L'unique maréchal de l'armée marocaine est un franquiste
Un musée au Maroc en hommage à l’officier colonial, Mohamed Mezian, assassin des rifains et compagnon d’armes de Franco
La monarchie postcoloniale marocaine célèbre un abominable personnage qui aurait dû être plusieurs fois jugé pour crimes de guerre : Le Maréchal Mohamed Mezian a participé avec enthousiasme à la répression de la révolte du Rif menée par Abdelkrim Khattabi puis au massacre des républicains espagnols par les armées franquistes avant de se mettre au service de Mohamed V pour briser dans le sang le soulèvement rifain de 1959.
Comme on le verra ci-dessous dans les articles que nous avons empruntés au « Journal hebdo » qui est paru au Maroc le 17 juin, il a incarné mieux que quiconque le « continuum » colonial et la solidarité entre les dictatures.
La controverse Mezian
La polémique enfle depuis qu’un musée a été inauguré en grande pompe à la mémoire du Maréchal Mohamed Mezian en présence de personnalités espagnoles et marocaines du gotha civil et militaire.
Né à Beni Ansar, le 1er février 1897, fils de Mohamed Bel Kacem Az-Zahraoui, Meziane intégra, grâce au Roi Alphonse XIII, l’Académie militaire d’infanterie de Tolède jusqu’à devenir, en 1941, général de brigade et lieutenant général, en juin 1953, au sein des Forces armées espagnoles. Mais avec l’Indépendance, il rejoint les rangs marocains. Il n’avait pourtant pas hésité, lorsqu’il a été reçu à cette occasion par Mohammed V, à se présenter en tenue de général espagnol. Il participa à la création des FAR et fut, sous Hassan II, nommé ambassadeur du Maroc à Madrid.
Sa biographie officielle est imposante, Il fut décoré plusieurs fois au Maroc et à l’étranger, notamment en Espagne, au Liban, en Syrie, en Irak, en Egypte, en Tunisie, en Yougoslavie, au Portugal, en Allemagne et en Russie. Il fut également ministre d’État et ministre de la Coordination de l’Administration de la Défense nationale. Sa grande distinction reste son titre de maréchal, devenant ainsi le premier et le seul maréchal dans l’histoire marocaine jusqu’à nos jours. Il décéda en 1975.
Cependant, cette glorification officielle évacue le rôle très controversé qu’il a joué aux côtés des troupes nationalistes franquistes contre les Républicains dans la Guerre civile espagnole et dans la lutte qu’il a menée avec les Espagnols contre la résistance rifaine menée par Abdelkrim Khattabi. Le panthéon que lui consacrent aujourd’hui les autorités marocaines et espagnoles fait rejaillir ce pan méconnu du parcours du Maréchal.
Des associations du Rif, des intellectuels et historiens, des membres de la société civile, des élus politiques montent au créneau en Espagne pour dénoncer la partialité de cette initiative qu’ils qualifient de tentative de réécrire l’Histoire.
Un panthéon « contre l’Histoire »
Inauguré en très grande pompe, le musée du Maréchal Mezian célèbre aussi un compagnon d’armes de Franco, qui a pris part aux massacres des Républicains espagnols et de la population rifaine en 1959. Sa fille, Leila Mezian Benjelloun, épouse du président de la BMCE Bank Othmane Benjelloun, veut perpétuer « le souvenir d’une personnalité militaire marquante ». Mais de l’autre côté, toute la société civile militante se mobilise « pour que l’histoire du Maroc soit écrite avec une certaine justice ».
Beni Ansar (12 km de Nador), samedi 27 mai 2006. Un « musée », dit le musée « maréchal Mezian », est inauguré. Quelques uniformes militaires, médaillons coloniaux et autres fusils du début du siècle y sont exposés, avec un imposant portrait peint du principal concerné : Mohamed Mezian, maréchal marocain.
La cérémonie se déroule « sous le Haut patronage de Sa majesté... », ce qui explique peut-être la quantité, et la qualité, des invités : la majorité des officiers supérieurs (à l’exception de Hosni Benslimane), Abdelouahab Benmansour (historiographe du royaume), Mansouri Benali (chargé de mission au cabinet royal), Ahmed Boukous (recteur de l’Institut royal amazigh), Habib El Malki (ministre de l’Education nationale), Fathallah Oualâalou (ministre des Finances), Mustapha Benali (D.G de 2M), M’hamed Douiri (membre du Comité dirigeant du parti de l’Istiqlal), Mahjoubi Aherdane (président de l’UMP, ancien ministre de la Défense et ancien officier colonial), etc... Mais le fait que cette inauguration se déroule sous « le Haut patronage de Sa majesté... » n’explique pas tout.
La fille du maréchal Mezian, Leila Mezian Benjelloun, n’est autre que l’épouse d’Othmane Benjelloun, président de BMCE Bank et une des plus grandes fortunes du Maroc.
C’est elle qui organise l’inauguration, finance le musée et, flanquée de son mari, reçoit « ses invités ». Le lendemain, la presse francophone (à quelques rares exceptions) salue, unanime, « un événement-hommage » à un homme « qui a servi sa patrie, son Trône jusqu’à la fin de sa vie ».
Compagnon d’armes de Franco
Mais qui est le maréchal Mohamed Mezian ? Son parcours, sa vie et son ascension militaire ont fait de lui un personnage très controversé. Né en 1897, il est le fils d’un grand collaborateur au profit de l’Espagne : Mohamed Belkacem Zahraoui.
Il intègre, dès son plus jeune âge, l’Académie militaire d’infanterie de Tolède et participe, en 1921, à la bataille d’Anoual contre Abdelkrim Khattabi. Une photo le montre à l’hôpital, blessé et, à son chevet, celui qui deviendra son « compagnon d’armes » : le général Franco. En septembre 1936, il est à la tête des « réguliers » (Rifains ayant participé, aux côtés de Franco, à la victoire contre les Républicains) qui ont pris d’assaut Tolède, et investi l’hôpital Saint-Jean Baptiste.
A l’intérieur, plus de 200 blessés républicains ont été exterminés, à la grenade, par Mezian et ses troupes. Considéré par les partis de gauche et les intellectuels espagnols comme un criminel de guerre, Mezian a accompli des actes qui marqueront pendant longtemps les peuples marocain et espagnol. Dans un article paru dans Foreign Affairs, en octobre 1942, l’américain Whitaker apporte des témoignages poignants sur les atrocités commises par Mezian contre la population civile pendant la guerre de 1936.
Exemple, près de Navalcarneo, dans l’Extremadur : « ... On lui amena deux filles qui ne semblaient pas avoir 20 ans... Sur l’une d’entre elles avait été trouvé un carnet syndical ; quant à l’autre, elle affirma n’avoir pas de convictions politiques. Mezian les fit emmener dans ce qui avait été l’école du village et où se reposaient une quarantaine de Marocains. On entendit alors les cris de la troupe. J’ai assisté horrifié. Alors que je protestais, Mezian me lança un sourire feint. Il me dit qu’elles ne vivraient pas plus de quatre heures ».
Massacre de la population rifaine
Après l’anéantissement des Républicains et l’installation du régime franquiste, Mezian est nommé capitaine général de l’armée, grade le plus élevé de la hiérarchie militaire espagnole. Il devient commandant général de Ceuta, puis commandant général des Canaries. Mais en 1956, le roi Mohamed V lui adresse une lettre dans laquelle il lui demande de participer à l’organisation de ce qui deviendra, plus tard, les « Forces armée royales » marocaines, aux côtés du prince Moulay Hassan et du général Mohamed Oufkir. Il en informe Franco, qui lui répond : « Je vous autorise à y aller mais à condition que vous gardiez votre salaire jusqu’à la fin de votre carrière et de votre vie ».
Il a ainsi gardé son salaire d’officier supérieur de l’armée espagnole durant toute sa carrière, jusqu’à sa mort en 1975.
Les historiens espagnols sont formels : la « participation » de Mezian à la construction des FAR s’est opérée parallèlement à l’élimination des membres actifs de l’Armée de libération nationale.
En 1959, le soulèvement de la population rifaine est réprimé par les FAR.
Si le rôle de Hassan II et de Mohamed Oufkir dans ce massacre est aujourd’hui reconnu, celui de Mezian peut difficilement être nié. Les historiens espagnols (voir l’entretien avec Maria Rosa de Madariaga) estiment que la place et le grade du « maréchal » lui ont sans doute permis de jouer un rôle central dans ces événements. Et qu’avec Oufkir et autres Aherdane, Mohamed Mezian incarne l’officier « pur produit » du colonialisme.
Trente et un ans après sa mort, le maréchal Mezian est présenté comme un « héros national », « l’icône » de l’armée marocaine. Mais le passé de cet homme le poursuit. Toute la société civile militante se mobilise « pour que l’histoire du Maroc soit écrite avec une certaine justice ». Au niveau des relations entre le Maroc et l’Espagne, l’inauguration d’un tel musée ne contribuera sans doute pas à leur amélioration. Une phrase a particulièrement choqué aussi bien les militants espagnols que marocains. Elle a été prononcée par la fille du général, lors de l’inauguration du musée : « A travers la création de ce musée, aménagé au sein de notre demeure familiale construite au début du siècle dernier et restaurée dans le strict respect de son architecture et de sa décoration initiale, se perpétue le souvenir d’une personnalité militaire marquante qui a, sa vie durant, su défendre les valeurs et les institutions sacrées du royaume en même temps qu’elle a symbolisé la proximité et la fraternité d’armes maroco-espagnoles ». On s’interroge donc sur le fait de savoir si un franquiste peut symboliser « la proximité » entre deux pays, liés par des enjeux réels.
Omar Brouksy
Un musée au Maroc en hommage à l’officier colonial, Mohamed Mezian, assassin des rifains et compagnon d’armes de Franco
La monarchie postcoloniale marocaine célèbre un abominable personnage qui aurait dû être plusieurs fois jugé pour crimes de guerre : Le Maréchal Mohamed Mezian a participé avec enthousiasme à la répression de la révolte du Rif menée par Abdelkrim Khattabi puis au massacre des républicains espagnols par les armées franquistes avant de se mettre au service de Mohamed V pour briser dans le sang le soulèvement rifain de 1959.
Comme on le verra ci-dessous dans les articles que nous avons empruntés au « Journal hebdo » qui est paru au Maroc le 17 juin, il a incarné mieux que quiconque le « continuum » colonial et la solidarité entre les dictatures.
La controverse Mezian
La polémique enfle depuis qu’un musée a été inauguré en grande pompe à la mémoire du Maréchal Mohamed Mezian en présence de personnalités espagnoles et marocaines du gotha civil et militaire.
Né à Beni Ansar, le 1er février 1897, fils de Mohamed Bel Kacem Az-Zahraoui, Meziane intégra, grâce au Roi Alphonse XIII, l’Académie militaire d’infanterie de Tolède jusqu’à devenir, en 1941, général de brigade et lieutenant général, en juin 1953, au sein des Forces armées espagnoles. Mais avec l’Indépendance, il rejoint les rangs marocains. Il n’avait pourtant pas hésité, lorsqu’il a été reçu à cette occasion par Mohammed V, à se présenter en tenue de général espagnol. Il participa à la création des FAR et fut, sous Hassan II, nommé ambassadeur du Maroc à Madrid.
Sa biographie officielle est imposante, Il fut décoré plusieurs fois au Maroc et à l’étranger, notamment en Espagne, au Liban, en Syrie, en Irak, en Egypte, en Tunisie, en Yougoslavie, au Portugal, en Allemagne et en Russie. Il fut également ministre d’État et ministre de la Coordination de l’Administration de la Défense nationale. Sa grande distinction reste son titre de maréchal, devenant ainsi le premier et le seul maréchal dans l’histoire marocaine jusqu’à nos jours. Il décéda en 1975.
Cependant, cette glorification officielle évacue le rôle très controversé qu’il a joué aux côtés des troupes nationalistes franquistes contre les Républicains dans la Guerre civile espagnole et dans la lutte qu’il a menée avec les Espagnols contre la résistance rifaine menée par Abdelkrim Khattabi. Le panthéon que lui consacrent aujourd’hui les autorités marocaines et espagnoles fait rejaillir ce pan méconnu du parcours du Maréchal.
Des associations du Rif, des intellectuels et historiens, des membres de la société civile, des élus politiques montent au créneau en Espagne pour dénoncer la partialité de cette initiative qu’ils qualifient de tentative de réécrire l’Histoire.
Un panthéon « contre l’Histoire »
Inauguré en très grande pompe, le musée du Maréchal Mezian célèbre aussi un compagnon d’armes de Franco, qui a pris part aux massacres des Républicains espagnols et de la population rifaine en 1959. Sa fille, Leila Mezian Benjelloun, épouse du président de la BMCE Bank Othmane Benjelloun, veut perpétuer « le souvenir d’une personnalité militaire marquante ». Mais de l’autre côté, toute la société civile militante se mobilise « pour que l’histoire du Maroc soit écrite avec une certaine justice ».
Beni Ansar (12 km de Nador), samedi 27 mai 2006. Un « musée », dit le musée « maréchal Mezian », est inauguré. Quelques uniformes militaires, médaillons coloniaux et autres fusils du début du siècle y sont exposés, avec un imposant portrait peint du principal concerné : Mohamed Mezian, maréchal marocain.
La cérémonie se déroule « sous le Haut patronage de Sa majesté... », ce qui explique peut-être la quantité, et la qualité, des invités : la majorité des officiers supérieurs (à l’exception de Hosni Benslimane), Abdelouahab Benmansour (historiographe du royaume), Mansouri Benali (chargé de mission au cabinet royal), Ahmed Boukous (recteur de l’Institut royal amazigh), Habib El Malki (ministre de l’Education nationale), Fathallah Oualâalou (ministre des Finances), Mustapha Benali (D.G de 2M), M’hamed Douiri (membre du Comité dirigeant du parti de l’Istiqlal), Mahjoubi Aherdane (président de l’UMP, ancien ministre de la Défense et ancien officier colonial), etc... Mais le fait que cette inauguration se déroule sous « le Haut patronage de Sa majesté... » n’explique pas tout.
La fille du maréchal Mezian, Leila Mezian Benjelloun, n’est autre que l’épouse d’Othmane Benjelloun, président de BMCE Bank et une des plus grandes fortunes du Maroc.
C’est elle qui organise l’inauguration, finance le musée et, flanquée de son mari, reçoit « ses invités ». Le lendemain, la presse francophone (à quelques rares exceptions) salue, unanime, « un événement-hommage » à un homme « qui a servi sa patrie, son Trône jusqu’à la fin de sa vie ».
Compagnon d’armes de Franco
Mais qui est le maréchal Mohamed Mezian ? Son parcours, sa vie et son ascension militaire ont fait de lui un personnage très controversé. Né en 1897, il est le fils d’un grand collaborateur au profit de l’Espagne : Mohamed Belkacem Zahraoui.
Il intègre, dès son plus jeune âge, l’Académie militaire d’infanterie de Tolède et participe, en 1921, à la bataille d’Anoual contre Abdelkrim Khattabi. Une photo le montre à l’hôpital, blessé et, à son chevet, celui qui deviendra son « compagnon d’armes » : le général Franco. En septembre 1936, il est à la tête des « réguliers » (Rifains ayant participé, aux côtés de Franco, à la victoire contre les Républicains) qui ont pris d’assaut Tolède, et investi l’hôpital Saint-Jean Baptiste.
A l’intérieur, plus de 200 blessés républicains ont été exterminés, à la grenade, par Mezian et ses troupes. Considéré par les partis de gauche et les intellectuels espagnols comme un criminel de guerre, Mezian a accompli des actes qui marqueront pendant longtemps les peuples marocain et espagnol. Dans un article paru dans Foreign Affairs, en octobre 1942, l’américain Whitaker apporte des témoignages poignants sur les atrocités commises par Mezian contre la population civile pendant la guerre de 1936.
Exemple, près de Navalcarneo, dans l’Extremadur : « ... On lui amena deux filles qui ne semblaient pas avoir 20 ans... Sur l’une d’entre elles avait été trouvé un carnet syndical ; quant à l’autre, elle affirma n’avoir pas de convictions politiques. Mezian les fit emmener dans ce qui avait été l’école du village et où se reposaient une quarantaine de Marocains. On entendit alors les cris de la troupe. J’ai assisté horrifié. Alors que je protestais, Mezian me lança un sourire feint. Il me dit qu’elles ne vivraient pas plus de quatre heures ».
Massacre de la population rifaine
Après l’anéantissement des Républicains et l’installation du régime franquiste, Mezian est nommé capitaine général de l’armée, grade le plus élevé de la hiérarchie militaire espagnole. Il devient commandant général de Ceuta, puis commandant général des Canaries. Mais en 1956, le roi Mohamed V lui adresse une lettre dans laquelle il lui demande de participer à l’organisation de ce qui deviendra, plus tard, les « Forces armée royales » marocaines, aux côtés du prince Moulay Hassan et du général Mohamed Oufkir. Il en informe Franco, qui lui répond : « Je vous autorise à y aller mais à condition que vous gardiez votre salaire jusqu’à la fin de votre carrière et de votre vie ».
Il a ainsi gardé son salaire d’officier supérieur de l’armée espagnole durant toute sa carrière, jusqu’à sa mort en 1975.
Les historiens espagnols sont formels : la « participation » de Mezian à la construction des FAR s’est opérée parallèlement à l’élimination des membres actifs de l’Armée de libération nationale.
En 1959, le soulèvement de la population rifaine est réprimé par les FAR.
Si le rôle de Hassan II et de Mohamed Oufkir dans ce massacre est aujourd’hui reconnu, celui de Mezian peut difficilement être nié. Les historiens espagnols (voir l’entretien avec Maria Rosa de Madariaga) estiment que la place et le grade du « maréchal » lui ont sans doute permis de jouer un rôle central dans ces événements. Et qu’avec Oufkir et autres Aherdane, Mohamed Mezian incarne l’officier « pur produit » du colonialisme.
Trente et un ans après sa mort, le maréchal Mezian est présenté comme un « héros national », « l’icône » de l’armée marocaine. Mais le passé de cet homme le poursuit. Toute la société civile militante se mobilise « pour que l’histoire du Maroc soit écrite avec une certaine justice ». Au niveau des relations entre le Maroc et l’Espagne, l’inauguration d’un tel musée ne contribuera sans doute pas à leur amélioration. Une phrase a particulièrement choqué aussi bien les militants espagnols que marocains. Elle a été prononcée par la fille du général, lors de l’inauguration du musée : « A travers la création de ce musée, aménagé au sein de notre demeure familiale construite au début du siècle dernier et restaurée dans le strict respect de son architecture et de sa décoration initiale, se perpétue le souvenir d’une personnalité militaire marquante qui a, sa vie durant, su défendre les valeurs et les institutions sacrées du royaume en même temps qu’elle a symbolisé la proximité et la fraternité d’armes maroco-espagnoles ». On s’interroge donc sur le fait de savoir si un franquiste peut symboliser « la proximité » entre deux pays, liés par des enjeux réels.
Omar Brouksy
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