Les ressortissants canadiens pourraient devoir payer jusqu'à 1.000 dollars leur visa d'entrée au Emirats arabes unis (EAU) à partir du mois prochain à la suite d'un conflit commercial entre les deux pays au sujet des droits d'atterrissage.
Le Canada a refusé aux compagnies émiraties une extension de leurs droits d'atterrissage au Canada, limités actuellement à trois vols par semaine.
Cela a entraîné une décision des EAU de priver le Canada du droit d'accès à une base militaire émiratie utilisée par son armée comme escale logistique pour ravitailler les troupes canadiennes en Afghanistan.
L'ambassade des Emirats à Ottawa a annoncé que les Canadiens devront s'acquitter à partir de l'an prochain d'une taxe de 250 dollars pour un visa à entrée unique en vue d'un séjour d'un mois maximum aux EAU.
Pour un visa à entrées multiples valable six mois, il leur en coûtera 1.000 dollars. Chaque séjour sera limité à 14 jours.
Jusque-là, le Canada, dont 25.000 ressortissants et 200 sociétés sont installés aux Emirats, figurait parmi les 30 pays, principalement occidentaux, dispensés de visas.
(Mahmoud Habbouch, Marc Delteil pour le service français, édité par Gilles Trequesser)
Reuters
Le Canada a refusé aux compagnies émiraties une extension de leurs droits d'atterrissage au Canada, limités actuellement à trois vols par semaine.
Cela a entraîné une décision des EAU de priver le Canada du droit d'accès à une base militaire émiratie utilisée par son armée comme escale logistique pour ravitailler les troupes canadiennes en Afghanistan.
L'ambassade des Emirats à Ottawa a annoncé que les Canadiens devront s'acquitter à partir de l'an prochain d'une taxe de 250 dollars pour un visa à entrée unique en vue d'un séjour d'un mois maximum aux EAU.
Pour un visa à entrées multiples valable six mois, il leur en coûtera 1.000 dollars. Chaque séjour sera limité à 14 jours.
Jusque-là, le Canada, dont 25.000 ressortissants et 200 sociétés sont installés aux Emirats, figurait parmi les 30 pays, principalement occidentaux, dispensés de visas.
(Mahmoud Habbouch, Marc Delteil pour le service français, édité par Gilles Trequesser)
Reuters
Commentaire