Le Front Polisario a réclamé lundi une enquête des Nations unies sur les récents affrontements à Laayoune (Sahara occidental) et menacé de revoir son rôle dans les pourparlers de paix avec le Maroc dans l'hypothèse où ces derniers ne débouchent pas rapidement sur des résultats.
Le Polisario demande une enquête de l'Onu sur Laayoune
Cette demande est contenue dans une lettre du représentant du Polisario au Conseil de sécurité à la suite du démantèlement, la semaine dernière, par les forces de l'ordre marocaines d'un campement illégal sahraoui à la lisière de Laayoune, principale ville de l'ancien territoire espagnol annexé par Rabat depuis 1975.
Les affrontements du 8 novembre ont coïncidé avec la dernière série de discussions, sous l'égide des Nations unies, entre le Polisario et le Maroc près de New York sur l'avenir du Sahara occidental.
Les indépendantistes sahraouis, qui demandent la tenue d'un référendum d'autodétermination envisagé par l'Onu et sans cesse reporté, affirment que les violences de Laayoune ont coûté la vie à onze civils. Le bilan officiel donné par le Maroc s'établit à huit morts dans les rangs des forces de l'ordre.
Dans sa lettre de lundi adressée au Britannique Mark Lyall Grant, actuel président du Conseil de sécurité, le représentant du Polisario, Ahmed Boukhari, précise que plus de 36 Sahraouis ont été tués et que 163 autres sont détenus.
Le délégué sahraoui souhaite que le Conseil dépêche au Sahara occidental une mission d'information "afin de procéder à un compte rendu autorisé des événements de la semaine dernière".
La mission, poursuit-il, devra établir si le démantèlement du campement, installé pour demander des emplois et de meilleurs services, a violé le cessez-le-feu de 1991, conclu sous le patronage de l'Onu, entre le Maroc et le Polisario.
Selon Boukhari, le Conseil de sécurité devrait aussi inviter Rabat à autoriser l'envoi sur le terrain de casques bleus de l'Onu disposant d'une liberté de déplacement totale.
Il souhaite également que les Marocains acceptent une demande ancienne du Polisario visant à accorder à la Mission d'Observation des Nations unies au Sahara occidental (Minurso, qui compte 215 membres) un rôle de contrôle des droits de l'homme.
Les Quinze du Conseil de sécurité doivent se réunir mardi pour évoquer la situation au Sahara occidental et le processus de paix.
Par Reuters
Le Polisario demande une enquête de l'Onu sur Laayoune
Cette demande est contenue dans une lettre du représentant du Polisario au Conseil de sécurité à la suite du démantèlement, la semaine dernière, par les forces de l'ordre marocaines d'un campement illégal sahraoui à la lisière de Laayoune, principale ville de l'ancien territoire espagnol annexé par Rabat depuis 1975.
Les affrontements du 8 novembre ont coïncidé avec la dernière série de discussions, sous l'égide des Nations unies, entre le Polisario et le Maroc près de New York sur l'avenir du Sahara occidental.
Les indépendantistes sahraouis, qui demandent la tenue d'un référendum d'autodétermination envisagé par l'Onu et sans cesse reporté, affirment que les violences de Laayoune ont coûté la vie à onze civils. Le bilan officiel donné par le Maroc s'établit à huit morts dans les rangs des forces de l'ordre.
Dans sa lettre de lundi adressée au Britannique Mark Lyall Grant, actuel président du Conseil de sécurité, le représentant du Polisario, Ahmed Boukhari, précise que plus de 36 Sahraouis ont été tués et que 163 autres sont détenus.
Le délégué sahraoui souhaite que le Conseil dépêche au Sahara occidental une mission d'information "afin de procéder à un compte rendu autorisé des événements de la semaine dernière".
La mission, poursuit-il, devra établir si le démantèlement du campement, installé pour demander des emplois et de meilleurs services, a violé le cessez-le-feu de 1991, conclu sous le patronage de l'Onu, entre le Maroc et le Polisario.
Selon Boukhari, le Conseil de sécurité devrait aussi inviter Rabat à autoriser l'envoi sur le terrain de casques bleus de l'Onu disposant d'une liberté de déplacement totale.
Il souhaite également que les Marocains acceptent une demande ancienne du Polisario visant à accorder à la Mission d'Observation des Nations unies au Sahara occidental (Minurso, qui compte 215 membres) un rôle de contrôle des droits de l'homme.
Les Quinze du Conseil de sécurité doivent se réunir mardi pour évoquer la situation au Sahara occidental et le processus de paix.
Par Reuters
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