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Les opposants contrôlent l'est de la Libye, selon des témoins

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  • #16
    Le régime libyen perd le contrôle de l'Est

    Le régime de Kadhafi semblait, mercredi 23 février, avoir perdu le contrôle de vastes régions de l'est de la Libye, mais restait déterminé à réprimer dans le sang l'insurrection qui a déjà fait des centaines de morts.

    La Fédération internationale des ligues de droits de l'homme (FIDH) a parlé d'au moins 640 morts depuis le début de la révolte le 15 février, dont 275 à Tripoli et 230 à Benghazi, deuxième ville du pays à 1 000 km à l'est de Tripoli et foyer de l'insurrection. Un médecin français, Gérard Buffet, tout juste rentré de Benghazi, a évoqué 'plus de 2 000 morts' uniquement dans cette ville. Un bilan officiel donné mardi faisait quant à lui état de 300 morts.

    Au lendemain d'un discours très menaçant de Mouammar Kadhafi, les autorités libyennes ont aussi haussé le ton contre les médias étrangers, avertissant que les journalistes entrés 'illégalement' en Libye seraient considérés 'comme s'ils collaboraient avec Al-Qaida et comme des hors-la-loi'.

    Les opposants semblent contrôler la région orientale, de la frontière égyptienne jusqu'à Ajdabiya plus à l'ouest, en passant par Tobrouk, Derna et Benghazi. Dans la capitale, malgré l'appel de Kadhafi, seules des dizaines de manifestants ont brandi des drapeaux verts et des portraits du leader, sous les yeux de quelques policiers et hommes en civil armés de kalachnikov. Des témoins ont rapporté avoir entendu de nombreux coups de feu dans la ville, mais les habitants se risquaient dehors pour s'approvisionner, les queues s'allongeant devant les magasins.


    Le Monde
    Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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    • #17
      Le porte-parole des révoltés appelle à un soutien international

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      • #18
        Les Etats-Unis envisagent des sanctions contre le régime de Kadhafi

        La Maison Blanche a condamné mercredi la violence "abjecte" contre les manifestants en Libye et dit envisager des sanctions et d'autres moyens de pression sur le régime de Moammar Kadhafi. Le président américain Barack Obama devait s'exprimer pour la première fois publiquement sur la situation en Libye mercredi soir ou jeudi.

        La violence contre les manifestants en Libye est "abjecte" et "complètement inacceptable", a déclaré mercredi le porte-parole de la Maison Blanche Jay Carney, qui a appelé à l'arrêt de "l'effusion de sang". "Beaucoup d'options sont examinées, des sanctions et d'autres options" pour mettre fin à la répression, a-t-il précisé.

        Barack Obama ne s'est pas exprimé jusqu'ici sur la violence en Libye, les autorités américaines se concentrant sur le rapatriement de leurs ressortissants présents dans le pays. Des évacuations qui ont commencé mercredi.

        La Maison Blanche s'est abstenue de critiquer directement Moammar Kadhafi, ni d'appeler à son départ. "Ce n'est pas une question de personne", a répondu M. Carney lorsqu'on lui a demandé si le président américain pensait que Kadhafi devait continuer à diriger la Libye. M. Carney a ajouté qu'il était important que la voix du peuple soit entendue.

        AP
        Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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        • #19
          Intervention en ce moment de Ban Ki Moon à propos de la situation en Lybie qu'il juge imprévisible...
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          • #20
            Ban Ki Moon condamne l'usage de la violence par le Pouvoir libyen et appelle les pays de l'Afrique du Nord à accueillir les réfugiés libyens.
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            • #21
              Scènes de liesse à Benghazi, ville libérée

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              • #22
                Kadhafi aurait perdu le contrôle de l'est de la Libye


                Un anti- Kadhafi salue les journalistes dans l'est du pays, qui serait désormais aux mains de l'opposition

                Des journalistes ont vu des insurgés, en majorité armés, sur la route longeant la Méditerranée jusqu'à Derna. Le bilan humain des émeutes s'alourdit.

                23h15 : Le président américain Barack Obama a jugé mercredi «scandaleux» la répression armée et le bain de sang en cours en Libye, estimant que les responsables des exactions devaient être «tenus responsables» de leurs actes. Il a également annoncé la participation d'Hillary Clinton à la session spéciale du Conseil des droits de l'homme de l'ONU consacrée à la Libye.

                23 heures : Des forces de sécurité loyales au régime de Kadhafi ont attaqué des manifestants rassemblés à Musratha, la troisième ville de Libye, faisant des morts, ont annoncé des témoins. Selon ce témoin, des centaines de manifestants étaient toujours rassemblés en fin de soirée dans le centre de la ville, située à 200 km à l'est de Tripoli et «encerclée par les forces de sécurité qui peuvent l'attaquer à tout moment».

                22h54 : Selon le diplomate libyen démissionnaire Ihab El-Mismari, interrogé par un quotidien canadien, le régime de Mouammar Kadhafi pourrait utiliser des armes non-conventionnelles telles que le gaz sarin afin de réprimer l'insurrection populaire.

                21h45 : Le chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton, condamne à nouveau la violence en Libye.«Nous allons réfléchir à toutes les options possibles pour tenter de faire pression sur Tripoli», a dit la secrétaire d'Etat. Elle a insisté sur l'importance d'une communauté internationale unie :«Beaucoup de pays ont une relation plus proche avec la Libye que celle que nous avons». Barack Obama devrait s'exprimer sur la Libye vers 23h15, heure française.

                21h27 : L'Union européenne mobilise des moyens pour être en mesure d'évacuer de Libye au cours des prochaines heures et des prochains jours les quelque 10.000 de ses ressortissants qui y restent, y compris par voie de mer.

                21h21 : Selon l'ONU, 15.000 Libyens se dirigent vers les frontières avec l'Egypte et 5.000 vers la Tunisie pour tenter de fuir la répression. Les équipes de l'ONU en Libye éprouvent des difficultés à évaluer les besoins humanitaires en raison du manque de communications dans le pays.

                20h58 : Selon le chef du Pentagone, la France et l'Italie sont les mieux placées pour imposer une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye afin d'empêcher l'aviation libyenne de bombarder les opposants. Il ajoute que l'avenir de la Libye est une «question qui reste ouverte» car le colonel Kadhafi pourrait se maintenir au pouvoir par la violence.

                20h45 : Les autorités libyennes ont appelé la population à un retour à la normale. «L'approvisionnement en toutes sortes de produits alimentaires est régulier et continue. Le stock de ces produits est suffisant jusqu'à la fin de l'année», a assuré le ministère de l'Industrie et du Commerce dans un communiqué, alors que des files d'attentes sont apparues à Tripoli. Dans des SMS aux abonnés des réseaux publics de téléphonie mobile, le gouvernement a appelé les «citoyens des secteurs privé et public à reprendre leurs activités et leur vie quotidienne».

                19h33 : Pour protester contre les violences, les Nations unies retirent à la fille de Mouammar Kadhafi sa fonction d'ambassadrice de bonne volonté. Aisha Kadhafi avait été nommée ambassadrice de bonne volonté du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) pour parler de la violence contre les femmes et du Sida en Libye.

                19h24 : José Manuel Barroso a implicitement critiqué l'Italie qui s'inquièterait surtout de l'afflux d'immigrants clandestins et de réfugiés vers ses côtes. «Cette question de la migration ou de la migration illégale, ou même des réfugiés parfois, est utilisée comme un moyen de ne pas soutenir la démocratie et je ne suis pas d'accord avec cela», a remarqué le président de la Commission européenne.


                Le Figaro
                Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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                • #23
                  Libye : l'est du pays échappe au contrôle de Kadhafi

                  Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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                  • #24
                    Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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                    • #25
                      Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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                      • #26
                        Un autre échantillon du carnage de Kaddafi

                        On voit dans cette vidéo les cadavres d'agents réguliers de la sécurité qui ont refusé de tirer sur les manifestants à Derna. Ils ont été exécutés par les mercenaires de Kaddafi. La même chose s'est déroulée aussi à Tripoli, ville vivant sous la terreur à l'heure actuelle.

                        Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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                        • #27
                          La ville de Zentan

                          Les manifestants brûlent les symboles du pouvoir.




                          Les manifestants s'emparent d'une pièce de DCA.

                          Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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                          • #28
                            Selon des témoignages rapportés par Al-Jazeera, Kaddafi aurait envoyé des renforts très importants pour reprendre contrôle de la ville de Zawiya (à 40 kms à l'ouest de Tripoli). Cette ville est connue comme étant celle où se trouve l'une des deux principales raffineries du pays. Il y aurait déjà beaucoup de victimes.
                            Dernière modification par fortuna, 24 février 2011, 08h29.
                            Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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                            • #29
                              La garde tchadienne au secours du colonel Kadhafi


                              Le Mouvement pour la justice et l'égalité, le plus armé des groupes rebelles du Darfour, fournirait aussi des hommes au colonel Kadhafi

                              N'Djamena aurait envoyé des troupes pour soutenir le «guide» libyen, qui recruterait également des groupes armés soudanais.

                              Le Tchad aurait envoyé des soldats au secours du colonel Kadhafi. C'est ce qu'affirme le site Tchadactuel, habituellement bien renseigné grâce à des sources proches du palais présidentiel de N'Djamena. Selon ce site, le président Idriss Déby lui-même aurait ordonné ce déploiement. Des habitants de Benghazi confirment l'arrivée de ces troupes.

                              D'après d'autres sources, des Tchadiens vivant sur place seraient également recrutés par les autorités de leur pays. Le chiffre de plus de mille militaires a été avancé, sans pouvoir être vérifié.Le Soudan, ajoute Tchadactuel, aurait également été sollicité mais aurait refusé. Le Tchad faciliterait en revanche le passage des Soudanais désireux d'aller se battre en Libye. Le JEM (Mouvement pour la justice et l'égalité), le plus armé des groupes rebelles du Darfour, fournirait aussi des hommes. La longue frontière entre le Tchad et la province rebelle de l'ouest du Soudan facilite les choses, tout comme la présence des deux côtés de cette frontière de membres de l'ethnie Zaghawa, celle du président tchadien.

                              Défection importante dans les forces spéciales
                              Comme toujours en Libye, l'argent du pétrole pourrait alimenter cette aide militaire. Avec le risque de déclencher des représailles contre les travailleurs tchadiens installés en Libye, et déjà mal vus par la population. Les militaires venus du Tchad pourraient être arrivés en Libye par le sud, franchissant une région montagneuse habitée de part et d'autre par l'ethnie Toubou, qui a dans les années 1990 mené une véritable guerre contre le gouvernement tchadien. Leur réaction est une inconnue.

                              Quoi qu'il en soit, l'emploi de mercenaires traduit la nervosité du colonel Kadhafi, qui douterait même de ses forces spéciales, rempart du régime, commandées par plusieurs de ses fils. Un membre important de cette garde prétorienne aurait fait défection. L'utilisation de militaires venus de l'extérieur se révèle d'ailleurs une arme à double tranchant. Elle aurait poussé nombre de militaires furieux de voir des étrangers tirer sur des Libyens à rompre les rangs. L'envoyé spécial de CNN montrait hier un jeune officier passé à l'insurrection interroger, à Benghazi, un groupe d'hommes en civil arrêtés, les questionnant pour savoir si des étrangers se trouvaient parmi eux.

                              Dans une vidéo publiée sur Internet, on voit distinctement des hommes portant des casquettes jaunes tirer sur les manifestants de Benghazi, avant la chute de la capitale de la Cyrénaïque aux mains des insurgés. Les témoignages recueillis au téléphone affirment que ces hommes à casquette sont des «mercenaires africains».

                              L'emploi de mercenaires en nombre important est une nouveauté. La Libye utiliserait, certes, des pilotes d'Europe de l'Est dans son armée de l'air, mais la présence de ressortissants étrangers dans les forces terrestres n'était pas la norme jusqu'ici. Cette solution de dernier recours s'explique par une tradition bien ancrée. Parvenu au pouvoir par un coup d'État militaire, Mouammar Kadhafi est bien placé pour se méfier des velléités putschistes des galonnés. Il a commencé son règne en écartant l'un de ses compagnons d'armes les plus capables, le commandant Jalloud. Ce dernier vit aujourd'hui à Tripoli mais n'exerce plus aucune responsabilité.

                              L'armée mal entraînée et mal équipée
                              Au fil des ans, Kadhafi a accéléré l'épuration de l'armée régulière. Celle-ci lui a démontré qu'il avait raison de se méfier. Les spécialistes estiment à un par an en moyenne le nombre de tentatives de coup d'État depuis la prise du pouvoir par un groupe d'officiers en 1969. La réaction du colonel, qui a vite gouverné seul, a été violente. Des officiers ont été exécutés devant leurs troupes.

                              Aujourd'hui, l'armée proprement dite, constituée principalement de conscrits, est mal équipée et mal entraînée. Lors des fêtes nationales, elle défile souvent sans armes. Elle est également noyautée et surveillée de l'intérieur par les comités révolutionnaires, sortes de commissaires politiques ayant l'œil sur toute dissidence. Les équipements modernes sont réservés aux forces spéciales gérées par la famille et par les proches de Kadhafi. La capacité de répression du régime repose sur ces unités, sur les milices des comités révolutionnaires, et maintenant sur les combattants tchadiens. Jusqu'à quand ?


                              Le Figaro
                              Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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                              • #30
                                Un témoin oculaire (une femme libyenne) confirme à CNN, via skype, que la ville est déserte et que Kaddafi prépare sûrement quelque chose.

                                Pour rappel, Kaddafi a invité certains médias occidentaux (dont CNN) à visiter Tripoli, pour se rendre compte que "tout va bien". Mais d'après d'autres témoignages (Al-Jazeera), des dizaines de blessés qui se trouvaient dans les hôpitaux ont été enlevés par les hommes de Kaddafi sans qu'on sache trop où ils ont été emmenés. Toute traces de sang ou de combats auraient été supprimées...

                                Dernière modification par fortuna, 24 février 2011, 09h01.
                                Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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