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LIBYE : Les membres d’Al-Qaïda parmi les rebelles ?

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  • LIBYE : Les membres d’Al-Qaïda parmi les rebelles ?

    Le président américain, Barack Obama, a déclaré mercredi que des membres du réseau Al-Qaïda figurent parmi les rebelles qui tentent de renverser le colonel Kadhafi. Cette information fournie par les services de sécurité américain permet de comprendre pourquoi la coalition hésite à fournir des armes à la rébellion libyenne qui a subi de nouveaux revers face aux forces loyales au dirigeant Mouammar Kadhafi. Dans le même temps, l’OTAN prend le commandement des opérations militaires.

    Les forces coalisées hésitent à appuyer les rebelles pour qu’ils renversent le « guide » libyen Mouammar Kadhafi. Les rebelles ont dû abandonner les positions qu’ils avaient récupérées a l’Ouest ces derniers jours. A coup d’obus et de roquettes, les forces pro-Kadhafi ont chassé les insurgés des importants ports pétroliers de Ras Lanuf et de Brega. C’est ce qu’ont indiqué des media étrangers.
    Benghazi, le berceau de la rébellion est suffisamment proche des forces gouvernementales pour être attaqué. Les soldats de Kadhafi continuent par ailleurs d’assiéger Misrata. D’autre part, c’est mercredi que l’OTAN a pris le commandement des opérations militaires en Libye.

    En Grande Bretagne, les autorités ont expulsé cinq diplomates de l’Ambassade de Libye à Londres, dont l’attaché militaire. Ils sont accusés de harceler les activistes de l’opposition libyenne et de menacer la sécurité de la Grande Bretagne.

    Rappelons que la Grande Bretagne fait partie de la coalition menant actuellement des opérations militaires en Libye pour protéger les civils. C’est aussi a Londres qu’un quarantaine de diplomates étaient réunis mardi pour discuter de l’avenir de la Libye. A cette occasion un groupe de contact sur la Libye a été mis en place mais les Etats membres n’ont pas réussi a s’entendre sur la question de savoir s’il faut ou non armer les insurgés. Ces derniers se plaignent d’être trop mal équipés pour contrer le dirigeant libyen et réclament justement des armes à la coalition.

    Le premier ministre David Cameron a dit que son gouvernement n’a pas encore décidé s’il fallait fournir des armes aux rebelles, qui ont débuté leur offensive contre Kadhafi le mois dernier. Monsieur Cameron précise que la résolution du Conseil de Sécurité « n’exclue pas forcément d’assurer une assistance aux civils dans certaines circonstances », selon les termes du texte.

    Quant au ministre des affaires étrangères russe Sergei Lavrov, il a mis en garde contre l’idée d’armer les rebelles. Monsieur Lavrov a rappelé que Moscou était en accord avec une déclaration du secrétaire général de l’Otan Anders Fogh Rasmussen, disant que l’alliance conduit des opérations en Libye dans le but de protéger les populations, et non pas de les armer.

    La Russie s’est abstenue lors du vote de la résolution du 17 mars au conseil de sécurité de l’ONU et a critiqué les raids aériens de la coalition, disant qu’ils dépassaient le cadre du mandat onusien.

    L’Italie, la Norvège, le Danemark et la Belgique semblent également plutôt opposés à l’idée d’armer la rébellion.

    La secrétaire d’état américaine Hillary Clinton, présente à la conférence de Londres, a dit que la
    résolution de l’Onu n’interdisait pas explicitement d’armer les rebelles, mais elle a ajouté qu’aucune décision n’a été prise en ce sens.
    Les représentants d’une quarantaine de pays se sont toutefois mis d’accord pour aider les leaders de l’opposition à former un gouvernement intérimaire et à mettre en place un groupe de contact pour planifier l’avenir de la Libye.

    Par Assane Diawara

  • #2
    Libye: les enjeux d'une guerre qui divise

    Al-Qaeda, la CIA, l'Otan, les avancées et les retraites des rebelles, décryptage d'une situation complexe.
    Par QUENTIN GIRARD
    Des rebelles libyens, à Uqayla, près de Ras Lanouf, le 30 mars 2011. (© AFP Mahmud Hams)
    Qui a le contrôle des opérations? L'organisation a pris le commandement de toutes les opérations menées en Libye ce jeudi matin. Elle succède ainsi à la coalition multinationale, enfin officiellement.

    La prise de contrôle par l’Otan a été l’objet d’intenses débats et de plusieurs moments de tensions. Les Français craignaient que cela soit perçu de manière négative par les populations des pays arabes, l'Otan risquant d'incarner la puissance occidentale en marche. De plus, plusieurs membres comme la Turquie ou l’Allemagne ne voulaient pas participer aux opérations militaires.

    En réalité, une intervention aérienne de longue durée ne peut pas être menée sans les Américains. Or, leur structure de commandement et de gestion des opérations passent par l’Otan dans cette zone géographique. Ce que les états-majors des différentes armées savaient dès le départ.
    Le groupe de contact sert-il à quelque chose?

    Un groupe de contact de représentants de plus d’une trentaine de pays et de plusieurs organisations internationales s’est réuni à Londres, mardi. Selon le gouvernement français, il devait assumer au départ le volet «politique» de l’opération.

    Le commandement militaire ayant été confié à l’Otan et l’après-Kadhafi n’ayant pas encore débuté, on ne sait pas pour le moment son utilité réelle, à part le fait de laisser penser que la communauté internationale est unie derrière les opérations, même si l'Union africaine, l'opposition libyenne et la Ligue arabe n'étaient pas présents.
    Comment se passent les raids aériens?

    (Raid aérien d'un F16 Belge, le 27 mars, Reuters)
    •Les avions de la coalition et de l’Otan ont réalisé plus de 2.000 sorties aériennes.

    •Les avions de la coalition, hors Etat-Unis, donc principalement l’Angleterre et la France, ont conduit 60% des missions d’attaque. L’heure de vol d’un Rafale coûte 13.000 euros.

    •Les avions américains continuent d'assurer plus de 60% de l'ensemble des vols (ravitaillement, surveillance, brouillage, etc).

    •Selon le secrétaire d’état à la Défense américain, Robert Gates, le coût de la participation américaine aux opérations est d'au moins 40 millions de dollars par mois.

    Y a-t-il des membres d'Al-Qaeda parmi les insurgés?


    Les multiples références de Kadhafi aux «jeunes drogués par Al-Qaeda» lors de ses discours hallucinés avaient décrédibilisé l’hypothèse d’une présence importante de terroristes sur le territoire libyen.

    De plus en plus, cette question revient sur le devant de la scène. Elle inquiète notamment les conservateurs américains, qui ne veulent pas prendre le risque d’aider, voire d’armer indirectement des terroristes que les Etats-Unis combattent sur d’autres fronts. Selon le patron militaire de l'Otan, l’Américain James Stavridis, des «signes de présence» d’Al-Qaeda ont été ainsi détectés parmi les rebelles.

    Sans établir forcément de liens avec cette organisation, lors de ses reportages, Christophe Ayad, envoyé spécial de Libération, a pu toutefois noter que certains rebelles étaient plus habiles que d’autres:
    «Certains d’entre eux manient le lance-roquettes avec une familiarité déconcertante. Quand on leur demande où ils ont appris, ils se contentent de sourire. La plupart viennent du jebel al-akhdar, la Montagne verte, dans la région de Derna et d’Al-Bayda, où un maquis islamiste a tenu tête à Kadhafi au milieu des années 90.»

    L’un des commandants de l’opposition sur le front, le colonel Ahmad Bani, a lui nié catégoriquement que des éléments d'Al-Qaeda se trouvaient dans ses rangs.

    Pour Seth Jones, ancien conseiller du Pentagone pour les opérations spéciales, interviewé par l’AFP, il faut au contraire «partir du principe» qu'une partie des armes risque de tomber dans les mains d'Al-Qaeda.

    Quid du rôle de la CIA?


    Selon plusieurs médias américains dont le New York Times, de «petits groupes» d'agents de la CIA sont déployés sur le terrain pour prendre contact avec la rébellion et guider les frappes de la coalition. Barack Obama aurait donné l'autorisation d'aider secrètement les rebelles.

    De plus, selon la chaîne ABC, «des dizaines de membres des forces spéciales britanniques et d'agents du service d'espionnage MI6 travaillent» également en Libye. En particulier pour recueillir des renseignements sur les positions des forces loyalistes. Il est plus que probable qu’il y ait aussi des forces spéciales françaises.
    L’envoi de troupes militaires officielles, comme en Afghanistan et en Irak, est pour le moment formellement écartée.

    L'ambiguïté de Barack Obama

    Depuis le début des interventions le 19 mars, Barack Obama est critiqué par une partie de sa base, et par les conservateurs. Les premiers lui reprochent de s’engager dans un nouveau conflit onéreux. Les seconds d’avoir tergiversé et donné l’impression qu’il avait été presque forcé par Sarkozy de partir en guerre. Certains vont jusqu’à penser que l’engagement américain sert les intérêts politiques internes du président français (lire ici, ou ici).
    A l'heure actuelle, malgré un discours récurrent autour de l'idée que les Etats-Unis ne sont qu'en soutien, l'armée américaine a pour le moment assuré la majorité des opérations.
    (Un insurgé à Ajdabiya, le 30 mars, Andrew Winning / Reuters)

    Ce relatif retrait sur le plan médiatique a eu toutefois un effet anecdotique, mais symbolique sur le terrain. De nombreux rebelles arborent plutôt le drapeau français, remerciement sans doute à l'activisme diplomatique de Nicolas Sarkozy. On ne voit pas de drapeaux américains sur les photos des agences de presse.
    Pourquoi la rébellion avance et recule aussi vite?

    Le terminal pétrolier de Ras Lanouf est en train de devenir le symbole de la guerre: un jour libéré, le lendemain reperdu. La rebellion a dû mal à aller plus loin. Les bons jours, elle pousse jusqu'à Ben Jawad.
    Trois facteurs principaux expliquent ces difficultés.
    •Les rebelles ne sont pas des soldats. Malgré toute leur bonne volonté, ils n'ont aucune expérience de la guerre. Ils font penser à Fabrice del Dongo, le héros de la Chartreuse de Parme de Stendhal, qui se rend à Waterloo persuadé que la guerre est une chose magnifique et qui est finalement complètement impuissant et balloté d'un endroit à un autre. L'impétuosité de la jeunesse ne suffit pas face à l'armée de Kadhafi qui reste encore organisée malgré les bombardements.
    •Lors d'opérations de guérillas, en territoires accidentés ou dans une ville, l'inexpérience peut être compensée par un terrain favorable. Ce n'est malheureusement pas le cas en Libye. Toute la guerre se déroule le long d'une unique route côtière, qui traverse quelques villes. Ils est donc très facile d'avance rapidement et de reculer tout aussi rapidement.
    Comme le note le journaliste Jean-Dominique Merchet sur son blog Secret Défense: «lors de la guerre d'Afrique du nord (juin 1940-mai 1943), les belligérants avaient déjà connu ce genre de situation. Rommel et son Afrikakorps, avec les Italiens, progressaient puis reculaient aussi vite sous la pression des Britanniques... et de quelques Français.»
    •Troisième point, l'équipement. Il n'y a pas assez d'armes pour toutes les bonnes volontés. Il n'est pas rare de voir des hommes venir sur le front, les mains nues, et attendre que quelqu'un ne puisse plus combattre pour récupérer sa kalachnikov.

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    • #3
      Suite

      Faut-il armer les rebelles?

      (Un rebelle avec le maillot de Barcelone et une kalachnikov, le 30 mars, Andrew Winning / Reuters)
      L’idée est de plus en plus évoquée, mais elle est polémique. La résolution de l’ONU le permettrait, selon la coalition, ou au contraire non, selon plusieurs pays hostiles depuis le départ à l'intervention, comme la Russie.

      Selon Michael O'Hanlon, expert à l'Institution Brookings, interviewé par l’AFP, «si des livraisons devaient avoir lieu, elles concerneraient sans doute des lance-roquettes antichars, des systèmes de communications et des médicaments».

      Les rebelles réclament régulièrement une telle aide. «Nous voulons deux choses: que les avions bombardent les chars et l'artillerie lourde de Kadhafi et qu'on nous donne des armes pour qu'on puisse se battre», comme l’expliquait à un journaliste de l'AFP un rebelle qui se repliait mercredi à Brega, brandissant un fusil d'assaut et un drapeau français.

      Mais, le problème, c'est qu'avec l’armement des rebelles, se pose la question de l’aide indirecte possible à Al-Qaeda (cliquez-ici pour retrouver le paragraphe sur l'organisaiton terroriste).

      Les défections dans le camp libyen

      Kadhafi a subi un grave revers avec la démission de son ministre des Affaires étrangères, Moussa Koussa, une des principales figures du régime, qui est arrivée mercredi soir à Londres, après un bref séjour en Tunisie. Selon le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, cette démission est un signe de «l'effondrement du régime».
      Au tout début de la révolte populaire, les défections furent nombreuses, notamment de la part du ministre de la Justice, de nombreux ambassadeurs ou de Nouri el-Mismari, l’ancien chef de protocole. Depuis, cela s’était un peu calmé, même si Alain Juppé avait annoncé que plusieurs personnalités importantes du régime pensaient arrêter de soutenir Kadhafi.
      Les derniers soutiens internationaux de Kadhafi

      Ils sont peu nombreux, mais il existent. Sur le devant de la scène, on retrouve Hugo Chavez, évidemment, opposant archarné des Américains. Selon lui, Kadhafi «fait ce qu'il a à faire: résister à une agression impériale. (...) Même si le président d'un pays est le pire des despotes, il n'est pas justifié qu'un groupe de pays le bombarde et commence à tuer des innocents au nom de la paix».

      Plusieurs intellectuels soutiennent également le dictateur, au nom de l'idée que l'intervention alliée incarnerait une nouvelle forme de colonialisme. La romancière française d'origine camerounaise Calixthe Beyala estime ainsi que «le colonel Kadhafi est un homme hautement respecté dans son pays et en Afrique. Ce respect n’est pas lié, comme aiment à le clamer les langues chagrines, aux pétrodollars, mais à ses actions. Il a été de tous les combats de libération des peuples opprimés.»

      Liberation.fr

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      • #4
        Donc Kadafi n'avait pas tort à 100% quand il disait que ces "révolutinaires" étaient des membres d'El Qaida a.... tout le monde se moquait de lui !

        3ich etchouf : El qaida (officiellement le pire ennemi ds occidentaux) et l 'us, la France ; l'Uk et l'otan dans le même camp !

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        • #5
          Quand beaucoup ici disaient que des manifestants qui prennent des armes , gagnent des villes ( ou plutot gagnaient ) , combattent une armee reguliere c'etait impossible sans un appui d'al quaida beaucoup se moquaient et preferaient ecouter Tf1

          Meme les americains commencent à aller vers ce que disait Khadaffi il y a un bon mois
          Le notable a son bouclier fiscal , et l'esclave doit se battre avec une couverture sociale....

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          • #6
            jusqu'à maintenant ....il n y aaucune preuve de la presence de la qaeda en lybie.....mais surment , elle enverra quelques "ambassadeurs" comme elle le fait dans le sud de l'algerie.

            se greffer sur une revolution reste un espoir pour toutes les mouvances politiques et tous les mouvements dits de liberation ....comme ceux que kaddafi et apres lui boumediene , accueillaient, armaient , finançaient , entrainaient et lançaient semer la mort et la desolation......la derniere demontration de cette technique est la tentative faite, avec l'echec rettentissant qu'on connait , par le regime algerien et son "ane" de Troie : le polisario.

            l'attentisme des usa et des europeens pour armer les insurgés lybiens est dû à une mesaventure que les americains ont eue lors de la guerre de liberation de l'afghnanistan , envahi par l'ex URSS : une partie de l'armement fourni aux maquisards a atteri dans des pays qui convoitaient ses armes (notamment le STINGER) à des fins d'espionnage industriel et militaire .....

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            • #7
              Les rebelles sont des terroristes payés par AL Qaida, réveillez vous !

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              • #8
                mon dieu que le copier coller facilite grandement la tâche....

                surtout quand exposer ses opinions comporte des risques mortels!

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                • #9
                  ça sent le bourbier à plein nez !

                  http://www.washingtonpost.com/rw/Was...03-30/Ax10.pdf
                  Dernière modification par jawzia, 01 avril 2011, 00h23.

                  Commentaire


                  • #10
                    Al-Qaïda, et la CIA, en Libye


                    Coïncidence ? Au moment même où l’on commençait à s'inquiéter aux Etats-Unis de la présence d’Al-Qaïda parmi les rebelles libyens, l’administration Obama a fait savoir qu’elle a, depuis des semaines déjà, dépêché plusieurs groupes d’agents de la CIA aux côtés de ces mêmes rebelles. Comme le rapporte le New York Times, citant des officiels américains, ces agents sont chargés d’aider à localiser les dépôts d’armes ou les repaires des troupes de Kadhafi. Mais ils ont aussi pour mission d’aider à « comprendre qui sont les leaders et les allégeances des groupes opposés au colonel Kadhafi ». Barack Obama a également signé il y a déjà plusieurs semaines un décret secret permettant à la CIA de fournir des armes ou de l’argent aux rebelles, mais aucune livraison d'armes n’a encore été effectuée, a-t-on appris ce mercredi.

                    Ces révélations viennent relativiser les promesses réitérées de Barack Obama, qui a juré ne pas vouloir envoyer de troupes américaines en Libye. Mais elles tombent à pic au moment où les Etats-Unis s’inquiètent de la présence… d’Al-Qaïda parmi les rebelles. L’idée n’est pas nouvelle, mais à force de répéter que ses opposants ne sont que des terroristes à la solde d’Al-Qaïda, le colonel Kadhafi lui-même l’avait largement discréditée. Maintenant que les rebelles ont fait la démonstration de leur faiblesse et que les Etats-Unis ont quelques raisons de douter de l’issue du conflit, la question « mais qui sont au juste ces opposants ?" revient en force.

                    L’amiral James Stavridis, commandant des forces de l’OTAN en Europe, a reconnu mardi lors d’une audition au Sénat que les renseignements occidentaux ont des « soupçons » de présence d’Al-Qaïda ou aussi du Hezbollah parmi les opposants libyens. Les services américains se souviennent surtout qu'en Irak, ils avaient capturé de nombreux combattants libyens plus ou moins affiliés à Al-Qaïda et pour la plupart originaires de l'est de la Libye où les rebelles sont aujourd'hui à l'oeuvre. Pour Bruce Riedel, ancien officier de la CIA et conseiller occasionnel de l'administration Obama, Al-Qaïda joue bel et bien un rôle dans la révolte libyenne: "Il est pratiquement certain qu'au moins une partie" de l'opposition inclut des membres d'Al-Qaïda, a-t-il expliqué au Washington Post, rappelant que par le passé les opposants anti-Kadhafi à Benghazi ont été "associés de très près à Al-Qaïda".

                    "J'espère que nous avons bien évalué maintenant l'opposition en Libye, poursuit Riedel, et que nous pouvons dire que cela (les éléments associés à Al-Qaïda, ndlr) représente 2% et pas 20%". A ce jour, l'estimation officielle des services américains reste que la plupart des rebelles sont plutôt des "good guys" et n'ont pas grand chose à voir avec Al-Qaïda. L'amiral Stavridis l'a assuré: "Les renseignements que je reçois pour le moment me donnent l'impression que les dirigeants que je vois sont des hommes et femmes responsables qui se battent contre le colonel Kadhafi".

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                    • #11
                      Ahah ! Le revers de la médaille !

                      Ceux qui prêchaient que le faux en appliquant l Algérie sont tombé dans leur propre piège , ils vont l avoir sur la gueule , le lien entre l AQMI et les narcotrafiquants avérés

                      *laissons le temps pour le temps , tout se dévoilera …
                      A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                      • #12
                        Je crois qu'il n'est pas un mystere pour le monde entier ....à fortiori pour le plus puissant service de renseignement du monde ....que la qaeda campe dans la region depuis des annees deja....qu'elle s'est greffée sur le GIA qui a ses bases dans le sud algerien et à l'interieur de ce pays.

                        la problematique que pose la crise lybienne est la suivante :
                        -pour vaincre zinga zinga qui est sur armé ( comme tous les genéraux ou colonels de la region !)
                        -il faut qu'il trouve devant lui des troupes presentant le même degré d'apprentisssage et de métier et de l'armement adequat

                        les pays arabes impliqués officiellement , ne pouvant pourvoir à ces besoins en cachette (comme le font certais regimes voisins alliés à kadafi ) , ils doivent se referer , comme les contrats d'acquisition de tout materiel militaire l'exige, aux producteurs ....qui sont les sua et l'europe ; ces derniers veulent s'assurer que ces armes iront aux bons insurgés et non pas aux elements infltrés de la qaeda.

                        Commentaire


                        • #13
                          jusqu'à maintenant ....il n y aaucune preuve de la presence de la qaeda en lybie.....
                          Une dizaine de minutes plus tard :
                          Je crois qu'il n'est pas un mystere pour le monde entier ....à fortiori pour le plus puissant service de renseignement du monde ....que la qaeda campe dans la region depuis des annees deja
                          Et entre les deux perles :
                          mon dieu que le copier coller facilite grandement la tâche....
                          surtout quand exposer ses opinions comporte des risques mortels!
                          Si c'était le cas, tu serais (depuis longtemps) ... Six feet under !

                          Commentaire


                          • #14
                            Envoyé par zaki17
                            3ich etchouf : El qaida (officiellement le pire ennemi ds occidentaux) et l 'us, la France ; l'Uk et l'otan dans le même camp!
                            Ca a toujours été le cas. Al Qaida a toujours servi les interets des puissances Occidentales avant tout. Rappelons que cet "organisme" a été financé et chapeauté par la CIA dès sa création dans les années 80 pour contrer l'URSS, et il continue aujourd'hui de servir de pretexte et de base avancée pour l'ingérence Occidentale dans la déstabilisation et la re-colonisation de pays Musulmans.

                            ∑ (1/i²) = π²/6
                            i=1

                            Commentaire


                            • #15
                              Après l'invasion d'Irak, el Qaida est apparu et y a semé le Chaos, maintenant c'est le tour de Libye.
                              Mais bon, en réalité ils servent les intérêts des occidentaux.
                              All we are saying is give peace a chance. John Lennon.

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