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L'Arabie saoudite n'en a pas fini avec Al Qaïda

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  • L'Arabie saoudite n'en a pas fini avec Al Qaïda

    L'implication probable d'un ressortissant saoudien dans l'affaire des colis piégés à destination des Etats-Unis montre que la bataille engagée par le royaume wahhabite contre Al Qaïda est loin d'être terminée.

    Ibrahim Hassan al Assiri, un homme de 28 ans qui figure en haut de la liste des individus les plus recherchés par Ryad, a été désigné par des responsables américains comme l'un des principaux suspects du complot découvert vendredi.

    Les services de renseignement saoudiens sont persuadés qu'Assiri se cache au Yémen, comme beaucoup d'autres Saoudiens qui ont pris la fuite vers le pays voisin après le lancement par Ryad d'une campagne agressive contre Al Qaïda et ses sympathisants.

    "Les Saoudiens ont réussi à frapper Al Qaïda sur leur territoire, mais ils sont partis au Yémen", confirme Abdoulghani al Iriani, un expert yéménite installé à Sanaa.

    "Al Qaïda, en tant qu'organisation, est née en Arabie saoudite. Son financement vient de là, tout comme sa structure de commandement", souligne-t-il.

    Quinze des 19 pirates de l'air des attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis étaient originaires d'Arabie saoudite. Le chef d'Al Qaïda Oussama ben Laden l'est également, même si la nationalité saoudienne lui a été retirée dans les années 1990.

    Et même si la majorité des membres d'Al Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa) sont présumés yéménites, que son chef Nasser al Ouahaïchi est yéménite, le groupe est largement influencé par les Saoudiens, dont la priorité est d'attaquer le royaume plutôt que le territoire yéménite, estiment diplomates et analystes.

    ARRESTATIONS

    Il y a un an, les branches saoudienne et yéménite ont fusionné pour donner naissance à Aqpa, qui se fixe pour but de renverser la famille royale saoudienne.

    "De nombreux membres sont saoudiens", déclare Theodore Karasik, expert des questions de sécurité basé à Dubaï. "Les Saoudiens occupent de nombreuses positions élevées."

    La capacité d'Aqpa à frapper au coeur du royaume a été illustrée l'an dernier par l'attentat suicide manqué contre le prince Mohamed Ben Nayef, directeur de l'antiterrorisme, commise par le frère d'Assiri à Djeddah.

    L'Arabie saoudite a mis fin en 2006 à ses opérations contre les cellules d'Al Qaïda sur son territoire, démantelées avec l'aide d'experts occidentaux de l'antiterrorisme.

    Mais les arrestations se poursuivent, ce qui semble indiquer que le réseau islamiste exerce toujours un certain pouvoir d'attraction. En mars dernier, les autorités saoudiennes ont arrêté 58 militants présumés d'Al Qaïda qu'elles accusent d'avoir envisagé d'attaquer des installations pétrolières.

    L'Arabie saoudite, dont les services secrets ont permis l'interception des colis piégés en provenance du Yémen, offre une aide financière importante au Yémen pour l'aider à lutter contre Al Qaïda.

    Mais à l'image de la situation à la frontière entre l'Afghanistan et le Pakistan, le militantisme islamiste est extrêmement difficile à contenir pour l'Arabie en raison d'identités tribales et de traditions religieuses communes.

    TRADITIONS

    La tradition wahhabite, forme fondamentaliste de l'islam sunnite qui inspire Al Qaïda, s'est répandue au Yémen depuis la réunification du pays en 1990.

    Des imams saoudiens ont aidé par le passé à la construction d'écoles religieuses salafistes au Yémen qui sont devenues des terrains de recrutement de militants.

    Aqpa est en mesure d'exploiter cette tradition religieuse commune pour attirer ceux qui considèrent que la monarchie absolue saoudienne trahit leur interprétation de l'islam.

    Diplomates et journalistes saoudiens notent également qu'Ibrahim Hassan Assiri, bien qu'élevé à Ryad, aurait des origines familiales dans la province reculée d'Asir, proche de la frontière avec le Yémen.

    La plupart des 15 Saoudiens impliqués dans le 11-Septembre venaient de cette province.

    Les régions frontalières du sud de l'Arabie, qui ont fait partie du Yémen dans l'histoire, sont moins développées que le reste du royaume et ont une forte structure tribale, avec des villages s'étendant des deux côtés de la frontière.

    "L'allégeance y est d'abord due aux tribus, pas au pays", remarque un diplomate.

    Selon lui, Aqpa cherche à exploiter ces liens tribaux, y compris par des mariages entre tribus frontalières, afin de renforcer sa capacité à franchir la frontière pour planifier des attentats en Arabie.

    source : Reuters

  • #2
    A force de jouer avec le feu ,les enturbannes, apprentis sorciers ,(USA le Maitre) ont fini par se bruler.Quand on est chamelier,on reste chamelier

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    • #3
      Surtout là ou ils font mal c'est avec les $$$.
      «Ceux qui sont infidèles connaissent les plaisirs de l’amour ; ceux qui sont fidèles en connaissent les tragédies..» Oscar Wilde

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