Un groupe de dirigeants africains est attendu aujourd'hui. Objectif : rencontrer Kadhafi puis les responsables de l'insurrection, afin de trouver une issue aux affrontements.

Les forces fidèles à Kadhafi ont repoussé, hier, à coups de tirs d'artillerie les rebelles vers Ajdabiya, dans l'est. Une violente explosion a eu lieu, suivie d'un panache de fumée. Plusieurs témoins ont assuré qu'il s'agissait d'une frappe aérienne de l'Otan. Mais l'Alliance atlantique a démenti, affirmant qu'aucun de ses avions n'avait effectué de frappe sur Ajdabiya.

En fin de journée, les insurgés contrôlaient toujours l'est de la ville. Selon des habitants, des affrontements isolés avaient cependant lieu dans différentes parties de la ville.

Risque d'enlisement

Alors que l'Otan et les États-Unis divergent sur les risques d'enlisement, l'Union africaine (UA), l'Union européenne (UE) et la Ligue arabe ont annoncé de nouvelles initiatives.

Dès ce dimanche, un groupe de dirigeants africains - le président sud-africain Jacob Zuma et ses homologues du Congo, du Mali, de Mauritanie et d'Ouganda - est attendu en Libye. Objectif affiché : rencontrer Kadhafi puis des responsables de l'insurrection dans leur fief de Benghazi pour tenter d'obtenir un cessez-le-feu.

source AFP

Ouest France