Traduction
ENTREVUE : Le conflit du Sahara TAIEB FASSI-FIHRI Ministre d'Affaires Extérieures du Maroc
« Nous sommes en état de guerre »
PRISES BÁRBULO | ENVOYÉ SPÉCIAL - Rabat - 27/11/2010
Le ministre d'Affaires Extérieures du Maroc est le premier membre du Gouvernement de Mohamed VI qui admet, implicitement, que la policier marocaine a pu torturer à saharauis après le démantèlement du campement d'Agdaym Izik, aux alentours de l'Aaiún. Taieb Fassi-Fihri a reçu à EL PAÍS dans son bureau officiel de Rabat jeudi passé, des heures après que le Parlement Européen demanderait une recherche de l'ONU sur les événements.
« C'est mensonge qui il y aurait des blessés de balle dans le campement »
« Le PP profite de la question du Sahara avec des fins électorales contre Cordonnier »
« Nous n'avons pas torturé à d'innocents. En ce qui concerne les coupables, cela le dira la justice »
« Non, non et non donner des compétences à l'ONU dans des droits humains »
Question. Acceptera son Gouvernement la recherche ?
Réponse. La résolution du Parlement Européen est précipitée et partiel. Il est précipité parce que nous avions convenu avec la conférence de présidents que la résolution allait être adoptée en décembre. ET il est partiel parce qu'il ne parle pas de la situation des droits humains de tous les saharauis, y compris lesquels ils sont en territoire algérien [dans les campements de l'Avant Polisario, en Tinduf].
P. Irez-elle au Parlement Européen le 1 décembre, comme prévu, pour donner sa version des événements ?
R. Évidemment. J'irai pour démontrer le caractère partiel, injuste et déséquilibré de la résolution.
P. Dans cette comparution, va admettre qu'il y a-t-il eu des tortures et des disparitions de saharauis ?
R. je Veux indiquer qu'il n'y a eu aucun mort dans le démantèlement du campement et que les soldats marocains n'ont germé aucune balle, bien que des sources de l'Algérie, du Polisario et des Espagnoles aient affirmé qu'on avait perpétré un genocidio et une propreté éthnique.
P. je Répète : Allez-elle admettre qu'a-t-il eu saharauis torturés dans les comisarías et qu'ont- disparu ?
R. je vais démontrer la réalité politique et judiciaire. Je me réfère à des personnes qui ont commis des crimes. Maintenant, si vous dites qu'il y a des personnes innocentes qui ont été torturé, cela lui vous dites. Je ne l'admets pas. Je n'admets pas non plus qu'il ait eu disparus.
P. il Y a de nombreux témoignages qui témoignent les deux choses.
R. Il n'y a pas eu de tortures à des innocents.
P. ET à des coupables ?
R. Si ou ils ont été torturés, cela le dira la justice. Je ne sais pas si vous avez de la confiance la justice.
P. va-t-il admettre que la policier a dirigé des groupes de colons marocains pour piller les maisons des saharauis ?
R. La policier a rendu un effort énorme pour empêcher que la population civile réagisse contre les [saharauis] responsables des incidents et fasse sa justice. Quelques moyens ont dit qu'il y avait eu une intervention militaire, qui il y avait des dizaines de morts entre ce qui est civils du campement et que les assassins avaient été les forces de l'ordre.
P. Nie-t-il les témoignages dont la policier a dirigé les pillages aux propriétés saharauis ?
R. L'État a fait de grands efforts pour tranquilliser ce qui est civils.
P. Dit que les soldats qui sont entrés dans le campement n'ont pas utilisé d'armes de feu. Toutefois, commencent à être connus des témoignages de blessés de balle.
R. Dans le campement ?
P. Oui.
R. Est mensonge.
P.J'ai rassemblé un de ces témoignages. Un saharaui avec un tir dans un bras.
R. Non, le nie.
P. a-t-il été ensuite germé, pendant les troubles ?
R. Non plus. On a dit beaucoup de mensonges à l'avis public espagnol, qui est mauvais orienté quand dira que la seule sortie au conflit du Sahara est un referendum. Les créateurs d'avis, certaines ONG, l'orientent mauvais pour des raisons historiques et stratégiques. Surveillez, nous démontons le campement pour trois raisons. La première, pendant des semaines il y a eu occasion de négocier, mais prenons ensuite conscience que là il y avait un groupe qu'il ne voulait pas négocier. Secondement, les deux tiers du campement étaient des magasins vides, qui avaient été montés afin de feindre que la mobilisation il était plus grand. ET la troisième raison, il y a eu des gens à auxquels on a empêché de sortir du campement ; ils l'ont ensuite déclaré.
P. Je ne sais de de personne qui a déclaré cela.
R., lui ont oui déclaré trois femmes. L'avis public espagnol a été trompé pendant des semaines, pendant l'opération de je déloge. ET maintenant que tout le monde sait qu'il a été trompé, il veut seulement parler de la violence qui a eu après le déloge.
P. Le ministre espagnol d'Extérieurs, Trinité Jiménez, s'est prononcé dans le sommet de l'OTAN de Lisbonne pour laquelle la Mission de Nations Unies pour le Referendum du Sahara Occidental (Minurso) a des compétences en matière de droits humains. Est d'accord ?
R. La presse a compté que cela l'a dit le ministre aux ministres des USA et du Royaume-Uni. il ne me l'a pas dit.
P. sont-elles d'accord dans que la Minurso assume la surveillance des droits humains ?
R. Non, non et non.
P. Pourquoi ?
R. Celui-là est une stratégie de l'Algérie et du Polisario qu'il a percée en Espagne. Il tourne autour de deux axes : [compétences de la Minurso] dans des droits humains et [interdiction de la] exploitation des ressources naturelles du Sahara. C'est la stratégie qu'ils développent, jour après jour, depuis 2007, avec la mobilisation de quelques activistes qui entrent au territoire comme touristes et ont comme instruction défier la présence marocaine. L'objectif de cette stratégie est d'éviter la négociation entre le Maroc et le Polisario. C'est une manoeuvre de distraction des services d'intelligence algériens.
P. En acceptant la concurrence de la Minurso dans des droits humains, ne vous donnez pas à comprendre qu'ils ont beaucoup dissimuler.
R. Rien de de cela. L'essai est que Human Rights Watch est ici, Amnistie Internationale est ici… Il y a dans le monde six missions de Nations Unies qui manquent de compétences en matière de droits humains. Nous ne allons pas transigir dans cette question, qui sert à l'agenda de nos adversaires. Parce que nous sommes dans un état de guerre.
P. Contre qui ?
R. nous Sommes dans un état de guerre en leur sens global. Nous avons des ennemis qui attaquent les intérêts suprêmes du pays.
P. se réfère-t-il à l'Algérie et au Polisario ?
R. je Peux dire de manière claire que les cocktails molotov, la manifestation de bombonnes de gaz et le degollamiento d'un policier sont oeuvre de milices qui ont été en contact permanent avec le territoire algérien.
P.A-t-il des essais de de cela ?
R. Le Polisario a dit il est évident qu'il savait ce qui arrivait dans le campement d'Agdaym Izik. Cela démontre ses contacts.
P. Le 13 décembre il y a une réunion entre l'Union Européenne et le Maroc pour développer l'accord d'association. Craint que les événements du Sahara affectent cet accord ?
R. Il N'y aura pas un dialogue politique sur la question du Sahara, comme toujours.
P. Est-il satisfait avec l'attitude du gouvernement espagnol devant les événements du Sahara ?
R. Vous ne pouvez pas isoler la position du Gouvernement de l'Espagne de de celle du reste des Gouvernements européens. Tous ont demandé de connaître et d'analyser les faits avant de se montrer. Mais, une fois de plus, la question marocaine et la question du Sahara sont dans le centre de la politique intérieure espagnole.
P. Son Gouvernement approuve la déclaration des partis politiques marocains contre le Parti Populaire espagnol ?
R. Volume remarque de d'elle.
P. Mais êtes-elle d'accord avec l'affirmation que le PP utilise la question du Sahara avec des fins électorales ?
R. Oui. De cette manière il attaque au Gouvernement de Cordonnier, qui maintient la même position que les autres Gouvernements occidentaux.
P. Vous avez prévu en décembre une nouvelle réunion avec le Polisario…
R. Avec l'Algérie.
P. Quelles sont ses lignes rouges dans cette négociation ?
R. Le referendum d'autodétermination est un mécanisme minoritaire, parce qu'il a été appliqué dans la décolonisation très de peu de pays.
P. Le Parlement Européen a demandé la libre entrée des moyens de communication internationaux dans l'Aaiún. Allez-elle permettre ?
R. Dans le cadre de la confiance, des journalistes espagnols nous ont mal faites, en influençant négativement l'avis public espagnol. Mais vous êtes ici.
P. je Suis ici, mais peux-je demain à l'Aaiún continuer à nouveau à travailler ?
R. [le ministre demande qu'éteigne ce qui est grabadora pour un off the par enregistrement. Après l'allumer à nouveau, je répète la question].
P. Peux-je ou ne peux-je pas retourner à l'Aaiún ?
R. je lui ai déjà répondu off the enregistrement.
P. Mais je lui formule à nouveau la question dans ouvert.
R. Je ne vais pas répondre.
ENTREVUE : Le conflit du Sahara TAIEB FASSI-FIHRI Ministre d'Affaires Extérieures du Maroc
« Nous sommes en état de guerre »
PRISES BÁRBULO | ENVOYÉ SPÉCIAL - Rabat - 27/11/2010
Le ministre d'Affaires Extérieures du Maroc est le premier membre du Gouvernement de Mohamed VI qui admet, implicitement, que la policier marocaine a pu torturer à saharauis après le démantèlement du campement d'Agdaym Izik, aux alentours de l'Aaiún. Taieb Fassi-Fihri a reçu à EL PAÍS dans son bureau officiel de Rabat jeudi passé, des heures après que le Parlement Européen demanderait une recherche de l'ONU sur les événements.
« C'est mensonge qui il y aurait des blessés de balle dans le campement »
« Le PP profite de la question du Sahara avec des fins électorales contre Cordonnier »
« Nous n'avons pas torturé à d'innocents. En ce qui concerne les coupables, cela le dira la justice »
« Non, non et non donner des compétences à l'ONU dans des droits humains »
Question. Acceptera son Gouvernement la recherche ?
Réponse. La résolution du Parlement Européen est précipitée et partiel. Il est précipité parce que nous avions convenu avec la conférence de présidents que la résolution allait être adoptée en décembre. ET il est partiel parce qu'il ne parle pas de la situation des droits humains de tous les saharauis, y compris lesquels ils sont en territoire algérien [dans les campements de l'Avant Polisario, en Tinduf].
P. Irez-elle au Parlement Européen le 1 décembre, comme prévu, pour donner sa version des événements ?
R. Évidemment. J'irai pour démontrer le caractère partiel, injuste et déséquilibré de la résolution.
P. Dans cette comparution, va admettre qu'il y a-t-il eu des tortures et des disparitions de saharauis ?
R. je Veux indiquer qu'il n'y a eu aucun mort dans le démantèlement du campement et que les soldats marocains n'ont germé aucune balle, bien que des sources de l'Algérie, du Polisario et des Espagnoles aient affirmé qu'on avait perpétré un genocidio et une propreté éthnique.
P. je Répète : Allez-elle admettre qu'a-t-il eu saharauis torturés dans les comisarías et qu'ont- disparu ?
R. je vais démontrer la réalité politique et judiciaire. Je me réfère à des personnes qui ont commis des crimes. Maintenant, si vous dites qu'il y a des personnes innocentes qui ont été torturé, cela lui vous dites. Je ne l'admets pas. Je n'admets pas non plus qu'il ait eu disparus.
P. il Y a de nombreux témoignages qui témoignent les deux choses.
R. Il n'y a pas eu de tortures à des innocents.
P. ET à des coupables ?
R. Si ou ils ont été torturés, cela le dira la justice. Je ne sais pas si vous avez de la confiance la justice.
P. va-t-il admettre que la policier a dirigé des groupes de colons marocains pour piller les maisons des saharauis ?
R. La policier a rendu un effort énorme pour empêcher que la population civile réagisse contre les [saharauis] responsables des incidents et fasse sa justice. Quelques moyens ont dit qu'il y avait eu une intervention militaire, qui il y avait des dizaines de morts entre ce qui est civils du campement et que les assassins avaient été les forces de l'ordre.
P. Nie-t-il les témoignages dont la policier a dirigé les pillages aux propriétés saharauis ?
R. L'État a fait de grands efforts pour tranquilliser ce qui est civils.
P. Dit que les soldats qui sont entrés dans le campement n'ont pas utilisé d'armes de feu. Toutefois, commencent à être connus des témoignages de blessés de balle.
R. Dans le campement ?
P. Oui.
R. Est mensonge.
P.J'ai rassemblé un de ces témoignages. Un saharaui avec un tir dans un bras.
R. Non, le nie.
P. a-t-il été ensuite germé, pendant les troubles ?
R. Non plus. On a dit beaucoup de mensonges à l'avis public espagnol, qui est mauvais orienté quand dira que la seule sortie au conflit du Sahara est un referendum. Les créateurs d'avis, certaines ONG, l'orientent mauvais pour des raisons historiques et stratégiques. Surveillez, nous démontons le campement pour trois raisons. La première, pendant des semaines il y a eu occasion de négocier, mais prenons ensuite conscience que là il y avait un groupe qu'il ne voulait pas négocier. Secondement, les deux tiers du campement étaient des magasins vides, qui avaient été montés afin de feindre que la mobilisation il était plus grand. ET la troisième raison, il y a eu des gens à auxquels on a empêché de sortir du campement ; ils l'ont ensuite déclaré.
P. Je ne sais de de personne qui a déclaré cela.
R., lui ont oui déclaré trois femmes. L'avis public espagnol a été trompé pendant des semaines, pendant l'opération de je déloge. ET maintenant que tout le monde sait qu'il a été trompé, il veut seulement parler de la violence qui a eu après le déloge.
P. Le ministre espagnol d'Extérieurs, Trinité Jiménez, s'est prononcé dans le sommet de l'OTAN de Lisbonne pour laquelle la Mission de Nations Unies pour le Referendum du Sahara Occidental (Minurso) a des compétences en matière de droits humains. Est d'accord ?
R. La presse a compté que cela l'a dit le ministre aux ministres des USA et du Royaume-Uni. il ne me l'a pas dit.
P. sont-elles d'accord dans que la Minurso assume la surveillance des droits humains ?
R. Non, non et non.
P. Pourquoi ?
R. Celui-là est une stratégie de l'Algérie et du Polisario qu'il a percée en Espagne. Il tourne autour de deux axes : [compétences de la Minurso] dans des droits humains et [interdiction de la] exploitation des ressources naturelles du Sahara. C'est la stratégie qu'ils développent, jour après jour, depuis 2007, avec la mobilisation de quelques activistes qui entrent au territoire comme touristes et ont comme instruction défier la présence marocaine. L'objectif de cette stratégie est d'éviter la négociation entre le Maroc et le Polisario. C'est une manoeuvre de distraction des services d'intelligence algériens.
P. En acceptant la concurrence de la Minurso dans des droits humains, ne vous donnez pas à comprendre qu'ils ont beaucoup dissimuler.
R. Rien de de cela. L'essai est que Human Rights Watch est ici, Amnistie Internationale est ici… Il y a dans le monde six missions de Nations Unies qui manquent de compétences en matière de droits humains. Nous ne allons pas transigir dans cette question, qui sert à l'agenda de nos adversaires. Parce que nous sommes dans un état de guerre.
P. Contre qui ?
R. nous Sommes dans un état de guerre en leur sens global. Nous avons des ennemis qui attaquent les intérêts suprêmes du pays.
P. se réfère-t-il à l'Algérie et au Polisario ?
R. je Peux dire de manière claire que les cocktails molotov, la manifestation de bombonnes de gaz et le degollamiento d'un policier sont oeuvre de milices qui ont été en contact permanent avec le territoire algérien.
P.A-t-il des essais de de cela ?
R. Le Polisario a dit il est évident qu'il savait ce qui arrivait dans le campement d'Agdaym Izik. Cela démontre ses contacts.
P. Le 13 décembre il y a une réunion entre l'Union Européenne et le Maroc pour développer l'accord d'association. Craint que les événements du Sahara affectent cet accord ?
R. Il N'y aura pas un dialogue politique sur la question du Sahara, comme toujours.
P. Est-il satisfait avec l'attitude du gouvernement espagnol devant les événements du Sahara ?
R. Vous ne pouvez pas isoler la position du Gouvernement de l'Espagne de de celle du reste des Gouvernements européens. Tous ont demandé de connaître et d'analyser les faits avant de se montrer. Mais, une fois de plus, la question marocaine et la question du Sahara sont dans le centre de la politique intérieure espagnole.
P. Son Gouvernement approuve la déclaration des partis politiques marocains contre le Parti Populaire espagnol ?
R. Volume remarque de d'elle.
P. Mais êtes-elle d'accord avec l'affirmation que le PP utilise la question du Sahara avec des fins électorales ?
R. Oui. De cette manière il attaque au Gouvernement de Cordonnier, qui maintient la même position que les autres Gouvernements occidentaux.
P. Vous avez prévu en décembre une nouvelle réunion avec le Polisario…
R. Avec l'Algérie.
P. Quelles sont ses lignes rouges dans cette négociation ?
R. Le referendum d'autodétermination est un mécanisme minoritaire, parce qu'il a été appliqué dans la décolonisation très de peu de pays.
P. Le Parlement Européen a demandé la libre entrée des moyens de communication internationaux dans l'Aaiún. Allez-elle permettre ?
R. Dans le cadre de la confiance, des journalistes espagnols nous ont mal faites, en influençant négativement l'avis public espagnol. Mais vous êtes ici.
P. je Suis ici, mais peux-je demain à l'Aaiún continuer à nouveau à travailler ?
R. [le ministre demande qu'éteigne ce qui est grabadora pour un off the par enregistrement. Après l'allumer à nouveau, je répète la question].
P. Peux-je ou ne peux-je pas retourner à l'Aaiún ?
R. je lui ai déjà répondu off the enregistrement.
P. Mais je lui formule à nouveau la question dans ouvert.
R. Je ne vais pas répondre.
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