Tirs d'obus entre les Corées : «danger colossal» de conflit ouvert

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vu sur euronews, un porte avion nucléaire a quitté sa base au Japon et se dirige vers le corée du sud.

obama a dit qu'il aidera son allié sud coréens...

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ANALYSE

L'attaque nord-coréenne liée à la succession de Kim Jong-il, selon le Pentagone

Source AFP

L'attaque nord-coréenne contre une île sud-coréenne est probablement liée à la succession du président Kim Jong-il, a affirmé, mercredi, le chef d'état-major interarmées américain, l'amiral Michael Mullen. "Nous pensons que ceci est aussi lié à la succession de ce jeune de 27 ans qui, à un moment donné, va prendre le pouvoir", a indiqué dans un entretien à la chaîne de télévision ABC l'amiral Mullen, en faisant référence à Kim Jong-un, fils et héritier présumé du dirigeant actuel à Pyongyang.

La Corée du Nord a tiré, mardi, des dizaines d'obus sur une île sud-coréenne, tuant quatre personnes et provoquant des tirs de riposte des forces de Séoul. Ces tirs interviennent moins de deux mois après la mise en orbite du plus jeune fils de Kim Jong-il, promu à 27 ans général quatre étoiles et vice-président de la Commission de défense nationale. "Le pouvoir en Corée du Nord est inquiétant", a ajouté l'amiral Mullen, qualifiant Kim Jong-il de "type très imprévisible et très dangereux".

Renforcer l'unité nationale

Séoul a aussi estimé, mercredi, que les bombardements nord-coréens visaient probablement à asseoir la légitimité de Kim Jong-un. Avec ces bombardements, le Nord cherche à "proclamer les prouesses militaires de l'héritier apparent Kim Jong-uUn, renforcer l'unité nationale et détourner vers l'extérieur le mécontentement" de la population nord-coréenne, a déclaré le Premier ministre sud-coréen Kim Hwang-sik.

La communauté internationale a unanimement condamné l'attaque nord-coréenne, à l'exception notable de la Chine qui s'est contentée d'exprimer "sa préoccupation". Les États-Unis ont dit espérer, mercredi, que Pékin utilise son influence sur son allié nord-coréen. Ils ont aussi affiché leur soutien sans faille à la Corée du Sud et décidé avec elle de manoeuvres militaires communes dimanche, prévues avant la crise actuelle.

Publié le 24/11/2010 à 20:20 Le Point.fr

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Escalade militaire entre les deux Corées

LEMONDE.FR avec Reuters et AFP | 25.11.10 | 06h57 • Mis à jour le 25.11.10 | 08h55

Les relations entre la Corée du Nord et la Corée du Sud sont toujours très tendues deux jours après des tirs d'artillerie nord-coréens sur l'île sud-coréenne de Yongpyong qui ont fait quatre morts. Jeudi 25 novembre, la Corée du Sud a annoncé qu'elle allait "nettement augmenter les forces armées, dont les troupes terrestres, dans les cinq îles de la mer Jaune" au nord-ouest de la Corée du Sud. De son côté, la Corée du Nord s'est déclarée prête à déclencher "une deuxième et même une troisième salve d'attaques sans la moindre hésitation en cas de nouvelle provocation militaire inconsidérée de la part des bellicistes de Corée du Sud", en accusant encore une fois son voisin d'avoir ouvert les hostilités.

"La République populaire démocratique de Corée, qui fait grand cas de la paix et de la stabilité dans la péninsule coréenne, est en train de faire preuve d'un contrôle de soi surhumain, mais les pièces d'artillerie de l'armée de la RPDC, qui défend la justice, restent prêtes à tirer", a indiqué mercredi soir le gouvernement nord-coréen, alors que le bombardement de mardi est le plus lourd subi par la Corée du Sud depuis la fin de la guerre de Corée en 1953.

Le chef de l'Etat sud-coréen, Lee Myung-bak, a présidé jeudi matin une réunion extraordinaire au cours de laquelle a été décidé un renforcement de la présence militaire dans cinq îles de mer Jaune. Mais Séoul a aussi exprimé l'intention d'engager un dialogue constructif avec la Chine pour qu'elle use de son influence auprès du régime nord-coréen. Un projet qui semble se heurter à un premier obstacle avec l'annonce du report de la visite du ministre des affaires étrangères chinois, Yang Jiechi, qui était attendu cette semaine à Séoul. Aucune explication n'a été fournie à ce report.

Les Etats-Unis ont, pour leur part, déployé en mer Jaune, au large de la péninsule coréenne, une flotte emmenée par le porte-avions nucléaire George-Washington pour des manœuvres navales conjointes avec la Corée du Sud. L'armée américaine souligne que ces manœuvres avaient été programmées avant les tirs d'artillerie nord-coréens, mais ce déploiement massif risque de susciter la colère de la Corée du Nord et de déplaire à la Chine.

La Chine est "préoccupée" par les prochaines manœuvres aéronavales conjointes prévues par les Etats-Unis et la Corée du Sud à partir de dimanche, a déclaré jeudi un porte-parole du ministère des affaires étrangères. Se refusant toujours à condamner son allié nord-coréen pour ces tirs qui ont fait quatre morts et provoqué un tollé international, la Chine a "exprimé sa peine et ses regrets face aux pertes humaines", par la voix du porte-parole.

D'après les médias sud-coréens, les tirs d'artillerie qui ont fait quatre morts, dont deux civils, mardi dans l'île de Yongpyong ont probablement été effectués sur ordre personnel du dirigeant nord-coréen Kim Jong-il dans le but de renforcer la position de son fils et probable dauphin, Kim Jong-un, au sein de l'armée. Les deux dirigeant se sont rendus, quelques heures avant le bombardement de mardi, sur le site d'où ont été tirés des obus en direction de la Corée du Sud, écrit le Joongang Daily, citant une source gouvernementale. D'après un membre de la commission de la défense de l'Assemblée nationale sud-coréenne, cette information a été obtenue par les services de renseignement militaire, qui tentent de déterminer si cette rencontre a un lien avec le bombardement, écrit le Chosun Ilbo. L'agence officielle de presse nord-coréenne KCNA a fait état, lundi, d'un déplacement de Kim Jong-il dans la province de Hwanghae du Sud en compagnie de dignitaires de l'armée, y compris son fils.

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La Corée du Nord menace le Sud de nouvelles attaques

Pyongyang a rendu jeudi responsables Séoul et Washington de ses tirs d'obus meurtriers. De son côté, la Corée du Sud a annoncé le renforcement de ses moyens militaires en mer Jaune.

La tension est à son comble dans la péninsule coréenne. Deux jours après les tirs d'artillerie nord-coréens contre une île sud-coréenne qui ont causé la mort de deux civils et de deux militaires, Pyongyang a menacé Séoul de nouvelles attaques. La Corée du Nord «déclenchera une deuxième et même une troisième salve d'attaques sans la moindre hésitation en cas de nouvelle provocation militaire inconsidérée de la part des bellicistes de Corée du Sud», a prévenu l'armée nord-coréenne dans un communiqué.

Un haut responsable militaire nord-coréen a aussi tenu Washington pour responsable du bombardement. «Les Etats-Unis ne peuvent échapper à leur responsabilité dans le récent échange de tirs, a-t-il assuré. La mer occidentale (mer Jaune, ndlr) est devenue une poudrière où les risques de confrontations et d'affrontements entre le Nord et le Sud perdurent uniquement parce que les Etats-Unis ont de façon unilatérale tracé la ligne illégale de démarcation» entre les deux pays. Face a ces provocations, la Corée du Sud a annoncé qu'elle allait renforcer sa présence militaire sur l'île de Yeonpyeong et qu'elle entendait profiter des manœuvres navales prévues en mer Jaune avec les Etats-Unis à partir de dimanche pour envoyer un message clair à sa voisine. Un groupe aéronaval américain, avec à sa tête le porte-avions nucléaire George Washington, fait route vers la région.

Ces exercices militaires conjoints sont vus d'un mauvais œil par la Chine qui estime qu'ils sont de nature à menacer sa sécurité ainsi que la stabilité régionale. En août, Pékin avait jugé que l'envoi du porte-avions en mer Jaune était de nature à nuire aux relations sino-américaines à long terme. Utilisant cette fois une rhétorique moins forte, le ministère chinois des Affaires étrangères a précisé être en contact avec les Etats-Unis à propos des tensions régnant entre les deux Corées. Un porte-parole a appelé toutes les parties en présence «à faire plus pour apaiser» la situation, en vue d'une reprise des négociations à six sur la dénucléarisation de la Corée du Nord, qui constitue une nécessité «urgente» .

Séoul exige des excuses

Mais ces appels au calme n'ont pas été entendus, puisque Séoul a ordonné le déploiement de renforts militaires, au moment où Pyongyang évoquait la possibilité de nouvelles attaques. Le chef de l'Etat sud-coréen Lee Myung-bak a présidé jeudi matin une réunion extraordinaire au cours de laquelle a été décidé un renforcement de la présence militaire sur des îles de mer Jaune proches de la frontière avec la Corée du Nord. Séoul étudie également plusieurs mesures visant Pyongyang qu'il souhaite proposer au Conseil de sécurité des Nations unies, a annoncé un porte-parole du ministère sud-coréen des Affaires étrangères.

Lors d'une séance plénière jeudi, le parlement sud-coréen a adopté à une majorité écrasante une résolution condamnant la Corée du Nord sans toutefois appeler à des représailles. Par 261 voix pour, une contre et neuf abstentions, les parlementaires ont adopté cette motion qui condamne la Corée du Nord pour violation de la charte de l'Onu et des accords entre les deux pays. La résolution demande à Pyongyang de présenter des excuses et appelle le gouvernement sud-coréen à prendre des mesures fermes et rapides pour prévenir toute nouvelle provocation de la part du Nord.

La Corée du Sud a aussi exprimé l'intention d'engager un dialogue constructif avec la Chine pour qu'elle use de son influence auprès du régime nord-coréen. Mais ce projet de dialogue semble déjà se heurter à un premier obstacle avec l'annonce du report de la visite du ministre chinois des Affaires étrangères, Yang Jiechi, qui était attendu cette semaine à Séoul. Aucune explication n'a été fournie à ce report.



figaro

[Sioux foughali]

bonne nouvelle pour nos réserve en $. Quand le pessimisme règne il n'ya qu'une seule économie qui inspire confiance et surtout sa monnaie.

Corée du Nord est une dictature dynastique stalinienne mais j'ai quoté le message de Zmigri que je considere comme piste serieuse et donc Analyse Pentagonienne vendue aux journaux à prendre avec pincettes.

les communiqués de la Corée, de Kim Jong IL et Pentagone sont ils sincères, exacts ???

Il y a aussi derriere cela , peut être , une manifestation de la guerre contre la monnaie chinoise jugée sous evaluée
voyons l'effet de cette crise sur le Dollar ..attendons et voyons


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[Focus]

Renforcer l'unité nationale

Séoul a aussi estimé, mercredi, que les bombardements nord-coréens visaient probablement à asseoir la légitimité de Kim Jong-un. Avec ces bombardements, le Nord cherche à "proclamer les prouesses militaires de l'héritier apparent Kim Jong-uUn, renforcer l'unité nationale et détourner vers l'extérieur le mécontentement" de la population nord-coréenne, a déclaré le Premier ministre sud-coréen Kim Hwang-sik.

La communauté internationale a unanimement condamné l'attaque nord-coréenne, à l'exception notable de la Chine qui s'est contentée d'exprimer "sa préoccupation". Les États-Unis ont dit espérer, mercredi, que Pékin utilise son influence sur son allié nord-coréen. Ils ont aussi affiché leur soutien sans faille à la Corée du Sud et décidé avec elle de manoeuvres militaires communes dimanche, prévues avant la crise actuelle.

Je pense aussi que c'est de là ou vient la cause, kim jong uun veut demontrer qu'il est capable comme ses predecesseurs.
Si la coree du sud est assez bien equipée, la coree du nord possede une armée de plus d'un million d'hommes, mais est aussi soutenu tacitement par les chinois.
Maintenant, un conflit ouvert causerait beaucoups pls de dommages pour les sud coreens que les nord coréen qui n'ont vraiment pas construits grand chose question economie, social.

[absent]

Heureusement que les americains ont sauve les sud-coreens de la dynastie KIM.

[absent]

La Corée du Nord dispose d'une puissante armée de terre, d'une artillerie dévastatrice mais son armée est digne des années 50-60 !!

La Corée du Sud par contre dispose d'une armée à la pointe de la technologie et rien que son aviation elle peut faire le ménage dans le ciel nord-coréen !

La Chine pourra pas attendre les mains croisés si la Corée est attaquée, d'autant plus que le Japon à côté a envie de mettre quelques baffes à cette Corée qui tire des missiles à proximité de ses territoires... Les USA aussi resterons pas neutre !

La 3e Guerre Mondiale peut éclater à tout moment dans cette endroit du monde c'est pour ça qu'il faut suivre de près ce qui se passe là-bas !

[Focus]

Une 3eme guerre mondiale je ne pense pas, par contre la coree du nord est un pays isolé, qui n'existe dans le concert des nations que de sa capacité de nuisance. Ce qui lui permet egalement de pser dans les negociation avec l'ONU.


Maintenant on ne peut pas sous estimer, le risque qui predomine dans le coin, ce qui est certains c'est que beaucoups, veulent en finir une bonne fois pour toute avec les nord coreens et les japonais en premier lieu qui en ont assez qu'un neuneu s'amuse a pointer des scud rouillé sur ses cotes.

[tenebre]

tout cet armement alors que le peuple nord coréen ne trouve pas de quoi manger !!
il n'ya pas pas plus détraquer que leurs dirigeants !!

[absent]

Dirty Little Secrets

The Chinese Plan To Crush American Power In Korea
by James Dunnigan
November 24, 2010

U.S. military planners have discovered that China's current arsenal of non-nuclear ballistic and cruise missiles could probably knock out five of six major American air bases in Japanese and South Korea. Oops. To make matters worse, this has become an issue as North Korea stumbles towards political collapse, and China indicates that it will assume control in the north if that happens. South Korea believes it should move north to deal with a collapse, and this plan is becoming a contentious issue with China.

It's long been obvious that China planned a similar tactic against Taiwan. Wargames and detailed analysis of possible Chinese attacks on Taiwan, indicated that the basic Chinese missile attack strategy might work, and do so within days. The key to such a blitz is the 1,300 Chinese ballistic and cruise missiles. Most of these are based on the coast opposite Taiwan (180 kilometers away across the Taiwan Straits). The Chinese missiles carry one ton or half ton conventional (high explosive or cluster bomb) warheads, and were expected to be used to try and cripple Taiwanese air force and navy, as well as attacking headquarters and communications targets. Almost simultaneously, China would try to invade with airborne and amphibious forces.

Without those missiles, Taiwans's superior air and naval forces would make it very difficult, if not impossible, for the invasion force to cross the straits. The wargames play out various targeting strategies, and defensive moves the Taiwanese could take. In most cases, the Chinese succeed. The barrage of missiles do serious damage to Taiwanese air and naval forces, giving Chinese air and naval forces an opportunity to get ground forces ashore.

China could use many of these missiles against Japanese and South Korean targets, although many of the missiles would have to be moved to new firing positions first. That would probably be noticed by the Americans, or Taiwanese. If North Korea showed signs of political collapse, and China began moving its shorter range ballistic missiles north, American commanders would have to prepare for the worst.

The U.S. has land based Patriot missile systems that fire the PAC-3 anti-missile missile, as well as the ship based Aegis system. But even with these defenses, the Chinese still have a good shot at winning a quick victory. Or at least crippling American and South Korean air power as Chinese troops occupy North Korea.

[absent]

International | Asie | 27/11/2010 - 09:19
Corée-Sud: Riposter "au centuple" (ministre)

Le nouveau ministre de la Défense de la Corée du Sud, nommé vendredi pour "répondre rapidement et fermement à la situation de crise" avec la Corée du Nord, préconise de répliquer "au centuple" en cas d'agression armée de Pyongyang, a rapporté samedi un journal. Kim Kwan-Jin, ancien chef d'état-major des armées, a été nommé vendredi, trois jours après le bombardement meurtrier par la Corée du Nord d'une île sud-coréenne, une attaque d'ampleur inédite depuis la guerre de Corée (1950-1953) qui a mis en exergue des carences au sein des forces de Séoul. "Le nouveau chef de la Défense a beaucoup de pain sur la planche", a prévenu samedi le journal Korea Joongang. "La crédibilité et les capacités de l'armée sont fortement remises en cause".

JDD