Tunisie: l'ambassadeur des Etats-Unis à Tunis a été convoqué
WASHINGTON - L'ambassadeur des Etats-Unis à Tunis a été convoqué par le gouvernement tunisien lundi, après les commentaires de Washington sur la crise sociale, a reconnu le département d'Etat.
A la question de savoir si "une conversation" entre l'ambassadeur Gordon Gray et le gouvernement avait été le fruit d'une "convocation", le porte-parole Philip Crowley a répondu qu'il s'agissait d'une "caractérisation juste".
"C'était une conversation faisant suite à nos commentaires de la semaine dernière", a-t-il ajouté.
Les Etats-Unis avaient eux-même convoqué jeudi dernier l'ambassadeur tunisien à Washington, Mohamed Salah Tekaya, pour exprimer leur inquiétude face à la crise en Tunisie et demander le respect des libertés individuelles, notamment en matière d'accès à l'internet.
"Nous continuons d'inviter tout le monde à la retenue", a déclaré lundi M. Crowley, réaffirmant la préoccupation de Washington face à "la violence en cours".
"Le gouvernement a le droit très légitime d'assurer la sécurité de ses citoyens", a-t-il commenté. "Ceci étant dit, nous avons des inquiétudes face à certaines des mesures prises par le gouvernement".
M. Crowley a dit toutefois ne pas être informé de la fermeture "jusqu'à nouvel ordre" des écoles et universités dans toute la Tunisie, annoncée lundi.
(©AFP / 10 janvier 2011 21h15)
WASHINGTON - L'ambassadeur des Etats-Unis à Tunis a été convoqué par le gouvernement tunisien lundi, après les commentaires de Washington sur la crise sociale, a reconnu le département d'Etat.
A la question de savoir si "une conversation" entre l'ambassadeur Gordon Gray et le gouvernement avait été le fruit d'une "convocation", le porte-parole Philip Crowley a répondu qu'il s'agissait d'une "caractérisation juste".
"C'était une conversation faisant suite à nos commentaires de la semaine dernière", a-t-il ajouté.
Les Etats-Unis avaient eux-même convoqué jeudi dernier l'ambassadeur tunisien à Washington, Mohamed Salah Tekaya, pour exprimer leur inquiétude face à la crise en Tunisie et demander le respect des libertés individuelles, notamment en matière d'accès à l'internet.
"Nous continuons d'inviter tout le monde à la retenue", a déclaré lundi M. Crowley, réaffirmant la préoccupation de Washington face à "la violence en cours".
"Le gouvernement a le droit très légitime d'assurer la sécurité de ses citoyens", a-t-il commenté. "Ceci étant dit, nous avons des inquiétudes face à certaines des mesures prises par le gouvernement".
M. Crowley a dit toutefois ne pas être informé de la fermeture "jusqu'à nouvel ordre" des écoles et universités dans toute la Tunisie, annoncée lundi.
(©AFP / 10 janvier 2011 21h15)
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