et en particulier l'application du principe d'autodétermination grâce à l'expression libre et authentique de la volonté des populations du territoire.»

    Sinon pour ton affirmation:

    La minurso avait pratiquement bouclé ses listes (plus de 91.000 votants) avant que le Maroc (pour capoter l’opération) n’introduise plus de … 130.000 recours...
    Pas grand chose a dire, pas de sources concretes! tu préfére sortir par la petite porte

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    • #17
      La cour prend connaissance, prend connaissance, prend connaissance, prend connaissance ..... puis conclut (c'est le propre des arrêts) :
      En revanche, la Cour conclut que les éléments et renseignements portés à sa connaissance n'établissent l'existence d'aucun lien de souveraineté territoriale entre le territoire du Sahara occidental d'une part, le Royaume du Maroc ou l'ensemble mauritanien d'autre part.
      Et alors ? Qu'est ce qu'il faut faire ?
      l'application de la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée générale des Nations Unies quant à la décolonisation du Sahara occidental et en particulier l'application du principe d'autodétermination grâce à l'expression libre et authentique de la volonté des populations du territoire.»
      Je te le redis : Laisse ton ami répondre et assumer ses réflexions !

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      • #18
        Toujours à remonter à Mathusalem et à la Cour Spéciale de Justice que personne ne remet plus sur le tapis..

        Pour nous on retient que le Sahara occidental a des liens historiques avec les sultans du Maroc , ce qui n'est même pas le cas du Sahara central pour l'Algérie.

        Pour avancer dans le débat, aujourd'hui c'est la solution politique MUTUELLEMENT ACCEPTABLE qui est recherchée même plus le referendum.

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        • #19
          Selon les termes des Accords de Houston

          Accord de compromis sur les questions en suspens relatives à l'identification
          Annexe 1 du rapport 742/1997 du Secrétaire Général Londres 19/20 juillet 1997


          1. Les Parties conviennent qu'elles ne parraineront ni ne présenteront, directement ou indirectement, aux fins d'identification, aucun membre des groupements tribaux H41, H61 et J51/52, à l'exception des personnes figurant dans le recensement espagnol de 1974 et des membres de leur famille immédiate, mais les Parties ne sont pas tenues d'empêcher activement les personnes appartenant à ces groupements tribaux de se présenter elles-mêmes. Elles conviennent que l'identification de toute personne qui pourrait ainsi se présenter elle-même doit avoir lieu dès que possible.

          2. Les Parties conviennent que les personnes de tous les autres groupes tribaux relevant des catégories de recensement H, I et J peuvent se présenter pour être identifiées.

          3. Les Parties conviennent que le Représentant spécial du Secrétaire général leur notifiera les résultats actuels du processus d'identification, en indiquant le nombre de personnes identifiées mais sans mentionner de nom.

          4. Les Parties reconnaissent que, dès le plan de règlement original, elles ont considéré que des témoignages oraux dignes de foi devant la Commission d'identification seraient nécessaires, et elles sont convenues que, lors du processus d'identification, les témoignages oraux seront reçus et examinés par la Commission d'identification, comme il est prévu dans le plan de règlement.

          Le point de vue de Mohammed Khaddad, présenté lors de la conférence de presse faite à Paris au siège de la Fondation France Libertés (10 mars 1998) Extraits

          L'identification du futur corps électoral


          Il y a eu un début de travail effectué par la Commission d'identification, entre août 1994 et décembre 1995. Un total de 60 111 personnes ont alors été entendues des deux côtés : 37 970 du côté des zones sous contrôle marocain et 22 141 du côté des campements de réfugiés sahraouis. Mais la tactique de blocage du Maroc a eu raison de toutes les bonnes volontés, et de décembre 1995 à avril 1997, le processus a connu un temps mort, la MINURSO a été réduite à sa plus simple expression : un simple bureau politique à El-Aaïun et quelques observateurs militaires pour surveiller le cessez-le-feu.

          La signature des accords de Houston a encouragé le Conseil de sécurité à persister sur la voie de l'application du plan de paix. Dès le 3 décembre 1997, la Commission d'identification a pu reprendre son travail dans le territoire et dans les camps de réfugiés.

          L'accord sur l'identification a fait l'objet d'un compromis, le noeud du litige étant " qui a le droit de participer au référendum ? "

          En décembre 1991, M. Perez de Cuellar a élaboré cinq critères d'éligibilité qui sont au nombre de cinq :

          1° personne enregistrée dans le recensement espagnol de 1974 ;

          2° personne ayant un document qui prouve qu'elle a résidé dans le territoire en 1974 mais n'a pas été incluse dans le recensement ;

          3° les parents proches de 1° et 2 ,

          4° personne appartenant à une sous-fraction sahraouie qui peut prouver que le père est né dans le territoire du Sahara Occidental ;

          5° et enfin la personne qui peut prouver avoir résidé dans le territoire pendant six ans consécutifs ou douze ans par intermittence, avant 1975.


          Ces critères ont été également pris en compte par les accords de Houston et Mr Baker a tranché en distinguant, d'une part, les tribus sur l'identification desquelles tout le monde est d'accord, d'autre part, des tribus et des groupements de tribus contestés. Selon Mr. Baker, le Front Polisario doit assumer l'identification des personnes appartenant aux tribus contestées (inscrites dans le recensement espagnol), à l'instar des personnes appartenant aux tribus incontestées du recensement, et le Maroc, pour sa part, doit s'abstenir de présenter lui-même des listes de personnes, elles doivent venir d'elles-mêmes. Seules les personnes incluses dans le recensement espagnol de 1974, et leurs proches parmi ces groupements contestés, ont le droit de se présenter devant la Commission d'identification, et s'il y en a d'autres qui veulent se présenter ce doit être un petit nombre, et ces gens doivent se présenter individuellement.

          Or, quand l'identification a repris en décembre 1997, le Maroc n'a pas respecté cet engagement. Au moment où la Commission a convoqué un millier de personnes appartenant à ces groupements, il y a eu plus 12 000 personnes qui se sont présentées, non pas d'elles-mêmes, individuellement, mais plutôt encouragées par les autorités marocaines au vu et su de la MINURSO. Cela a compliqué la poursuite de l'identification.

          Qu'entendez-vous par tribus contestées ?

          Ce sont 25 tribus qui représentent selon le recensement espagnol au Sahara Occidental en 1974, 532 personnes seulement, alors qu'actuellement, il y a 48 000 requérants qui prétendent être sahraouis et appartenir à l'une de ces tribus. Ces gens disent avoir fui la colonisation et la sécheresse et vivent aujourd'hui au Maroc, à Oujda, Agadir, Casablanca, Tanger, etc../..

          A combien s'élèvera le nombre d'électeurs ?

          Il ne faut pas faire l'amalgame entre "identifiés" et "électeurs". On peut être identifié sans avoir le droit de voter. Seule la Commission d'identification peut établir le droit de votant sur la base d'éléments de preuve que lui apportent les appliquants. Houston a éliminé quelques 65 000 personnes appartenant aux groupements contestés, parce que leur identification serait une perte de temps et de moyens pour les Nations Unies, parce qu'ils n'ont pas la moindre preuve pour répondre à l'un des cinq critères. C'est là que nous avons des difficultés. Est-ce qu'ils seront finalement acceptés à l'identification alors qu'on sait par avance qu'ils n'ont pas les moyens de prouver leur bonne foi sur la base des cinq critères ? Ou est-ce qu'on va respecter scrupuleusement l'esprit et la lettre de Houston et dire que seules les personnes parmi ces groupements, qui sont dans le recensement espagnol de 1974 pourront prétendre à l'identification ?

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          • #20
            MUTUELLEMENT ACCEPTABLE qui est recherchée même plus le referendum
            Il y a une position mutuelle acceptable de la part du maroc et du polizario mais l'algérie n'en veux pas car elle continu de semer la discorde comme elle aime le faire avec les pays qui l'entoure...

            Si le polizario aurait été créer par un autre pays nous aurions déjà classé le dossier

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            • #21
              Houston a éliminé quelques 65 000 personnes appartenant aux groupements contestés, parce que leur identification serait une perte de temps et de moyens pour les Nations Unies, parce qu'ils n'ont pas la moindre preuve pour répondre à l'un des cinq critères.

              ..........................

              A commencer par le "président" de la RASD ( la blague)qui s'est autoproclamé sans attendre ni recensement et encore moins le referendum ;

              Idem pour la Ghandi du desert , les Tamek entre autres...

              Nous ne sommes plus en 1997 mais en 2010 avec des résolutions qui parlent d'une SOLUTION POLITIQUE mutuellement acceptée .

              Donc .....

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              • #22
                Q : Le Maroc ne veut pas du référendum de détermination du Sahara occidental ?

                R : FAUX.
                Le Maroc s'est engagé activement dans le processus du référendum et cela depuis 91 : Date de début d'activité de la mission Onusienne pour le référendum au Sahara (Minurso).

                Le processus d'identification a été parsemé par de multiples recours à la fois du Maroc et du Polisario.

                Le processus d’identification a été interrompu par la Minurso en 2000 à cause du différent des deux parties (et non seulement du Maroc) dans le processus d'identification (pour plus d'infos, voir les données du Minurso sur leur site officiel)

                Alors que faire ? Rêver d'un référendum irréalisable ou aller de l'avant en garantissant le droit aux habitants de cette région à une paix durable dans un cadre démocratique ou ils dirigeront leurs affaires locales eux-mêmes.
                Le Maroc a fait le choix de la paix et du développement : il proposé une large autonomie du Sahara sous souveraineté marocaine et a entrepris des investissement colossaux pour développer la région.

                Cette proposition ne fait ni gagnant ni perdant. Le Maroc préserve son intégrité territoriale et le Polisario pourrait gérer démocratiquement le territoire du Sahara.
                En effet, le Polisario pourrait devenir un parti régional et participer ainsi à des élections démocratiques et la voix des urnes parlera.


                MISHAL HUSAIN : Blâmez-vous les Marocains ? Pensez-vous qu'ils ont déplacé le poteau des buts dans ce conflit ?
                JAMES A. BAKER III : Je n'ai pas dit qu'ils ont déplacé le poteau des buts, mais ils étaient d'accord avec Javier Perez de Cuellar, l'ancien secrétaire général des Nations Unies, d'appliquer le plan de règlement qu'il avait élaboré. Et pendant 10 ou 11 années, même pendant deux ou trois ans de mon mandat, nous avons pris des mesures pour le mettre en oeuvre. Et quand nous avons réussi à identifier les personnes autorisées à voter, les Marocains ont refusé le plan. Pourquoi ont-ils fait cela ? Il faut le leur demander, mais je suppose que c'était parce qu'ils craignaient de ne pas gagner la votation.


                MISHAL HUSAIN : Mais on parle de frustration dans les camps, ce serait peut-être compréhensible...
                JAMES A. BAKER III : Oui, compréhensible.
                MISHAL HUSAIN : Mais ils attendent toujours.
                JAMES A. BAKER III : Bien sûr, parce qu'on leur a promis un référendum. L'autre côté a été d'accord avec le référendum jusqu'au moment même du référendum et s'est alors retiré. Et ensuite il y a le plan que j'ai mis sur la table, qui a obtenu l'appui unanime du Conseil de sécurité, 15 à zéro, et qui a été ensuite rejeté par le Maroc. Ainsi je suis sûr que les Sahraouis vont dire, attendez une minute, que faire pour arriver à l'autodétermination ? Que devons-nous faire ? Nous avons dit que nous allons inclure - non, ils n'ont pas dit ça, c'est moi qui l'ai dit - nous allons inclure toute la population du Sahara Occidental comme votants dans le référendum d'autodétermination. Et les Marocains ont manifestement peur, même de cela.
                Dernière modification par biskra, 31 octobre 2010, 18h46.

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                • #23
                  MISHAL HUSAIN : Mais diriez-vous qu'il y a toujours de l'espoir pour les Sahraouis ?
                  JAMES A. BAKER III : Je pense que oui, aussi longtemps que le conflit n'est pas résolu, je pense qu'il y a de l'espoir. Je pense qu'il y a de l'espoir parce que je ne connais pas un seul pays au monde qui, au regard du droit international, de la reconnaissance internationale, admet la revendication du Maroc sur le Sahara. Le Maroc a besoin d'une légitimitation internationale pour sa revendication. Et c'est pourquoi il est fortement dans l'intérêt du Maroc de trouver une solution, d'éliminer ce problème. C'est évidemment aussi dans l'intérêt de ces pauvres réfugiés sahraouis qui vivent dans le désert en Algérie dans de très, très dures conditions.

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