publié le 25/02/2011 à 17:51
Des dizaines de milliers de manifestants sont descendus vendredi dans les rues de la capitale tunisienne, Tunis, pour réclamer la démission du Premier ministre de transition Mohamed Ghannouchi, qui était déjà en fonctions sous le président déchu Zine ben Ali.
Cette manifestation, organisée dans le cadre d'une "journée de colère", est selon toute vraisemblance la plus importante depuis la chute de Ben Ali le 14 janvier dernier, ont rapporté des témoins.
Des hélicoptères de l'armée ont survolé le cortège des manifestants tandis que les forces de sécurité observaient la foule, qui a défilé malgré l'interdiction de manifester en vigueur depuis la chute de Ben Ali.
Les forces de sécurité ont tiré en l'air à plusieurs reprises, mais les manifestants ne se sont pas dispersés. Il ne semble pas qu'il y ait eu de blessés.
Les protestataires, dont certains brandissaient des portraits de Ghannouchi superposés au visage de Ben Ali, ont scandé: "Honte au gouvernement!" et "Ghannouchi démission!". La clameur de la foule était perceptible à des kilomètres.
"Notre seule revendication, c'est la chute de ce gouvernement", déclarait Alia Soussi, une étudiante de 22 ans, parmi le cortège des manifestants. "Nous espérons que Ghannouchi nous entendra."
Le gouvernement de transition chargé d'organiser des élections pour trouver un successeur à Ben Ali, lequel a fui à Djeddah en Arabie saoudite, a d'ores et déjà été remanié à plusieurs reprises à la suite de manifestations, mais Ghannouchi est resté en fonctions.
Certains voient là un atout étant donné sa connaissance des affaires tunisiennes, puisqu'il est Premier ministre depuis novembre 1999, soit pendant les 11 dernières années de la présidence Ben Ali.
Un peu plus tôt, vendredi, les manifestants avaient protesté contre la répression sanglante en cours en Libye, où les insurgés se sont soulevés en s'inspirant des révolutions qui ont été couronnées de succès dans deux pays voisins, Tunisie et Egypte, depuis le début de l'année.
Eric Faye pour le service français
Par Reuters
Des dizaines de milliers de manifestants sont descendus vendredi dans les rues de la capitale tunisienne, Tunis, pour réclamer la démission du Premier ministre de transition Mohamed Ghannouchi, qui était déjà en fonctions sous le président déchu Zine ben Ali.
Cette manifestation, organisée dans le cadre d'une "journée de colère", est selon toute vraisemblance la plus importante depuis la chute de Ben Ali le 14 janvier dernier, ont rapporté des témoins.
Des hélicoptères de l'armée ont survolé le cortège des manifestants tandis que les forces de sécurité observaient la foule, qui a défilé malgré l'interdiction de manifester en vigueur depuis la chute de Ben Ali.
Les forces de sécurité ont tiré en l'air à plusieurs reprises, mais les manifestants ne se sont pas dispersés. Il ne semble pas qu'il y ait eu de blessés.
Les protestataires, dont certains brandissaient des portraits de Ghannouchi superposés au visage de Ben Ali, ont scandé: "Honte au gouvernement!" et "Ghannouchi démission!". La clameur de la foule était perceptible à des kilomètres.
"Notre seule revendication, c'est la chute de ce gouvernement", déclarait Alia Soussi, une étudiante de 22 ans, parmi le cortège des manifestants. "Nous espérons que Ghannouchi nous entendra."
Le gouvernement de transition chargé d'organiser des élections pour trouver un successeur à Ben Ali, lequel a fui à Djeddah en Arabie saoudite, a d'ores et déjà été remanié à plusieurs reprises à la suite de manifestations, mais Ghannouchi est resté en fonctions.
Certains voient là un atout étant donné sa connaissance des affaires tunisiennes, puisqu'il est Premier ministre depuis novembre 1999, soit pendant les 11 dernières années de la présidence Ben Ali.
Un peu plus tôt, vendredi, les manifestants avaient protesté contre la répression sanglante en cours en Libye, où les insurgés se sont soulevés en s'inspirant des révolutions qui ont été couronnées de succès dans deux pays voisins, Tunisie et Egypte, depuis le début de l'année.
Eric Faye pour le service français
Par Reuters
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