il est comme toute la famille royal, il a des actions de la famille de son grand pere.
mais a la difference de ces cousins qui vivent au maroc lui il a des projets a l'international dans le dernier.
mais il faut surtous pas investir au maroc et si jamais il y a un investissement il doit etre dans l'immobilier pour les riches.
comme par exemple pour cette ville.
je me demande pourkoi il ne donne pas l'exemple, il n'a plus besoin de son salaire et de sa villa de l'usa, pourkoi il ne vend pas tous sa pour le donner au pauvre du maroc ? puiceque lui il n'a pas besoin de salaire de prince ni de protection ni de tous le monde qui le serve dans son ptit palais americains de son pere.
mais a la difference de ces cousins qui vivent au maroc lui il a des projets a l'international dans le dernier.
Prince Moulay Hicham est aussi un entrepreneur dans le domaine des énergies renouvelables. Son entreprise, «Al Tayyar Energy» développe des projets qui produisent de l'énergie propre à des prix compétitifs. Il a réalisé plusieurs de ces projets en Asie, en Europe et en Amérique du Nord.
comme par exemple pour cette ville.
Exclusif. La ville verte du prince rouge
(TNIOUNI)
L’autorisation de construire de Bab Zaër, grand projet immobilier de Moulay Hicham, se fait attendre depuis deux ans. Un retard en signe de refus royal ? Le cousin le plus célèbre de Mohammed VI reste serein.
“Je quitte le Maroc pour mettre fin à une ambiance malsaine, car ce qui était censé être un débat d’idées est devenu un bras de fer sécuritaire”. Tout le monde se souvient de la déclaration faite à la presse par le prince Moulay Hicham, le lendemain de son exil volontaire. Le 23
janvier 2002, le cousin le plus célèbre de Mohammed VI, “lassé par les gesticulations du Makhzen”, avait mis femme et enfants dans le premier vol à destination des Etats-Unis. Une fois chez l’Oncle Sam, Moulay Hicham reprend ses quartiers dans sa résidence du New Jersey, à quelques pâtés de maisons de la prestigieuse université de Princeton, où il avait décroché son diplôme en sciences politiques. Néanmoins, Moulay Hicham ne coupe pas les ponts avec le Maroc. “Je m’y rends régulièrement. Je tiens à ce que mes filles voient le plus souvent possible leur grand-mère, leurs cousins… et leur oncle”, explique-t-il aujourd’hui. Par oncle, on l’aura compris, Moulay Hicham fait référence à Mohammed VI, son cousin roi, avec lequel il est en froid depuis son intronisation en 1999. Mais si l’aîné de Moulay Abdellah et de Lamia Solh multiplie les allers-retours entre les Etats-Unis et le Maroc, c’est aussi pour le business. Associé à son frère Moulay Ismaïl et à sa sœur Lalla Zineb, il planche depuis 2003 sur un projet immobilier près de Rabat : Bab Zaër, une ville écologique. La première du genre au Maroc.
Une ville écologique
“C’est l’expérience la plus radicale jamais mise au point dans le domaine de la construction. L’idée est de bâtir une ville autonome, dont la trame générale est la préservation de l’environnement et le développement durable”, nous explique Tarik Oualalou, l’architecte en chef du projet et, accessoirement, fils de l’ancien ministre socialiste des Finances. Le site choisi est à une trentaine de kilomètres de Rabat, précisément dans la commune d’Oum Azza : 3000 hectares de terres agricoles et de forêt légués par Moulay Abdellah. Son fils rêve de faire surgir de terre cette première ville du genre. Mais, concrètement, qu’est-ce qui fera l’originalité de Bab Zaër ? Contrairement aux villes “traditionnelles”, elle se distinguera d’abord, d’après ses promoteurs, par sa faible densité. “Alors qu’une ville comme Tamesna, par exemple, avec ses 1500 hectares s’attend à recevoir 140 000 habitants, nous, par contre, nous tablons sur 100 000 habitants maximum.
Nous donnerons beaucoup de place à la verdure, un tiers du terrain sera classé réserve naturelle, donc inconstructible”, poursuit Tarik Oualalou. Bab Zaër vise également le titre de première ville autosuffisante en eau. Ceci grâce à une quinzaine de barrages qui seront construits sur le site, en plus d’un “système élaboré de rétention, de récolte des eaux de pluie, de drainage superficiel et de recyclage, qui permettra à la ville d’être indépendante du réseau public extérieur de distribution”. Ne pouvant se substituer totalement au réseau classique, l’électricité verte y sera quand même très présente. Le solaire sera généralisé pour la production de l’eau chaude et de l’éclairage public. Autre promesse des promoteurs : Bab Zaër sera la ville la moins polluée du Maroc. Comment ? “C’est tout simple, répond Oualalou, la circulation motorisée sera réduite au maximum. Nous allons privilégier les transports en commun écologiques et les déplacements à pied ou à vélo. Quant aux industries, leurs émissions de CO2 et de gaz à effet de serre seront rigoureusement contrôlées”.
Une ville “gratuite”
Autre originalité de Bab Zaër : l’Etat ne mettra pas la main à la poche pour construire les infrastructures de base (routes, barrages, assainissement, postes de police, hôpitaux, etc.), comme il est d’usage pour n’importe quelle ville marocaine. La société d’aménagement de Bab Zaër (SDBZ), que dirige le cousin de Mohammed VI, propose de livrer une ville clé en main, en prenant en charge l’ensemble des travaux, estimés à 150 millions de dollars. Cerise sur le gâteau : la SDBZ offre également des dizaines d’hectares pour une université et son campus, qui portera le nom de Moulay Abdellah. “Nous souhaiterions y donner naissance à un pôle d’excellence régional. Des universités de marque ont été approchées pour en former le noyau dur”, précise Moulay Hicham.
Une fois l’infrastructure de base mise en place, il restera à vendre des parcelles que lotiront des promoteurs. “Mais ils ne pourront pas construire n’importe comment, prévient Tarik Oualalou. Ils devront respecter un cahier de charges très strict”. Florilège : les promoteurs n’ont pas le droit de construire des bâtiments de plus de quatre étages. Ils doivent éviter les barres de béton et sont obligés d’utiliser des matériaux de construction écologiques “constitués à partir de matières renouvelables ou recyclées et justifiant d’un label environnemental”. Ils devront également installer des équipements sanitaires économes en eau potable et des toitures spéciales pour la récupération de l’eau de pluie, qui sera destinée à l’arrosage des jardins, au nettoyage et à l’alimentation des sanitaires. Pour être strict, le cahier de charges l’est donc… Les exigences “vertes”, forcément coûteuses, ne risquent-elles pas au final de décourager les promoteurs ? “Pas du tout, répond Oualalou. Etant donné que le foncier nous appartient déjà, nous allons pouvoir vendre 20 à 30% moins cher que la concurrence”.
Une ville “en retard”
Initialement, Bab Zaër devait recevoir ses premiers habitants en 2010. Mais au jour d’aujourd’hui, pas le moindre coup de pioche. La raison ? Moulay Hicham n’a toujours pas décroché l’autorisation de construire du ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme. “Depuis plus de deux ans, nous nous concertons régulièrement avec le ministère”, explique Tarik Oualalou, qui affirme avoir reçu un accord de principe, mais seulement sur le tiers de la superficie. “On nous propose de commencer par construire une première tranche sur 1000 hectares. Nous sommes quand même preneurs”, annonce l’architecte, qui regrette que les choses n’avancent pas aussi vite qu’il le souhaite. Pourtant tout laissait penser que le projet princier allait passer comme une lettre à la poste.
Et pour cause, ses promoteurs n’ont rien laissé au hasard. Moulay Hicham s’était entouré d’une équipe de trente personnes, composée d’architectes, d’ingénieurs et d’économistes marocains et étrangers de renom, qui ont travaillé dur comme fer ces trois dernières années pour concevoir Bab Zaër. Un bureau d’études indien, spécialisé dans le développement durable, a même été appelé en renfort. “Nous avons tout fait dans les règles de l’art”, commente le prince rouge, qui affirme avoir déjà dépensé trois millions d’euros dans l’affaire. Alors pourquoi le ministère tarde-t-il à délivrer le précieux sésame ? L’identité du porteur du projet y serait-t-elle pour quelque chose ? “Non, non, cela n’a rien à voir, nous répond cette source au département de Taoufik Hejira, ministre de l’Habitat. Le traitement de ce dossier suit son cours normal. Et Moulay Hicham sera traité comme n’importe quel autre investisseur”.
Toujours est-il que le silence radio des autorités semble refroidir les associés au projet. Moulay Ismaïl et Lalla Zineb seraient de moins en moins enthousiastes à poursuivre l’aventure avec leur frère aîné. “Les deux commencent à interpréter ce retard du ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme comme un éventuel refus qui ne dit pas son nom”, explique un proche de la famille. Et d’ajouter : “Moulay Ismaïl ne veut pas prendre de risques. Il se retrouve coincé entre son loyalisme pour son roi et son amour pour son frère. Quant à Lalla Zineb, elle est influencée par son mari, Mohamed Benslimane, qui ne tient pas spécialement à être associé à Moulay Hicham”. Mais ce dernier ne perd pas espoir. “Je n’ai aucun jugement à faire. Je compte poursuivre mon effort pour faire aboutir ce projet. Si cela aboutit, tant mieux. Sinon, tant pis”, conclut-il.
Moulay Hicham. Un prince globe-trotter
Lorsqu’il n’est pas au Maroc pour suivre son projet de ville verte ou rendre visite aux membres de sa famille, Moulay Hicham passe beaucoup de temps sur la route. Aux Etats-Unis, où il s’est exilé volontairement en 2002, le cousin de Mohammed VI fait souvent la navette entre le New Jersey où résident sa femme et ses deux filles, et la Californie où il fait de la recherche pour le compte de l’université de Stanford. Ses spécialités : la régression démocratique dans le monde et les défis environnementaux. En parallèle, il collabore toujours avec le Centre Carter pour lequel il avait observé les élections nigérianes et palestiniennes quelques années auparavant. Le reste du temps, Moulay Hicham le passe à sillonner le monde. Créée en 1999, sa société, Al Tayyar Energy, spécialisée dans la production d’énergies renouvelables, notamment la biomasse et le bio-fuel, est présente un peu partout : des bureaux aux Etats-Unis et aux Emirats arabes unis, des unités de production en Malaisie, Thaïlande, Angleterre, et bientôt au Canada et en Inde. “Notre métier est de transformer de la graisse animale en énergie”, explique le patron d’Al Tayyar. Et ça rapporte ? “Je n’ai pas à me plaindre”, répond-il.
(TNIOUNI)
L’autorisation de construire de Bab Zaër, grand projet immobilier de Moulay Hicham, se fait attendre depuis deux ans. Un retard en signe de refus royal ? Le cousin le plus célèbre de Mohammed VI reste serein.
“Je quitte le Maroc pour mettre fin à une ambiance malsaine, car ce qui était censé être un débat d’idées est devenu un bras de fer sécuritaire”. Tout le monde se souvient de la déclaration faite à la presse par le prince Moulay Hicham, le lendemain de son exil volontaire. Le 23
janvier 2002, le cousin le plus célèbre de Mohammed VI, “lassé par les gesticulations du Makhzen”, avait mis femme et enfants dans le premier vol à destination des Etats-Unis. Une fois chez l’Oncle Sam, Moulay Hicham reprend ses quartiers dans sa résidence du New Jersey, à quelques pâtés de maisons de la prestigieuse université de Princeton, où il avait décroché son diplôme en sciences politiques. Néanmoins, Moulay Hicham ne coupe pas les ponts avec le Maroc. “Je m’y rends régulièrement. Je tiens à ce que mes filles voient le plus souvent possible leur grand-mère, leurs cousins… et leur oncle”, explique-t-il aujourd’hui. Par oncle, on l’aura compris, Moulay Hicham fait référence à Mohammed VI, son cousin roi, avec lequel il est en froid depuis son intronisation en 1999. Mais si l’aîné de Moulay Abdellah et de Lamia Solh multiplie les allers-retours entre les Etats-Unis et le Maroc, c’est aussi pour le business. Associé à son frère Moulay Ismaïl et à sa sœur Lalla Zineb, il planche depuis 2003 sur un projet immobilier près de Rabat : Bab Zaër, une ville écologique. La première du genre au Maroc.
Une ville écologique
“C’est l’expérience la plus radicale jamais mise au point dans le domaine de la construction. L’idée est de bâtir une ville autonome, dont la trame générale est la préservation de l’environnement et le développement durable”, nous explique Tarik Oualalou, l’architecte en chef du projet et, accessoirement, fils de l’ancien ministre socialiste des Finances. Le site choisi est à une trentaine de kilomètres de Rabat, précisément dans la commune d’Oum Azza : 3000 hectares de terres agricoles et de forêt légués par Moulay Abdellah. Son fils rêve de faire surgir de terre cette première ville du genre. Mais, concrètement, qu’est-ce qui fera l’originalité de Bab Zaër ? Contrairement aux villes “traditionnelles”, elle se distinguera d’abord, d’après ses promoteurs, par sa faible densité. “Alors qu’une ville comme Tamesna, par exemple, avec ses 1500 hectares s’attend à recevoir 140 000 habitants, nous, par contre, nous tablons sur 100 000 habitants maximum.
Nous donnerons beaucoup de place à la verdure, un tiers du terrain sera classé réserve naturelle, donc inconstructible”, poursuit Tarik Oualalou. Bab Zaër vise également le titre de première ville autosuffisante en eau. Ceci grâce à une quinzaine de barrages qui seront construits sur le site, en plus d’un “système élaboré de rétention, de récolte des eaux de pluie, de drainage superficiel et de recyclage, qui permettra à la ville d’être indépendante du réseau public extérieur de distribution”. Ne pouvant se substituer totalement au réseau classique, l’électricité verte y sera quand même très présente. Le solaire sera généralisé pour la production de l’eau chaude et de l’éclairage public. Autre promesse des promoteurs : Bab Zaër sera la ville la moins polluée du Maroc. Comment ? “C’est tout simple, répond Oualalou, la circulation motorisée sera réduite au maximum. Nous allons privilégier les transports en commun écologiques et les déplacements à pied ou à vélo. Quant aux industries, leurs émissions de CO2 et de gaz à effet de serre seront rigoureusement contrôlées”.
Une ville “gratuite”
Autre originalité de Bab Zaër : l’Etat ne mettra pas la main à la poche pour construire les infrastructures de base (routes, barrages, assainissement, postes de police, hôpitaux, etc.), comme il est d’usage pour n’importe quelle ville marocaine. La société d’aménagement de Bab Zaër (SDBZ), que dirige le cousin de Mohammed VI, propose de livrer une ville clé en main, en prenant en charge l’ensemble des travaux, estimés à 150 millions de dollars. Cerise sur le gâteau : la SDBZ offre également des dizaines d’hectares pour une université et son campus, qui portera le nom de Moulay Abdellah. “Nous souhaiterions y donner naissance à un pôle d’excellence régional. Des universités de marque ont été approchées pour en former le noyau dur”, précise Moulay Hicham.
Une fois l’infrastructure de base mise en place, il restera à vendre des parcelles que lotiront des promoteurs. “Mais ils ne pourront pas construire n’importe comment, prévient Tarik Oualalou. Ils devront respecter un cahier de charges très strict”. Florilège : les promoteurs n’ont pas le droit de construire des bâtiments de plus de quatre étages. Ils doivent éviter les barres de béton et sont obligés d’utiliser des matériaux de construction écologiques “constitués à partir de matières renouvelables ou recyclées et justifiant d’un label environnemental”. Ils devront également installer des équipements sanitaires économes en eau potable et des toitures spéciales pour la récupération de l’eau de pluie, qui sera destinée à l’arrosage des jardins, au nettoyage et à l’alimentation des sanitaires. Pour être strict, le cahier de charges l’est donc… Les exigences “vertes”, forcément coûteuses, ne risquent-elles pas au final de décourager les promoteurs ? “Pas du tout, répond Oualalou. Etant donné que le foncier nous appartient déjà, nous allons pouvoir vendre 20 à 30% moins cher que la concurrence”.
Une ville “en retard”
Initialement, Bab Zaër devait recevoir ses premiers habitants en 2010. Mais au jour d’aujourd’hui, pas le moindre coup de pioche. La raison ? Moulay Hicham n’a toujours pas décroché l’autorisation de construire du ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme. “Depuis plus de deux ans, nous nous concertons régulièrement avec le ministère”, explique Tarik Oualalou, qui affirme avoir reçu un accord de principe, mais seulement sur le tiers de la superficie. “On nous propose de commencer par construire une première tranche sur 1000 hectares. Nous sommes quand même preneurs”, annonce l’architecte, qui regrette que les choses n’avancent pas aussi vite qu’il le souhaite. Pourtant tout laissait penser que le projet princier allait passer comme une lettre à la poste.
Et pour cause, ses promoteurs n’ont rien laissé au hasard. Moulay Hicham s’était entouré d’une équipe de trente personnes, composée d’architectes, d’ingénieurs et d’économistes marocains et étrangers de renom, qui ont travaillé dur comme fer ces trois dernières années pour concevoir Bab Zaër. Un bureau d’études indien, spécialisé dans le développement durable, a même été appelé en renfort. “Nous avons tout fait dans les règles de l’art”, commente le prince rouge, qui affirme avoir déjà dépensé trois millions d’euros dans l’affaire. Alors pourquoi le ministère tarde-t-il à délivrer le précieux sésame ? L’identité du porteur du projet y serait-t-elle pour quelque chose ? “Non, non, cela n’a rien à voir, nous répond cette source au département de Taoufik Hejira, ministre de l’Habitat. Le traitement de ce dossier suit son cours normal. Et Moulay Hicham sera traité comme n’importe quel autre investisseur”.
Toujours est-il que le silence radio des autorités semble refroidir les associés au projet. Moulay Ismaïl et Lalla Zineb seraient de moins en moins enthousiastes à poursuivre l’aventure avec leur frère aîné. “Les deux commencent à interpréter ce retard du ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme comme un éventuel refus qui ne dit pas son nom”, explique un proche de la famille. Et d’ajouter : “Moulay Ismaïl ne veut pas prendre de risques. Il se retrouve coincé entre son loyalisme pour son roi et son amour pour son frère. Quant à Lalla Zineb, elle est influencée par son mari, Mohamed Benslimane, qui ne tient pas spécialement à être associé à Moulay Hicham”. Mais ce dernier ne perd pas espoir. “Je n’ai aucun jugement à faire. Je compte poursuivre mon effort pour faire aboutir ce projet. Si cela aboutit, tant mieux. Sinon, tant pis”, conclut-il.
Moulay Hicham. Un prince globe-trotter
Lorsqu’il n’est pas au Maroc pour suivre son projet de ville verte ou rendre visite aux membres de sa famille, Moulay Hicham passe beaucoup de temps sur la route. Aux Etats-Unis, où il s’est exilé volontairement en 2002, le cousin de Mohammed VI fait souvent la navette entre le New Jersey où résident sa femme et ses deux filles, et la Californie où il fait de la recherche pour le compte de l’université de Stanford. Ses spécialités : la régression démocratique dans le monde et les défis environnementaux. En parallèle, il collabore toujours avec le Centre Carter pour lequel il avait observé les élections nigérianes et palestiniennes quelques années auparavant. Le reste du temps, Moulay Hicham le passe à sillonner le monde. Créée en 1999, sa société, Al Tayyar Energy, spécialisée dans la production d’énergies renouvelables, notamment la biomasse et le bio-fuel, est présente un peu partout : des bureaux aux Etats-Unis et aux Emirats arabes unis, des unités de production en Malaisie, Thaïlande, Angleterre, et bientôt au Canada et en Inde. “Notre métier est de transformer de la graisse animale en énergie”, explique le patron d’Al Tayyar. Et ça rapporte ? “Je n’ai pas à me plaindre”, répond-il.
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