Au Maroc, la corruption au sommet de l’Etat est un élément habituel d’une réalité économique où les revenus de la drogue jouent un rôle colossal dans l’économie notamment à Casablanca, poumon économique du royaume. Dans son mémorandum plutôt positif, « Sources de richesse à Casablanca : Internes, Externes, Illicites » du 23 mai 2008, le Consulat Général cite un rapport de l’International Narcotics Control Strategy «le commerce de drogue du Maroc (principalement vers l’Europe) rapporte 13 milliards de dollars par an, soit plus du double des revenus du tourisme en 2007. »
Tout aussi gravement dans un autre câble du 11 décembre 2009, portant sur la corruption dans le secteur de l’immobilier, le Consul Général Millard cite nommément le Roi et deux de ses plus proches collaborateurs comme des acteurs de premier plan dans un système de prélèvements illicites parfaitement structuré. Le consul général, citant un de ses interlocuteurs, écrit que la corruption s’est « institutionnalisée » sous Mohamed VI et aurait pris des proportions encore plus importantes que durant le règne d’Hassan II.
maghrebinfo.
Tout aussi gravement dans un autre câble du 11 décembre 2009, portant sur la corruption dans le secteur de l’immobilier, le Consul Général Millard cite nommément le Roi et deux de ses plus proches collaborateurs comme des acteurs de premier plan dans un système de prélèvements illicites parfaitement structuré. Le consul général, citant un de ses interlocuteurs, écrit que la corruption s’est « institutionnalisée » sous Mohamed VI et aurait pris des proportions encore plus importantes que durant le règne d’Hassan II.
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