Le Sahara occidental est traité par les médias locaux pratiquement à l'identique. Leur ligne concorde en effet avec les visions expansionnistes du palais royal.
Aujourd'hui le Maroc, quotidien libéral ciblant la classe aisée particulièrement, écrit dans son édition d'hier que «la vie a repris mardi (hier, ndlr) son cours normal à Al Ayoune après une journée marquée par des actes de vandalisme commis par des repris de justice. Les forces de l'ordre sont intervenues pour mettre fin à ces actes pour assurer la sécurité des citoyens et de leurs biens.
La circulation a repris dans les différentes artères de la ville après que les forces de l'ordre aient pu mettre un terme aux actes de vandalisme perpétrés par des personnes qui agissaient conformément à l'agenda des ennemis de l'intégrité territoriale du royaume.
La tension s'est dissipée et le calme règne à nouveau dans l'ensemble des quartiers de la ville, notamment ceux qui ont connu la veille des actes de vandalisme. L'appui apporté par les citoyens aux forces de l'ordre a été d'un grand apport dans le retour à la normale».
Ainsi, pour ce journal édité à Casablanca, les événements d’Al Ayoune sont «des actes de vandalisme commis par des repris de justice».
Les mêmes propos sont publiés dans la majorité des journaux marocains, comme l'illustre le quotidien gratuit Au Fait Maroc, qui estime que «l'intervention des forces de l'ordre, venues démanteler le camp érigé à Gdim Izik, près d’Al Ayoune, s'est soldée,
selon un bilan provisoire, par la mort d'un gendarme, d'un pompier et d'un policier. Les trois victimes ont été poignardées à l'intérieur de ce camp qui avait été dressé afin de réclamer logements et emplois (…). Le campement de toile près d’Al Ayoune avait été dressé le 19 octobre afin de dénoncer la détérioration des conditions de vie et réclamer des emplois et des logements.
Plusieurs tentatives de dialogue avaient été entreprises, en vain. A la suite de quoi, les autorités ont commencé au début de ce mois à distribuer des lots de terrains à certaines catégories, comme les veuves, les divorcées et les personnes âgées».
Donc, pour ce journal, les violences enregistrées dans la capitale sahraouie ont eu pour motif des revendications sociales et non politiques. Les morts et les blessés sahraouis n'ont pas été cités.
Pour l'un des plus influents quotidiens de la sphère médiatique marocaine, Le Matin, «plusieurs citoyens ont manifesté lundi à la place Dchira et au boulevard Al Maghrib Al Arabi (centre d’Al Ayoune) pour réitérer leur attachement à l'intégrité territoriale du royaume et condamner les actes de vandalisme menés au niveau de certains quartiers de la ville». C'est un autre profil d'individus présenté par ce journal pour camoufler le dérapage de lundi dernier.
Les violences contre les Sahraouis non citées
De son côté, la presse marocaine d'expression arabe a présenté le même scénario des tristes événements en question. Al Alam, organe du parti El Istiklal, n'a pas cité les violences.
Un article de couverture d'une rencontre régionale de «l'Union internationale de défense du projet d'autonomie au Sahara» présente un certain chercheur universitaire algérien, du nom de Saïd El Hadef, comme l'un des défenseurs dudit projet dont le «but est de donner naissance à un Maghreb arabe fort et uni».
Quant à Al Haraka, organe du parti Mouvement populaire, «c'est une bande de criminels qui veulent instaurer la loi de la jungle et un climat d'insécurité qui est derrière les événements d’Al Ayoune». L'éditorialiste du même journal accuse et pense que «c'est la classe dirigeante en Algérie qui profite à elle seule de cette situation».
Mehdi Bsikri temps d'algerie
Aujourd'hui le Maroc, quotidien libéral ciblant la classe aisée particulièrement, écrit dans son édition d'hier que «la vie a repris mardi (hier, ndlr) son cours normal à Al Ayoune après une journée marquée par des actes de vandalisme commis par des repris de justice. Les forces de l'ordre sont intervenues pour mettre fin à ces actes pour assurer la sécurité des citoyens et de leurs biens.
La circulation a repris dans les différentes artères de la ville après que les forces de l'ordre aient pu mettre un terme aux actes de vandalisme perpétrés par des personnes qui agissaient conformément à l'agenda des ennemis de l'intégrité territoriale du royaume.
La tension s'est dissipée et le calme règne à nouveau dans l'ensemble des quartiers de la ville, notamment ceux qui ont connu la veille des actes de vandalisme. L'appui apporté par les citoyens aux forces de l'ordre a été d'un grand apport dans le retour à la normale».
Ainsi, pour ce journal édité à Casablanca, les événements d’Al Ayoune sont «des actes de vandalisme commis par des repris de justice».
Les mêmes propos sont publiés dans la majorité des journaux marocains, comme l'illustre le quotidien gratuit Au Fait Maroc, qui estime que «l'intervention des forces de l'ordre, venues démanteler le camp érigé à Gdim Izik, près d’Al Ayoune, s'est soldée,
selon un bilan provisoire, par la mort d'un gendarme, d'un pompier et d'un policier. Les trois victimes ont été poignardées à l'intérieur de ce camp qui avait été dressé afin de réclamer logements et emplois (…). Le campement de toile près d’Al Ayoune avait été dressé le 19 octobre afin de dénoncer la détérioration des conditions de vie et réclamer des emplois et des logements.
Plusieurs tentatives de dialogue avaient été entreprises, en vain. A la suite de quoi, les autorités ont commencé au début de ce mois à distribuer des lots de terrains à certaines catégories, comme les veuves, les divorcées et les personnes âgées».
Donc, pour ce journal, les violences enregistrées dans la capitale sahraouie ont eu pour motif des revendications sociales et non politiques. Les morts et les blessés sahraouis n'ont pas été cités.
Pour l'un des plus influents quotidiens de la sphère médiatique marocaine, Le Matin, «plusieurs citoyens ont manifesté lundi à la place Dchira et au boulevard Al Maghrib Al Arabi (centre d’Al Ayoune) pour réitérer leur attachement à l'intégrité territoriale du royaume et condamner les actes de vandalisme menés au niveau de certains quartiers de la ville». C'est un autre profil d'individus présenté par ce journal pour camoufler le dérapage de lundi dernier.
Les violences contre les Sahraouis non citées
De son côté, la presse marocaine d'expression arabe a présenté le même scénario des tristes événements en question. Al Alam, organe du parti El Istiklal, n'a pas cité les violences.
Un article de couverture d'une rencontre régionale de «l'Union internationale de défense du projet d'autonomie au Sahara» présente un certain chercheur universitaire algérien, du nom de Saïd El Hadef, comme l'un des défenseurs dudit projet dont le «but est de donner naissance à un Maghreb arabe fort et uni».
Quant à Al Haraka, organe du parti Mouvement populaire, «c'est une bande de criminels qui veulent instaurer la loi de la jungle et un climat d'insécurité qui est derrière les événements d’Al Ayoune». L'éditorialiste du même journal accuse et pense que «c'est la classe dirigeante en Algérie qui profite à elle seule de cette situation».
Mehdi Bsikri temps d'algerie
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