L'ancien président algérien Ahmed Ben Bella a reçu mercredi à son domicile algérois l'ex-numéro un du Parti socialiste
François Hollande, "une première pour un homme politique français", a souligné le député de Corrèze en visite à Alger. "Je souhaite de bonnes relations avec la France", a déclaré M. Ben Bella, qui aura ce mois-ci 94 ans, aux journalistes présents durant une partie de l'entretien qui a duré une heure. "L'amitié est un geste gratuit".
L'ancien chef d'Etat a évoqué son passé de soldat français en 1937 puis son rappel sous les drapeaux pour la Libération. Au général de Gaulle qui lui remettait la Médaille militaire en 1944 après sa participation à la bataille de Monte Cassino, en l'invitant à aller en France, il avait répondu: "je suis exténué après Monte Cassino, mon général. Il faut que je me repose un peu". Il n'a pas évoqué les sujets qui fâchent, son retournement contre la puissance coloniale française après le massacre de Sétif, à 300 km à l'est d'Alger, en 1945 de centaines d'Algériens qui manifestaient pour leur indépendance.
M. Hollande a souligné ce que M. Ben Bella "a fait pour l'indépendance de l'Algérie". "Je sais ce qu'il a représenté pour les Algériens. Je suis ému de rencontrer M. Ben Bella", a-t-il dit au début de leur rencontre. Son interlocuteur a rappelé sur un ton léger qu'il avait entraîné au football Nelson Mandela et Che Guevara, ajoutant qu'il était "un bon milieu de terrain". Il a aussi défié quiconque de trouver un cireurs de bottes en Algérie. "J'ai dit un jour que je condamne tout enfant qui ne va pas à l'école pour cirer des chaussures. Il n'y a plus depuis un seul cireur de bottes".
L'ex-patron du PS était accompagné de deux Français d'origine algérienne, le député européen Kader Arif et le responsable socialiste Faouzi Lamdaoui. Ils se trouvent à Alger depuis mardi soir à l'invitation du secrétaire général
du Front de Libération nationale Abdelaziz Belkhadem. M. Hollande, qui a indiqué revenir régulièrement en Algérie après y avoir passé huit mois comme stagiaire de la prestigieuse Ecole nationale d'administration (ENA) en 1978, devait achever jeudi son séjour après une série de rencontres avec le monde économique et politique algérien.
APS
François Hollande, "une première pour un homme politique français", a souligné le député de Corrèze en visite à Alger. "Je souhaite de bonnes relations avec la France", a déclaré M. Ben Bella, qui aura ce mois-ci 94 ans, aux journalistes présents durant une partie de l'entretien qui a duré une heure. "L'amitié est un geste gratuit".
L'ancien chef d'Etat a évoqué son passé de soldat français en 1937 puis son rappel sous les drapeaux pour la Libération. Au général de Gaulle qui lui remettait la Médaille militaire en 1944 après sa participation à la bataille de Monte Cassino, en l'invitant à aller en France, il avait répondu: "je suis exténué après Monte Cassino, mon général. Il faut que je me repose un peu". Il n'a pas évoqué les sujets qui fâchent, son retournement contre la puissance coloniale française après le massacre de Sétif, à 300 km à l'est d'Alger, en 1945 de centaines d'Algériens qui manifestaient pour leur indépendance.
M. Hollande a souligné ce que M. Ben Bella "a fait pour l'indépendance de l'Algérie". "Je sais ce qu'il a représenté pour les Algériens. Je suis ému de rencontrer M. Ben Bella", a-t-il dit au début de leur rencontre. Son interlocuteur a rappelé sur un ton léger qu'il avait entraîné au football Nelson Mandela et Che Guevara, ajoutant qu'il était "un bon milieu de terrain". Il a aussi défié quiconque de trouver un cireurs de bottes en Algérie. "J'ai dit un jour que je condamne tout enfant qui ne va pas à l'école pour cirer des chaussures. Il n'y a plus depuis un seul cireur de bottes".
L'ex-patron du PS était accompagné de deux Français d'origine algérienne, le député européen Kader Arif et le responsable socialiste Faouzi Lamdaoui. Ils se trouvent à Alger depuis mardi soir à l'invitation du secrétaire général
du Front de Libération nationale Abdelaziz Belkhadem. M. Hollande, qui a indiqué revenir régulièrement en Algérie après y avoir passé huit mois comme stagiaire de la prestigieuse Ecole nationale d'administration (ENA) en 1978, devait achever jeudi son séjour après une série de rencontres avec le monde économique et politique algérien.
APS
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