« L’Algérie veut être un partenaire stratégique des Etats-Unis dans la région, pas un adversaire » a confié le président Abdelaziz Bouteflika, au général américain William Ward, patron du commandement militaire pour l’Afrique (Africom), lors d’une rencontre à Alger le 25 novembre 2009, selon un câble de l’ambassade US révélé par WikiLeaks.
« Dites nous ce que vous voulez, et nous vous dirons ce que nous pouvons faire », a-t-il ajouté à propos de la coopération militaire. Bouteflika a appelé à un dialogue « franc et direct » pour fructifier cette coopération. Il a estimé que le système américain de surveillance (sur l’utilisation des armes en cas de vente) porte atteinte « à la souveraineté nationale de l’Algérie ». « Néanmoins, nous faisons des progrès en matière de formation et de coopération technique », a-t-il dit.
L’Algérie et les Etats-Unis partagent, selon lui, un objectif commun, celui de la lutte contre le terrorisme. Le général Ward a déclaré que l’Africom, qui n’a pour objectif de « prendre en charge l’Afrique », peut aider l’Algérie, « et ses voisins », à combattre l'extrémisme, selon le même document. Saluant la coopération dans les domaines de la formation et de l’équipement, le général Ward a révélé que certains lois et règlements américains peuvent empêcher, « pour l’instant », la participation de l’Algérie dans « les autres formes d’engagements ». Il n’a pas indiqué lesquels.
Le président Bouteflika a rappelé qu’après les attentats du 11 septembre 2001, l’Algérie a été le premier pays musulman et arabe à envoyer un message de solidarité au président George Bush. D’après le câble, Bouteflika a déclaré qu’il était prêt à « aider » Ward et l’a invité à visiter l’Algérie de nouveau.
05/12/2010 à 15:55 | revelation de wikileask
« Dites nous ce que vous voulez, et nous vous dirons ce que nous pouvons faire », a-t-il ajouté à propos de la coopération militaire. Bouteflika a appelé à un dialogue « franc et direct » pour fructifier cette coopération. Il a estimé que le système américain de surveillance (sur l’utilisation des armes en cas de vente) porte atteinte « à la souveraineté nationale de l’Algérie ». « Néanmoins, nous faisons des progrès en matière de formation et de coopération technique », a-t-il dit.
L’Algérie et les Etats-Unis partagent, selon lui, un objectif commun, celui de la lutte contre le terrorisme. Le général Ward a déclaré que l’Africom, qui n’a pour objectif de « prendre en charge l’Afrique », peut aider l’Algérie, « et ses voisins », à combattre l'extrémisme, selon le même document. Saluant la coopération dans les domaines de la formation et de l’équipement, le général Ward a révélé que certains lois et règlements américains peuvent empêcher, « pour l’instant », la participation de l’Algérie dans « les autres formes d’engagements ». Il n’a pas indiqué lesquels.
Le président Bouteflika a rappelé qu’après les attentats du 11 septembre 2001, l’Algérie a été le premier pays musulman et arabe à envoyer un message de solidarité au président George Bush. D’après le câble, Bouteflika a déclaré qu’il était prêt à « aider » Ward et l’a invité à visiter l’Algérie de nouveau.
05/12/2010 à 15:55 | revelation de wikileask
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