La répression de la contestation s'est accentuée à Bahreïn, après l'intervention en début de semaine de troupes de pays du Golfe, l'instauration de l'état d'urgence et l'assaut des forces de l'ordre contre des manifestants chiites qui a fait cinq morts mercredi à Manama.
La police a ouvert le feu sur des protestataires dans le village chiite de Deih (ouest de Manama), selon un témoin. Plus tôt, six personnalités de l'opposition, cinq figures chiites et d'un opposant de gauche sunnite, ont été arrêtées.
Parmi les détenus figurent le secrétaire général du mouvement Haq - une formation chiite interdite - Hassan Machaimaa, et le défenseur des droits de l'Homme Abdeljalil al-Singace, également membre de ce groupe.
Les autorités ont par contre allégé le couvre-feu dans le centre de Manama, imposé désormais de 20h00 à 04h00 locales (17h00 à 01h00 en Suisse). Les banques, les écoles et de nombreux commerces sont restés fermés à Manama. Des troupes étaient postées dans le district financier abritant la plupart des compagnies internationales.
Nombreuses réactions internationales
Le soulèvement réprimé à Bahreïn, siège de la Ve flotte américaine, et l'intervention de troupes inquiètent la communauté internationale, Etats-Unis en tête, et ont été par ailleurs dénoncés par plusieurs pays à majorité chiite dont l'Iran qui a rappelé son ambassadeur à Bahreïn.
Le président américain Barack Obama a exprimé aux roi saoudien et bahreïni sa "profonde inquiétude" au sujet des violences à Bahreïn. Il a aussi souligné "l'importance d'un processus politique comme seule façon de répondre aux demandes légitimes des Bahreïnis". Sa secrétaire d'Etat Hillary Clinton a de son côté jugé que les Etats du Golfe qui ont envoyé des troupes à Bahreïn étaient "sur la mauvaise voie".
Le Premier ministre britannique David Cameron s'est également entretenu au téléphone avec le roi de Bahreïn pour l'appeler à répondre aux manifestations "par des réformes et non par la répression", après que Londres eut appelé ses ressortissants à quitter le royaume.
Le HCR "profondément alarmé"
La Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Navi Pillay a également dénoncé jeudi la prise d'assaut des hôpitaux et des centres médicaux par les forces de l'ordre à Bahreïn, violant la législation internationale.
Des défenseurs des droits de l'homme ont accusé les forces de sécurité d'empêcher les blessés d'accéder aux hôpitaux et de frapper les médecins qui tentent de leur venir en aide dans les rues. La police a encerclé le principal hôpital de Manama, capitale du Bahreïn.
tsr
La police a ouvert le feu sur des protestataires dans le village chiite de Deih (ouest de Manama), selon un témoin. Plus tôt, six personnalités de l'opposition, cinq figures chiites et d'un opposant de gauche sunnite, ont été arrêtées.
Parmi les détenus figurent le secrétaire général du mouvement Haq - une formation chiite interdite - Hassan Machaimaa, et le défenseur des droits de l'Homme Abdeljalil al-Singace, également membre de ce groupe.
Les autorités ont par contre allégé le couvre-feu dans le centre de Manama, imposé désormais de 20h00 à 04h00 locales (17h00 à 01h00 en Suisse). Les banques, les écoles et de nombreux commerces sont restés fermés à Manama. Des troupes étaient postées dans le district financier abritant la plupart des compagnies internationales.
Nombreuses réactions internationales
Le soulèvement réprimé à Bahreïn, siège de la Ve flotte américaine, et l'intervention de troupes inquiètent la communauté internationale, Etats-Unis en tête, et ont été par ailleurs dénoncés par plusieurs pays à majorité chiite dont l'Iran qui a rappelé son ambassadeur à Bahreïn.
Le président américain Barack Obama a exprimé aux roi saoudien et bahreïni sa "profonde inquiétude" au sujet des violences à Bahreïn. Il a aussi souligné "l'importance d'un processus politique comme seule façon de répondre aux demandes légitimes des Bahreïnis". Sa secrétaire d'Etat Hillary Clinton a de son côté jugé que les Etats du Golfe qui ont envoyé des troupes à Bahreïn étaient "sur la mauvaise voie".
Le Premier ministre britannique David Cameron s'est également entretenu au téléphone avec le roi de Bahreïn pour l'appeler à répondre aux manifestations "par des réformes et non par la répression", après que Londres eut appelé ses ressortissants à quitter le royaume.
Le HCR "profondément alarmé"
La Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Navi Pillay a également dénoncé jeudi la prise d'assaut des hôpitaux et des centres médicaux par les forces de l'ordre à Bahreïn, violant la législation internationale.
Des défenseurs des droits de l'homme ont accusé les forces de sécurité d'empêcher les blessés d'accéder aux hôpitaux et de frapper les médecins qui tentent de leur venir en aide dans les rues. La police a encerclé le principal hôpital de Manama, capitale du Bahreïn.
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