Les affrontements ont fait au moins 470 morts et déplacé près d’un million de personnes depuis le début de la crise.
L’ONU a indiqué hier craindre de «graves violations des droits de l’homme» commises par les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), les pro-Ouattara, en particulier dans l’ouest du pays. «Nous disposons d’informations non confirmées faisant état de graves violations des droits de l’homme commises par les Forces républicaines de Côte d’Ivoire, les forces pro-Ouattara», a déclaré aux médias le porte-parole du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme, Rupert Colville. Ces violences auraient été enregistrées «en particulier dans les régions de Guiglo, Daloa à l’ouest», a-t-il détaillé.
Le porte-parole a ainsi évoqué des «pillages, des extorsions de fonds, des enlèvements, des arrestations arbitraires et des mauvais traitements de civils». Au quatrième jour d’une offensive éclair, les forces d’Alassane Ouattara, président reconnu par la communauté internationale après l’élection de novembre 2010, ont pris le contrôle de quasiment tout le pays, à l’exception de bastions de fidèles de Laurent Gbagbo à Abidjan. Le porte-parole du Haut-Commissariat a appelé les forces en présence en Côte d’Ivoire à la «retenue extrême», expliquant que les forces qui soutiennent M. Gbagbo continuent d’enfreindre les droits de l’homme. «Il y a eu un nombre d’informations durant la semaine, deux civils auraient été brûlés vifs par des miliciens pro-Gbagbo à Gagnoa (centre-ouest), divers autres civils tués à Abobo», un quartier d’Abidjan, théâtre d’affrontements entre partisans des deux camps ces dernières semaines, a-t-il déploré.
Gbagbo résiste
Il a par ailleurs indiqué que des enquêtes indépendantes avaient été lancées dans le pays pour examiner ces violations des droits de l’homme, précisant que la Cour pénale internationale (CPI, dont le siège est à La Haye) était impliquée dans ce processus.
Quatre mois après le début de la crise post-électorale, les affrontements ont fait au moins 470 morts et déplacé près d’un million de personnes, selon l’ONU, tandis que le Comité international de la Croix-Rouge parle de milliers de blessés. Pour sa part, la secrétaire générale adjointe aux Affaires humanitaires et coordonnatrice des secours d’urgence de l’ONU, Valerie Amos, s’est rendue hier au Liberia pour une visite de deux jours, durant laquelle elle doit rencontrer les réfugiés ivoiriens.
Les agences humanitaires se sont par ailleurs dites hier particulièrement inquiètes du sort des dizaines de milliers de déplacés qui ont trouvé refuge à la Mission catholique de Duékoué.
Laurent Gbagbo, dont les troupes résistaient hier avec acharnement contre les combattants de son rival Alassane Ouattara à Abidjan, «s’engage dans une voie sans issue» et il est condamné à être «dégagé», a affirmé, à l’AFP, Anne Ouloto, porte-parole de M. Ouattara.
«Je ne crois pas que Laurent Gbagbo soit capable de résister plus longtemps, avec toutes les défections dans ses rangs. Il a un instinct suicidaire, il s’engage dans une voie sans issue et il est condamné à être dégagé», a ajouté le porte-parole du président reconnu par la communauté internationale.
Par El Watan.
L’ONU a indiqué hier craindre de «graves violations des droits de l’homme» commises par les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), les pro-Ouattara, en particulier dans l’ouest du pays. «Nous disposons d’informations non confirmées faisant état de graves violations des droits de l’homme commises par les Forces républicaines de Côte d’Ivoire, les forces pro-Ouattara», a déclaré aux médias le porte-parole du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme, Rupert Colville. Ces violences auraient été enregistrées «en particulier dans les régions de Guiglo, Daloa à l’ouest», a-t-il détaillé.
Le porte-parole a ainsi évoqué des «pillages, des extorsions de fonds, des enlèvements, des arrestations arbitraires et des mauvais traitements de civils». Au quatrième jour d’une offensive éclair, les forces d’Alassane Ouattara, président reconnu par la communauté internationale après l’élection de novembre 2010, ont pris le contrôle de quasiment tout le pays, à l’exception de bastions de fidèles de Laurent Gbagbo à Abidjan. Le porte-parole du Haut-Commissariat a appelé les forces en présence en Côte d’Ivoire à la «retenue extrême», expliquant que les forces qui soutiennent M. Gbagbo continuent d’enfreindre les droits de l’homme. «Il y a eu un nombre d’informations durant la semaine, deux civils auraient été brûlés vifs par des miliciens pro-Gbagbo à Gagnoa (centre-ouest), divers autres civils tués à Abobo», un quartier d’Abidjan, théâtre d’affrontements entre partisans des deux camps ces dernières semaines, a-t-il déploré.
Gbagbo résiste
Il a par ailleurs indiqué que des enquêtes indépendantes avaient été lancées dans le pays pour examiner ces violations des droits de l’homme, précisant que la Cour pénale internationale (CPI, dont le siège est à La Haye) était impliquée dans ce processus.
Quatre mois après le début de la crise post-électorale, les affrontements ont fait au moins 470 morts et déplacé près d’un million de personnes, selon l’ONU, tandis que le Comité international de la Croix-Rouge parle de milliers de blessés. Pour sa part, la secrétaire générale adjointe aux Affaires humanitaires et coordonnatrice des secours d’urgence de l’ONU, Valerie Amos, s’est rendue hier au Liberia pour une visite de deux jours, durant laquelle elle doit rencontrer les réfugiés ivoiriens.
Les agences humanitaires se sont par ailleurs dites hier particulièrement inquiètes du sort des dizaines de milliers de déplacés qui ont trouvé refuge à la Mission catholique de Duékoué.
Laurent Gbagbo, dont les troupes résistaient hier avec acharnement contre les combattants de son rival Alassane Ouattara à Abidjan, «s’engage dans une voie sans issue» et il est condamné à être «dégagé», a affirmé, à l’AFP, Anne Ouloto, porte-parole de M. Ouattara.
«Je ne crois pas que Laurent Gbagbo soit capable de résister plus longtemps, avec toutes les défections dans ses rangs. Il a un instinct suicidaire, il s’engage dans une voie sans issue et il est condamné à être dégagé», a ajouté le porte-parole du président reconnu par la communauté internationale.
Par El Watan.
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