Le Chef du gouvernement espagnol,*Jose Luis Rodriguez Zapatero, a refusé en juillet 2008 lors de sa visite à Oujda de faire une déclaration favorable à la réouverture des frontières Algériennes avec le Maroc. Et pourtant, révèle un câble diplomatique de l'ambassade US à Rabat cité par El Pais, Mohamed VI a tout fait pour profiter de la présence de Zapatero à Oujda, située à 13 Km de l'Algérie, pour lui arracher*"une déclaration en faveur de la réouverture de la frontière avec l'Algérie restée fermée depuis 1994". *
En Juillet 2008, pour sa première visite officielle au Maroc depuis sa réélection à la tête de l’Exécutif espagnol en mars de la même année, Jose Luis Rodriguez Zapatero a montré beaucoup de fermeté dans ses discussions avec le monarque marocain. Des discussions qui n'ont pas porté uniquement sur le statut des villes de Ceuta et Melilla ou la situation des résidents Marocains en Espagne, comme l'a laissé entendre à l'époque le Makhzen.
En effet, des mémos de l'ambassade américaine obtenus par Wikileaks et cité par le quotidien El Pais ont révélé que Rabat a exercé une pression sur le Chef du Gouvernement espagnol pour que celui-ci s'exprime en faveur de la réouverture de la frontière Algérienne avec le Maroc, une requête défendue bec et ongles par l'establishment marocain.
Zapatera a dit donc "non" à toute déclaration qui risque d'offusquer l'Algérie, rapporte El Pais. Mais le Chef de Gouvernement Espagnol a proposé tout de même à Mohamed VI**"de servir de médiateur entre les deux voisins" concernant la question de la réouverture des frontières.
*A cette proposition, "le roi a dit que le temps n'est pas approprié", révèlent encore des télégrammes américains qui nous apprennent par la même occasion que Mohamed VI avait déjà*refusé par le passé les "bons offices de Chirac et même du président russe Vladimir Poutine" pour normaliser les relations entre Alger et Rabat. * **
En Juillet 2008, pour sa première visite officielle au Maroc depuis sa réélection à la tête de l’Exécutif espagnol en mars de la même année, Jose Luis Rodriguez Zapatero a montré beaucoup de fermeté dans ses discussions avec le monarque marocain. Des discussions qui n'ont pas porté uniquement sur le statut des villes de Ceuta et Melilla ou la situation des résidents Marocains en Espagne, comme l'a laissé entendre à l'époque le Makhzen.
En effet, des mémos de l'ambassade américaine obtenus par Wikileaks et cité par le quotidien El Pais ont révélé que Rabat a exercé une pression sur le Chef du Gouvernement espagnol pour que celui-ci s'exprime en faveur de la réouverture de la frontière Algérienne avec le Maroc, une requête défendue bec et ongles par l'establishment marocain.
Zapatera a dit donc "non" à toute déclaration qui risque d'offusquer l'Algérie, rapporte El Pais. Mais le Chef de Gouvernement Espagnol a proposé tout de même à Mohamed VI**"de servir de médiateur entre les deux voisins" concernant la question de la réouverture des frontières.
*A cette proposition, "le roi a dit que le temps n'est pas approprié", révèlent encore des télégrammes américains qui nous apprennent par la même occasion que Mohamed VI avait déjà*refusé par le passé les "bons offices de Chirac et même du président russe Vladimir Poutine" pour normaliser les relations entre Alger et Rabat. * **
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