Le porte-parole du PS, Benoit Hamon, a estimé mercredi que les prières de musulmans dans la rue constituaient "des situations qui ne sont pas tolérables beaucoup plus longtemps", prônant "une négociation avec un calendrier" dans le but de les faire cesser.
"Ce sont des situations qui ne sont pas tolérables beaucoup plus longtemps, on a une situation de tension avec les riverains et il faut trouver des solutions", a déclaré M.
Hamon sur RMC et BFM-TV.
"Il faut arriver à une discussion, à une négociation avec un calendrier, un échéancier pour trouver des solutions en termes d'espace dans lesquels les fidèles peuvent exercer leur culte" mais "pour libérer aussi l'espace public", a-t-il ajouté.
"Il n'y a aucune raison que la laïcité ne soit pas garantie", il faut que "les choses soient claires pour tout le monde, claires pour les riverains, claires pour les fidèles", a-t-il insisté. "Par conviction laïque, il me paraît inacceptable" qu'on se retrouve dans cette situation.
Alors que la vice-présidente du FN Marine Le Pen a suscité l'indignation en faisant un parallèle entre les prières de musulmans dans la rue et l'Occupation, M. Hamon a jugé qu'"aujourd'hui ce n'est pas la laïcité qui préoccupe Marine Le Pen, c'est l'islam et ce sont les étrangers".
Il a aussi dénoncé "l'intégrisme catholique" qui, selon lui, inspire le Front national.
Il a accusé le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé de "proposer rien de moins que de faire du Le Pen sans Le Pen" en préconisant de "rouvrir le débat sur l'identité nationale", alors que les sondages montrent une percée du Front national.
AFP
"Ce sont des situations qui ne sont pas tolérables beaucoup plus longtemps, on a une situation de tension avec les riverains et il faut trouver des solutions", a déclaré M.
Hamon sur RMC et BFM-TV.
"Il faut arriver à une discussion, à une négociation avec un calendrier, un échéancier pour trouver des solutions en termes d'espace dans lesquels les fidèles peuvent exercer leur culte" mais "pour libérer aussi l'espace public", a-t-il ajouté.
"Il n'y a aucune raison que la laïcité ne soit pas garantie", il faut que "les choses soient claires pour tout le monde, claires pour les riverains, claires pour les fidèles", a-t-il insisté. "Par conviction laïque, il me paraît inacceptable" qu'on se retrouve dans cette situation.
Alors que la vice-présidente du FN Marine Le Pen a suscité l'indignation en faisant un parallèle entre les prières de musulmans dans la rue et l'Occupation, M. Hamon a jugé qu'"aujourd'hui ce n'est pas la laïcité qui préoccupe Marine Le Pen, c'est l'islam et ce sont les étrangers".
Il a aussi dénoncé "l'intégrisme catholique" qui, selon lui, inspire le Front national.
Il a accusé le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé de "proposer rien de moins que de faire du Le Pen sans Le Pen" en préconisant de "rouvrir le débat sur l'identité nationale", alors que les sondages montrent une percée du Front national.
AFP
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