DÉFAITE ÉLECTORALE D’OBAMA
AUTOPSIE D’UNE DÉBÂCLE
«Je ne recommande pas aux prochains présidents de prendre une raclée comme celle que j’ai subie, je suis certain qu’il y a des façons plus faciles d’apprendre sa leçon (…) Je pense que nous devons assumer la responsabilité directe du fait que nous n’avons pas avancé autant que nécessaire, nous avons stabilisé l’économie. Nous avons des créations d’emplois dans le secteur privé. Mais les Américains ne ressentent pas les effets de ces progrès (…) Je crois que le texte sur le système de santé voté par l’actuel Congrès tuera des emplois en Amérique, ruinera le meilleur système de santé au monde et mettra en faillite notre pays (…) Cela signifie que nous ferons tout ce que nous pourrons pour abroger ce texte et le remplacer par des réformes de bon sens visant à faire baisser le coût des soins de santé.»
En novembre 2008, près de deux Américains en âge de voter sur trois, et 89,7 % des électeurs inscrits portent à la Maison-Blanche un candidat atypique dont le parcours même suggère l’ampleur du changement à venir : «Je n’ai pas le pedigree habituel et je n’ai pas passé ma carrière dans les couloirs de Washington.»
C’est justement pour cette raison que Barack Obama a su mobiliser les jeunes, les Noirs, les Hispaniques, ainsi qu’une fraction inespérée (43 %) de l’électorat blanc. Recueillant un pourcentage de voix supérieur à celui de Reagan lors de son élection en 1980 (52,9 %, contre 50,7 %), La déroute des Républicains était totale.
LE COUP DE COLÈRE DES AMÉRICAINS
Deux ans après son élection à la présidence des États-Unis, Barack Obama et le Parti démocrate ont subi une importante déroute électorale, mardi 2 novembre, à l’issue des élections de mimandat, La marge de manoeuvre de Barack Obama pour la seconde partie de son mandat est désormais réduite, aussi il devra gouverner avec l’opposition en tentant de slalomer talentueusement.
La victoire des républicains aux élections, la plus importante depuis près de 50 ans à la Chambre des représentants, va certainement redéfinir le paysage politique aux États-Unis pour les deux prochaines années, et retracer les contours de la politique étrangère Étasunienne .Grâce à leur victoire, les Républicains possèdent désormais les leviers pour créer des commissions d’enquêtes. Leur acharnement à vouloir faire tomber le président pourrait les conduire à rééditer la procédure d’impeachment qu’ils avaient déployée contre Bill Clinton.
Toute fois la véritable bataille entre la Maison-Blanche et les républicains ne commencera probablement qu’en janvier, quand le nouveau Congrès entrera en fonction même si au Sénat, malgré des victoires républicaines dans certains scrutins-clés, les démocrates garderont une courte majorité en conservant notamment la Californie et le Nevada. Aussitôt les résultats annoncés, le président des états unis a publiquement invité les républicains à la Maison blanche affirmant qu’il ne souhaitait pas passer «deux ans à se chamailler » avec eux précisant qu’il était prêt à «travailler avec eux et trouver des terrains d’entente pour faire avancer le pays».
Le scrutin du 2 Novembre dernier aux États-Unis est incontestablement un coup de colère des Américains face un chômage qui frôle les 10 % et a une croissance qui a du mal a décoller. Par les derniers résultats, le peuple américain vient de sanctionner une politique économique hésitante. Depuis 2007, le taux de chômage des jeunes de 16 à 24 ans a presque doublé, passant de 10,8 % à 19,1 %. Cela, ajouté à l’augmentation prodigieuse des frais d’inscription dans certaines grandes Universités publiques (+ 32 % à Berkeley) n’a pas favorisé leur mobilisation au profit des Démocrates alors qu’en 2008 leur concours à l’élection de Barack Obama avait été significatif.
LES CONTRECOUPS D’UNE RÉFORME FORCÉE
À la fin mars 2010 la loi élargissant la couverture maladie à trente-deux millions d’Américains sur les cinquante millions dépourvus d’assurance (soit un sixième de la population) a été promulguée. La couverture du programme public Medicaid (qui prend en charge les plus pauvres et les handicapés) sera élargie ; les paiements pour Medicare, le programme destiné aux plus de 65 ans, seront progressivement réduits, les revenus les plus élevés (250 000 dollars nets pour un couple, 200 000 dollars pour une personne seule) seront mis à contribution.
Aux États-Unis les inégalités de santé demeurent fortes entre les riches et le reste de la population ; et, de même, entre les États : en 2007-2008, au Massachusetts, 5 % des habitants ne possédaient pas de couverture sociale, contre 25 % au Texas. L’emploi ne garantit pas une assurance santé. Une famille de quatre personnes doit payer près de 1 200 dollars par mois (environ 900 euros), ce qui conduit certains, surtout chez les jeunes actifs, à parier que leur bonne santé les dispense de souscrire quoi que ce soit.
Selon une étude de l’Université de Harvard citée par Business Week, New York en date du 4 juin 2009, En 2007, dans l’ensemble des États-Unis, 62 % des faillites personnelles ont été provoquées par des dépenses de santé. Si le corps médical offre un haut degré de prestation pour les «soins de sauvetage» (urgences, premiers secours, procédures pour les cas difficiles ou critiques), il n’en va pas de même pour les prestations courantes; les patients sont mal suivis, en particulier quand ils souffrent de diabète ou de maladies cardiovasculaires.
Et pourtant, le système américain demeure, de fort loin, le plus coûteux au monde : plus de 8 000 dollars par an et par habitant ; 17,6 % du produit intérieur brut (PIB) en 2009 et 20 % prévus à l’horizon 2018. Au Canada, où l’on bénéficie d’une couverture universelle, cette part n’était en 2006 que de Appelant à une solution non partisane, le candidat Obama avait fait de la lutte contre ces profondes inégalités son objectif majeur de politique intérieure. C’est au Congrès qu’est revenue la difficile tâche de trancher en faveur d’un plan. Assorti de deux conditions majeures : pas d’accroissement du déficit budgétaire fédéral ; pas d’augmentation d’impôts pour les ménages aux revenus inférieurs à 250 000 dollars.
Quatorze Etats, pour l’essentiel dans le Sud républicain, ont envisagé d’attaquer la loi en justice et de repousser certaines de ses clauses, dont l’obligation de prendre une assurance. Mais la loi fédérale s’impose aux lois locales. John Boehner, qui présidera la Chambre des représentants à partir de janvier prochain, vient de faire savoir qu’il comptait annuler la réforme du système de santé, qualifiée par lui de «monstruosité».
LES DIVIDENDES D’UNE NOUVELLE POLITIQUE ÉTRANGÈRE
Barack Obama et sa secrétaire d’Etat, Hillary Clinton, veulent boucler au plus vite la ratification par le Sénat du traité de désarmement nucléaire entre les Etats-Unis et la Russie. L’accord, signé en avril dernier, prévoit un maximum de 1 550 têtes nucléaires déployées par chaque pays. Pour être ratifié, le texte doit être approuvé par les deux tiers du Sénat, soit 67 sénateurs, retenons que c’est le président Obama , himself , qui a accepté d’annuler les plans de déploiement d’intercepteurs antimissiles en Pologne, un geste longtemps demandé par Moscou.
C’est également l’actuel chef d’état Américain qui a revigoré les liens diplomatiques avec la Syrie, dans l’espoir d’affaiblir l’alliance Damas- Téhéran et de permettre l’ouverture des négociations régionales dites de paix avec Israël, des négociations bien plus qu’illusoires puisque l’ état sioniste n’ a rien voulu concéder du Golan, tout aussi important, il a persuadé les Israéliens de s’abstenir de toute action militaire tant que les pourparlers semblent progresser.
Nous retiendrons néanmoins que les limites du président Américain ont clairement fait surface lorsque sa volonté de contraindre Israël à stopper les constructions de nouvelles colonies en Cisjordanie s’est heurtée à une résistance inflexible, il a tout simplement abandonné cette approche. Concernant l’Iran, un défi tout aussi épineux et majeur pour Obama, les lignes de conduite sont claires et se résume en un axe : concevoir une issue négociée au conflit sur l’enrichissement nucléaire, qui confirmerait sa foi en l’efficacité de la discussion en lieu et place de la confrontation.
Pour y parvenir le Staff aux commandes du bureau ovale devait vaille que vaille amener les Iraniens à la table des négociations tout en convainquant les Russes de la nécessité de sanctions en cas d’échec. Toutefois, soufflant tantôt le chaud et tantôt le froid c’est également Obama qui a clairement laissé entendre à Oslo, dans son discours d’acceptation du prix Nobel de la paix, qu’il est comme tous les présidents américains récents tout à fait prêt à employer la force militaire lorsqu’il pense que les intérêts fondamentaux des Etats-Unis sont en jeu.
Cela s’est en effet matérialisé par l’envoi de plus de soldats en Afghanistan et dans l’intensifications des frappes, faisant des centaines de victimes civiles, au Pakistan. Enfin, s’agissant de Pékin, Barack Obama a cherché à établir un nouveau cadre de relations qui prenne en compte le statut de superpuissance naissante de la Chine, tout en préservant la liberté d’action des États- Unis. Un tel cadre est nécessaire si on veut s’assurer la coopération de Pékin sur des questions comme le réchauffement climatique et la prolifération nucléaire en Iran et en Corée du Nord, résultat des courses , le président Hu Jintao et lui ont signé, le 17 novembre 2009, une déclaration de principe sur les futures relations entre leurs deux pays qui pourraient servir de cadre à la coopération à long terme souhaitée par M. Obama :
«Les Etats-Unis et la Chine ont une base de coopération de plus en plus large et partagent des responsabilités communes de plus en plus importantes sur de nombreuses questions essentielles portant sur la stabilité et la prospérité mondiales.» Une chose est sûre le scrutin du 2 novembre ne changera pas grand chose dans le domaine de la politique étrangère. D’une part, parce que les démocrates conservent le contrôle du Sénat, lieu où se ratifient les traités internationaux.
à suivre...
AUTOPSIE D’UNE DÉBÂCLE
«Je ne recommande pas aux prochains présidents de prendre une raclée comme celle que j’ai subie, je suis certain qu’il y a des façons plus faciles d’apprendre sa leçon (…) Je pense que nous devons assumer la responsabilité directe du fait que nous n’avons pas avancé autant que nécessaire, nous avons stabilisé l’économie. Nous avons des créations d’emplois dans le secteur privé. Mais les Américains ne ressentent pas les effets de ces progrès (…) Je crois que le texte sur le système de santé voté par l’actuel Congrès tuera des emplois en Amérique, ruinera le meilleur système de santé au monde et mettra en faillite notre pays (…) Cela signifie que nous ferons tout ce que nous pourrons pour abroger ce texte et le remplacer par des réformes de bon sens visant à faire baisser le coût des soins de santé.»
En novembre 2008, près de deux Américains en âge de voter sur trois, et 89,7 % des électeurs inscrits portent à la Maison-Blanche un candidat atypique dont le parcours même suggère l’ampleur du changement à venir : «Je n’ai pas le pedigree habituel et je n’ai pas passé ma carrière dans les couloirs de Washington.»
C’est justement pour cette raison que Barack Obama a su mobiliser les jeunes, les Noirs, les Hispaniques, ainsi qu’une fraction inespérée (43 %) de l’électorat blanc. Recueillant un pourcentage de voix supérieur à celui de Reagan lors de son élection en 1980 (52,9 %, contre 50,7 %), La déroute des Républicains était totale.
LE COUP DE COLÈRE DES AMÉRICAINS
Deux ans après son élection à la présidence des États-Unis, Barack Obama et le Parti démocrate ont subi une importante déroute électorale, mardi 2 novembre, à l’issue des élections de mimandat, La marge de manoeuvre de Barack Obama pour la seconde partie de son mandat est désormais réduite, aussi il devra gouverner avec l’opposition en tentant de slalomer talentueusement.
La victoire des républicains aux élections, la plus importante depuis près de 50 ans à la Chambre des représentants, va certainement redéfinir le paysage politique aux États-Unis pour les deux prochaines années, et retracer les contours de la politique étrangère Étasunienne .Grâce à leur victoire, les Républicains possèdent désormais les leviers pour créer des commissions d’enquêtes. Leur acharnement à vouloir faire tomber le président pourrait les conduire à rééditer la procédure d’impeachment qu’ils avaient déployée contre Bill Clinton.
Toute fois la véritable bataille entre la Maison-Blanche et les républicains ne commencera probablement qu’en janvier, quand le nouveau Congrès entrera en fonction même si au Sénat, malgré des victoires républicaines dans certains scrutins-clés, les démocrates garderont une courte majorité en conservant notamment la Californie et le Nevada. Aussitôt les résultats annoncés, le président des états unis a publiquement invité les républicains à la Maison blanche affirmant qu’il ne souhaitait pas passer «deux ans à se chamailler » avec eux précisant qu’il était prêt à «travailler avec eux et trouver des terrains d’entente pour faire avancer le pays».
Le scrutin du 2 Novembre dernier aux États-Unis est incontestablement un coup de colère des Américains face un chômage qui frôle les 10 % et a une croissance qui a du mal a décoller. Par les derniers résultats, le peuple américain vient de sanctionner une politique économique hésitante. Depuis 2007, le taux de chômage des jeunes de 16 à 24 ans a presque doublé, passant de 10,8 % à 19,1 %. Cela, ajouté à l’augmentation prodigieuse des frais d’inscription dans certaines grandes Universités publiques (+ 32 % à Berkeley) n’a pas favorisé leur mobilisation au profit des Démocrates alors qu’en 2008 leur concours à l’élection de Barack Obama avait été significatif.
LES CONTRECOUPS D’UNE RÉFORME FORCÉE
À la fin mars 2010 la loi élargissant la couverture maladie à trente-deux millions d’Américains sur les cinquante millions dépourvus d’assurance (soit un sixième de la population) a été promulguée. La couverture du programme public Medicaid (qui prend en charge les plus pauvres et les handicapés) sera élargie ; les paiements pour Medicare, le programme destiné aux plus de 65 ans, seront progressivement réduits, les revenus les plus élevés (250 000 dollars nets pour un couple, 200 000 dollars pour une personne seule) seront mis à contribution.
Aux États-Unis les inégalités de santé demeurent fortes entre les riches et le reste de la population ; et, de même, entre les États : en 2007-2008, au Massachusetts, 5 % des habitants ne possédaient pas de couverture sociale, contre 25 % au Texas. L’emploi ne garantit pas une assurance santé. Une famille de quatre personnes doit payer près de 1 200 dollars par mois (environ 900 euros), ce qui conduit certains, surtout chez les jeunes actifs, à parier que leur bonne santé les dispense de souscrire quoi que ce soit.
Selon une étude de l’Université de Harvard citée par Business Week, New York en date du 4 juin 2009, En 2007, dans l’ensemble des États-Unis, 62 % des faillites personnelles ont été provoquées par des dépenses de santé. Si le corps médical offre un haut degré de prestation pour les «soins de sauvetage» (urgences, premiers secours, procédures pour les cas difficiles ou critiques), il n’en va pas de même pour les prestations courantes; les patients sont mal suivis, en particulier quand ils souffrent de diabète ou de maladies cardiovasculaires.
Et pourtant, le système américain demeure, de fort loin, le plus coûteux au monde : plus de 8 000 dollars par an et par habitant ; 17,6 % du produit intérieur brut (PIB) en 2009 et 20 % prévus à l’horizon 2018. Au Canada, où l’on bénéficie d’une couverture universelle, cette part n’était en 2006 que de Appelant à une solution non partisane, le candidat Obama avait fait de la lutte contre ces profondes inégalités son objectif majeur de politique intérieure. C’est au Congrès qu’est revenue la difficile tâche de trancher en faveur d’un plan. Assorti de deux conditions majeures : pas d’accroissement du déficit budgétaire fédéral ; pas d’augmentation d’impôts pour les ménages aux revenus inférieurs à 250 000 dollars.
Quatorze Etats, pour l’essentiel dans le Sud républicain, ont envisagé d’attaquer la loi en justice et de repousser certaines de ses clauses, dont l’obligation de prendre une assurance. Mais la loi fédérale s’impose aux lois locales. John Boehner, qui présidera la Chambre des représentants à partir de janvier prochain, vient de faire savoir qu’il comptait annuler la réforme du système de santé, qualifiée par lui de «monstruosité».
LES DIVIDENDES D’UNE NOUVELLE POLITIQUE ÉTRANGÈRE
Barack Obama et sa secrétaire d’Etat, Hillary Clinton, veulent boucler au plus vite la ratification par le Sénat du traité de désarmement nucléaire entre les Etats-Unis et la Russie. L’accord, signé en avril dernier, prévoit un maximum de 1 550 têtes nucléaires déployées par chaque pays. Pour être ratifié, le texte doit être approuvé par les deux tiers du Sénat, soit 67 sénateurs, retenons que c’est le président Obama , himself , qui a accepté d’annuler les plans de déploiement d’intercepteurs antimissiles en Pologne, un geste longtemps demandé par Moscou.
C’est également l’actuel chef d’état Américain qui a revigoré les liens diplomatiques avec la Syrie, dans l’espoir d’affaiblir l’alliance Damas- Téhéran et de permettre l’ouverture des négociations régionales dites de paix avec Israël, des négociations bien plus qu’illusoires puisque l’ état sioniste n’ a rien voulu concéder du Golan, tout aussi important, il a persuadé les Israéliens de s’abstenir de toute action militaire tant que les pourparlers semblent progresser.
Nous retiendrons néanmoins que les limites du président Américain ont clairement fait surface lorsque sa volonté de contraindre Israël à stopper les constructions de nouvelles colonies en Cisjordanie s’est heurtée à une résistance inflexible, il a tout simplement abandonné cette approche. Concernant l’Iran, un défi tout aussi épineux et majeur pour Obama, les lignes de conduite sont claires et se résume en un axe : concevoir une issue négociée au conflit sur l’enrichissement nucléaire, qui confirmerait sa foi en l’efficacité de la discussion en lieu et place de la confrontation.
Pour y parvenir le Staff aux commandes du bureau ovale devait vaille que vaille amener les Iraniens à la table des négociations tout en convainquant les Russes de la nécessité de sanctions en cas d’échec. Toutefois, soufflant tantôt le chaud et tantôt le froid c’est également Obama qui a clairement laissé entendre à Oslo, dans son discours d’acceptation du prix Nobel de la paix, qu’il est comme tous les présidents américains récents tout à fait prêt à employer la force militaire lorsqu’il pense que les intérêts fondamentaux des Etats-Unis sont en jeu.
Cela s’est en effet matérialisé par l’envoi de plus de soldats en Afghanistan et dans l’intensifications des frappes, faisant des centaines de victimes civiles, au Pakistan. Enfin, s’agissant de Pékin, Barack Obama a cherché à établir un nouveau cadre de relations qui prenne en compte le statut de superpuissance naissante de la Chine, tout en préservant la liberté d’action des États- Unis. Un tel cadre est nécessaire si on veut s’assurer la coopération de Pékin sur des questions comme le réchauffement climatique et la prolifération nucléaire en Iran et en Corée du Nord, résultat des courses , le président Hu Jintao et lui ont signé, le 17 novembre 2009, une déclaration de principe sur les futures relations entre leurs deux pays qui pourraient servir de cadre à la coopération à long terme souhaitée par M. Obama :
«Les Etats-Unis et la Chine ont une base de coopération de plus en plus large et partagent des responsabilités communes de plus en plus importantes sur de nombreuses questions essentielles portant sur la stabilité et la prospérité mondiales.» Une chose est sûre le scrutin du 2 novembre ne changera pas grand chose dans le domaine de la politique étrangère. D’une part, parce que les démocrates conservent le contrôle du Sénat, lieu où se ratifient les traités internationaux.
à suivre...
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