Le roi décrète l'état d'urgence pour trois mois
Le roi de Bahreïn a décrété mardi l'état d'urgence pour trois mois pour tenter de mettre fin aux manifestations qui secouent le pays depuis un mois, rapporte la télévision publique.
Selon le communiqué du souverain, le chef d'état-major des armées a les pleins pouvoirs pour réprimer les manifestations. Cette décision survient au lendemain de l'arrivée d'une force militaire spéciale dépêchée par le Conseil de coopération du Golfe (CCG), composée de plus de 1.000 hommes et menée par les Saoudiens.
L'objectif de cette force est d'aider les dirigeants du pays, profondément divisé entre minorité sunnite au pouvoir et majorité chiites réclamant des réformes politiques, à mettre un terme à un mois de manifestations.
Mardi, des affrontements ont éclaté et, selon un médecin, plusieurs centaines de manifestants ont été blessés par des tirs de fusil et des coups de matraque. L'un d'entre eux est mort d'une balle dans la tête. Un des soldats saoudiens a par ailleurs été tué par un protestataire, selon un responsable de la sécurité à Riyad.
Les manifestants, qui occupent depuis un mois la place de la Perle, ne se font guère d'illusions sur la volonté du roi de répondre à leurs exigences: la mise en place d'un gouvernement élu et la participation au pouvoir des chiites, qui représentent 70% de la population mais sont largement exclus des hautes fonctions.
«Ils ont fait venir des chars d'Arabie saoudite et d'autres Etats du Golfe pour maintenir la monarchie en l'état, pas pour la modifier», a observé Ali Issa, un manifestant surveillant un barrage. «Nous nous attendons à une attaque à tout moment».
«Nous sommes prêts à tout, mais cette manifestation a débuté de façon pacifique, et elle prendra fin de façon pacifique», a souligné Ali Hassan, un autre manifestant. «Nous n'avons pas d'arme, mais nous résisterons en restant ici le plus long possible».
(ap)
Le roi de Bahreïn a décrété mardi l'état d'urgence pour trois mois pour tenter de mettre fin aux manifestations qui secouent le pays depuis un mois, rapporte la télévision publique.
Selon le communiqué du souverain, le chef d'état-major des armées a les pleins pouvoirs pour réprimer les manifestations. Cette décision survient au lendemain de l'arrivée d'une force militaire spéciale dépêchée par le Conseil de coopération du Golfe (CCG), composée de plus de 1.000 hommes et menée par les Saoudiens.
L'objectif de cette force est d'aider les dirigeants du pays, profondément divisé entre minorité sunnite au pouvoir et majorité chiites réclamant des réformes politiques, à mettre un terme à un mois de manifestations.
Mardi, des affrontements ont éclaté et, selon un médecin, plusieurs centaines de manifestants ont été blessés par des tirs de fusil et des coups de matraque. L'un d'entre eux est mort d'une balle dans la tête. Un des soldats saoudiens a par ailleurs été tué par un protestataire, selon un responsable de la sécurité à Riyad.
Les manifestants, qui occupent depuis un mois la place de la Perle, ne se font guère d'illusions sur la volonté du roi de répondre à leurs exigences: la mise en place d'un gouvernement élu et la participation au pouvoir des chiites, qui représentent 70% de la population mais sont largement exclus des hautes fonctions.
«Ils ont fait venir des chars d'Arabie saoudite et d'autres Etats du Golfe pour maintenir la monarchie en l'état, pas pour la modifier», a observé Ali Issa, un manifestant surveillant un barrage. «Nous nous attendons à une attaque à tout moment».
«Nous sommes prêts à tout, mais cette manifestation a débuté de façon pacifique, et elle prendra fin de façon pacifique», a souligné Ali Hassan, un autre manifestant. «Nous n'avons pas d'arme, mais nous résisterons en restant ici le plus long possible».
(ap)
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